Le Conseil des ministres de ce mercredi 1er février 2017, présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan-Plateau, a adopté 4 décrets au titre du ministère des Transports. Ces textes sont relatifs à la situation des accidents de la route en Côte d’Ivoire et à l’amélioration de la sécurité routière, avec des contrôles inopinés en vue.
Le premier décret, a informé Bruno Koné, ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la poste, porte-parole du Gouvernement, porte institution et organisation du système d’information sur les accidents de la circulation routière. Il a été pris conformément aux recommandations de l’UEMOA. Il organise un système de collecte de données relatives aux accidents de la route en Cote d’Ivoire. « Il s’agit d’un dispositif moderne qui comprend notamment des matériels et équipements, des logiciels informatiques, des procédures ainsi des acteurs qui sont mis en interaction pour produire des données et des informations sur les accidents de la route », a confié le porte-parole. « Ce système, a-t-il appuyé, permettra à notre pays de connaître la nature et de mesurer l’ampleur de l’insécurité routière de façon à mieux planifier les actions de lutte contre ce fléau».
Le deuxième décret porte institution d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière en Côte d’Ivoire. Il est articulé autour d’une politique de sécurité routière, d’un organisme consultatif multisectoriel, d’un organisme de gestion de la sécurité routière (en occurrence l’OSER) et d’un fonds autonome chargé du financement des actions en lien avec la sécurité routière. Ce dispositif prendra en compte aussi bien les acteurs du secteur public que privé intervenant dans les questions de transport et de gestion de la sécurité routière, à ceux-ci s’ajoutent la société civile et les Ongs.
Le troisième décret est relatif au contrôle technique automobile, auparavant régi par des arrêtés. Ce décret, selon le ministre, s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par le gouvernement en en vue de moderniser le secteur du transport routier. Il actualise, toujours conformément aux recommandations de l’UEMOA, la réglementation relative au contrôle technique automobile dans le pays de façon à renforcer le dispositif actuellement en vigueur. Il sera question, a fait savoir le ministre, de renforcer le contrôle de l’état des véhicules avec des contrôles inopinés et le renforcement des sanctions en cas de défaillances, ainsi que la flambée des tricycles et des deux roues qui pullulent les voies d’Abidjan. Cependant, a-t-il relevé, toutes ces questions ont été analysées à la lumière de la situation actuelle de la Société des transports abidjanais (SOTRA) « qui ne permet pas à cette société d’effectuer correctement sa mission de service public ». Assurant que le Gouvernement se penchera sur la situation de la SOTRA et les autres modes de transports publics notamment le transport lagunaire.
Le quatrième décret, enfin, porte création, organisation, fonctionnement de la Commission nationale de sécurité routière, l’organisme consultatif multisectoriel évoqué plus haut. Ce décret actualise, précise les attributions, l’organisation et le fonctionnement de la Commission en vue de la rendre plus opérationnelle d’une part et d’autre part, la mettre en conformité avec les directives de l’UEMOA relatives à l’harmonisation de la gestion de la sécurité routière. La Commission nationale de sécurité routière, a rappelé le ministre Bruno Koné est un organe consultatif créé en 1995 en vue de proposer et de suivre l’application des mesures et actions mises en œuvre pour l’amélioration de la sécurité routière.
D.Tagro
Le premier décret, a informé Bruno Koné, ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la poste, porte-parole du Gouvernement, porte institution et organisation du système d’information sur les accidents de la circulation routière. Il a été pris conformément aux recommandations de l’UEMOA. Il organise un système de collecte de données relatives aux accidents de la route en Cote d’Ivoire. « Il s’agit d’un dispositif moderne qui comprend notamment des matériels et équipements, des logiciels informatiques, des procédures ainsi des acteurs qui sont mis en interaction pour produire des données et des informations sur les accidents de la route », a confié le porte-parole. « Ce système, a-t-il appuyé, permettra à notre pays de connaître la nature et de mesurer l’ampleur de l’insécurité routière de façon à mieux planifier les actions de lutte contre ce fléau».
Le deuxième décret porte institution d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière en Côte d’Ivoire. Il est articulé autour d’une politique de sécurité routière, d’un organisme consultatif multisectoriel, d’un organisme de gestion de la sécurité routière (en occurrence l’OSER) et d’un fonds autonome chargé du financement des actions en lien avec la sécurité routière. Ce dispositif prendra en compte aussi bien les acteurs du secteur public que privé intervenant dans les questions de transport et de gestion de la sécurité routière, à ceux-ci s’ajoutent la société civile et les Ongs.
Le troisième décret est relatif au contrôle technique automobile, auparavant régi par des arrêtés. Ce décret, selon le ministre, s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par le gouvernement en en vue de moderniser le secteur du transport routier. Il actualise, toujours conformément aux recommandations de l’UEMOA, la réglementation relative au contrôle technique automobile dans le pays de façon à renforcer le dispositif actuellement en vigueur. Il sera question, a fait savoir le ministre, de renforcer le contrôle de l’état des véhicules avec des contrôles inopinés et le renforcement des sanctions en cas de défaillances, ainsi que la flambée des tricycles et des deux roues qui pullulent les voies d’Abidjan. Cependant, a-t-il relevé, toutes ces questions ont été analysées à la lumière de la situation actuelle de la Société des transports abidjanais (SOTRA) « qui ne permet pas à cette société d’effectuer correctement sa mission de service public ». Assurant que le Gouvernement se penchera sur la situation de la SOTRA et les autres modes de transports publics notamment le transport lagunaire.
Le quatrième décret, enfin, porte création, organisation, fonctionnement de la Commission nationale de sécurité routière, l’organisme consultatif multisectoriel évoqué plus haut. Ce décret actualise, précise les attributions, l’organisation et le fonctionnement de la Commission en vue de la rendre plus opérationnelle d’une part et d’autre part, la mettre en conformité avec les directives de l’UEMOA relatives à l’harmonisation de la gestion de la sécurité routière. La Commission nationale de sécurité routière, a rappelé le ministre Bruno Koné est un organe consultatif créé en 1995 en vue de proposer et de suivre l’application des mesures et actions mises en œuvre pour l’amélioration de la sécurité routière.
D.Tagro
