Pour postuler à certains emplois, ou pour gérer des entreprises dans certains secteurs d'activités, le fait d'avoir été condamné pour certains délits ou infractions est rédhibitoire et empêche d'exercer.
Fallait-il opposer ce droit au promoteur de Agronomix, Agrofinance and Co qui depuis la Suisse , essaie de jeter le discrédit sur les institutions ivoiriennes , même s'il est établi que seuls les imbéciles ne changent pas , et qu'il est important de toujours donner une autre chance aux uns et autres ?
La question se pose dans certains milieux d'affaires, suite à la tentative de manipulation de l'opinion publique par Christophe Yapi promoteur d'Agronomix , et d'une dizaine d'autres entreprises d'une part ; et d'autre part suite à ses allégations selon lesquelles , il dispose de ressources pour payer les souscripteurs . Sans oublier que pour échapper à la justice, Monsieur Yapi dévoile des ambitions présidentielles pour 2020. Une manière d'inciter à dire que les autorités ivoiriennes s'acharnent contre lui à cause de cette ambition ; qu'elle veut l'empêcher de réussir, de peur d'avoir une bonne réserve d'électeurs constitués des souscripteurs qui ayant déjà gagné, lui manifesteront leur reconnaissance
Un paiement rendu impossible, selon les insinuations, par les autorités ivoiriennes accusées d'empêcher des opérateurs économiques de contribuer à la lutte contre la pauvreté.
Alors que la mise sous surveillance des comptes des entreprises concernées par l'enquête en cours , ne peut pas être un obstacle fondamental à la poursuite d'activités licites, ni un frein au paiement des retours sur investissements dans les règles de l'art, à condition de proposer un plan transparent au tribunal , Christophe Yapi réclame la cessation de la saisie des comptes , exige la libération de son frère , met en cause des membres de l'équipe qui a conduit les enquêtes sous le contrôle du procureur de la République.
Le délit de diffamation et d'outrages à agent judiciaire peut lui être opposé s'agissant d'un responsable de la police économique, qu'il met en cause pour avoir participé à une perquisition à son domicile , alors que selon des sources proches de l'enquête le concerné qui aurait volé une montre au cours de l'opération selon le Pdg en fuite , n'a même pas du tout été présent au cours de cette perquisition. D'autres personnes ou structure mises en cause de façon sournoise par Christophe Honoré Yapi , pourraient porter également plainte.
Christophe Honoré Yapi a déjà séjourné à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA) en 1993, pour des faits d'escroquerie portant sur 19 millions de Fcfa au préjudice de l'Abidjanaise d'Assurances. Dix sept années plus tard, soit en septembre 2010, il est à nouveau déferré pour le vol de deux vedettes et de pièces de rechange d'une valeur totale de près de 109 millions de Fcfa. Interrogé par la justice le 19 septembre 2015, il a pourtant affirmé n'avoir jamais été condamné ni poursuivi, alors que ces antécédents auraient pu suffire, s'ils avaient l'objet d'une traçabilité plus approfondie , pour décourager les souscripteurs , à défaut d'empêcher l'activité.
Dans sa défense, l'homme Yapi fait feu de tout bois à l'encontre des institutions de la Côte d'Ivoire, en prenant soin de ménager le Président de la République qui selon lui, n'est pas au courant de ce qui se passe et qui aurait été induit en erreur par de mauvaises informations le concernant.
Pourtant Alassane Ouattara a félicité les services de l'administration (Conseil national du crédit, le Trésor public, le Centif, la Police ) , qui ont conduit les enquêtes ayant permis d'identifier ce qui ne va pas , et de mettre hors d'état de nuire ou d'escroquer les honnêtes populations ivoiriennes.
Au cours de l'enquête toutes les demandes de documents relatifs à l'exploitation sans restées sans réponses : bilan financier, liste des acheteurs, bons de commande, bons de livraison , documents d'exportation , volumes de récolte , rendements à l'hectare par culture. En l'absence de ces documents, et au vu du passé de Christophe Yapi les enquêteurs ont conclu que l'activité était une escroquerie semblable à celle des maisons de placement d'argent.
La méthode est la même sauf qu'en lieu et place des placements qui seraient faits en bourse, Christophe Yapi propose un investissement dans l'agriculture ; un placement en apparence moins risqué et plus crédible. Les cérémonies de remise de chèques organisées en grande pompe dans de grands hôtels de la capitale ivoirienne ont ensuite contribué à accroître la popularité et la crédibilité de cette société dont plus de 80% des nouveaux souscripteurs se sont inscrits au cours des 10 derniers mois.
Approchés au cours d'une des cérémonies de remise des chèques, plusieurs souscripteurs avaient déclaré ne pas connaître l'emplacement, la superficie , les cultures réalisées et les quantités, sur la base desquelles un retour sur investissement ( RSI ) leur était remis.
Pendant ce temps, les différents comptes bancaires des sociétés n'ont enregistré aucune ressource provenant de la vente de produits agricoles. La plupart des ressources étaient constituées par les apports des souscripteurs.
En lieu et place de réponses à ces préoccupations, Christophe Honoré Yapi s'en prend aux enquêteurs. Toutefois ses attaques ne détournent pas l'attention sur le cas de son frère Marcel Yapi en ce moment en détention préventive. La perquisition à son domicile a permis de découvrir les statuts de plusieurs sociétés et filiales de la société Agronomix.
Interrogé sur les fonds virés par les sociétés Agronomix (100 millions Fcfa) et Agrofinances (200 millions Fcfa) sur son compte personnel, Marcel Yapi a indiqué qu'il s'agissait de créer un projet d'huilerie que Christophe Yapi voulait lui confier. En ce qui concerne le système de production et de commercialisation des produits agricoles des sociétés, le complice a déclaré avoir été tenu éloigné des plantations clés en main par son frère. Il a précisé n'avoir jamais eu d'informations lui permettant de savoir qu'il s'agissait d'un système pyramidal dans lequel les Retours sur Investissements étaient payés grâce à l'argent des nouveaux souscripteurs , et non à la vente des récoltes.
De tous les responsables d'Agronomix convoqués, seul Kouamé Joël Henri Léonge Directeur Général adjoint s'est présenté. Il est en essai depuis juillet 2016, et n'a pas la signature sur les comptes de la société contrairement à Christophe Honoré Yapi, Diby Marius le chef comptable, et Arsène Joël, le chef de cabinet.
Où sont donc passés tous les dirigeants de ces entreprises d'Agro business ? S'ils n'ont rien à se reprocher, pourquoi se cachent-ils ? Comment pensent-ils qu'il est possible d'empêcher la poursuite de leurs activités, si les bases sont licites et régulières ?
"Les populations doivent savoir que personne n'a rien contre ces structures. Si c'est vraiment bien, si c'est une bonne opération, si ça marche comme, ça se saura et tout le monde en profitera. Nous allons regarder de près et , sur la base des traces des apports contribuer à un juste remboursement", réagit une source proche des enquêteurs qui souhaite que Christophe Honoré Yapi rentre au pays pour s'expliquer devant la justice , et surtout pour éviter de faire l'objet d'un mandat d'arrêt international.
Source : afrikipresse.fr
Fallait-il opposer ce droit au promoteur de Agronomix, Agrofinance and Co qui depuis la Suisse , essaie de jeter le discrédit sur les institutions ivoiriennes , même s'il est établi que seuls les imbéciles ne changent pas , et qu'il est important de toujours donner une autre chance aux uns et autres ?
La question se pose dans certains milieux d'affaires, suite à la tentative de manipulation de l'opinion publique par Christophe Yapi promoteur d'Agronomix , et d'une dizaine d'autres entreprises d'une part ; et d'autre part suite à ses allégations selon lesquelles , il dispose de ressources pour payer les souscripteurs . Sans oublier que pour échapper à la justice, Monsieur Yapi dévoile des ambitions présidentielles pour 2020. Une manière d'inciter à dire que les autorités ivoiriennes s'acharnent contre lui à cause de cette ambition ; qu'elle veut l'empêcher de réussir, de peur d'avoir une bonne réserve d'électeurs constitués des souscripteurs qui ayant déjà gagné, lui manifesteront leur reconnaissance
Un paiement rendu impossible, selon les insinuations, par les autorités ivoiriennes accusées d'empêcher des opérateurs économiques de contribuer à la lutte contre la pauvreté.
Alors que la mise sous surveillance des comptes des entreprises concernées par l'enquête en cours , ne peut pas être un obstacle fondamental à la poursuite d'activités licites, ni un frein au paiement des retours sur investissements dans les règles de l'art, à condition de proposer un plan transparent au tribunal , Christophe Yapi réclame la cessation de la saisie des comptes , exige la libération de son frère , met en cause des membres de l'équipe qui a conduit les enquêtes sous le contrôle du procureur de la République.
Le délit de diffamation et d'outrages à agent judiciaire peut lui être opposé s'agissant d'un responsable de la police économique, qu'il met en cause pour avoir participé à une perquisition à son domicile , alors que selon des sources proches de l'enquête le concerné qui aurait volé une montre au cours de l'opération selon le Pdg en fuite , n'a même pas du tout été présent au cours de cette perquisition. D'autres personnes ou structure mises en cause de façon sournoise par Christophe Honoré Yapi , pourraient porter également plainte.
Christophe Honoré Yapi a déjà séjourné à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA) en 1993, pour des faits d'escroquerie portant sur 19 millions de Fcfa au préjudice de l'Abidjanaise d'Assurances. Dix sept années plus tard, soit en septembre 2010, il est à nouveau déferré pour le vol de deux vedettes et de pièces de rechange d'une valeur totale de près de 109 millions de Fcfa. Interrogé par la justice le 19 septembre 2015, il a pourtant affirmé n'avoir jamais été condamné ni poursuivi, alors que ces antécédents auraient pu suffire, s'ils avaient l'objet d'une traçabilité plus approfondie , pour décourager les souscripteurs , à défaut d'empêcher l'activité.
Dans sa défense, l'homme Yapi fait feu de tout bois à l'encontre des institutions de la Côte d'Ivoire, en prenant soin de ménager le Président de la République qui selon lui, n'est pas au courant de ce qui se passe et qui aurait été induit en erreur par de mauvaises informations le concernant.
Pourtant Alassane Ouattara a félicité les services de l'administration (Conseil national du crédit, le Trésor public, le Centif, la Police ) , qui ont conduit les enquêtes ayant permis d'identifier ce qui ne va pas , et de mettre hors d'état de nuire ou d'escroquer les honnêtes populations ivoiriennes.
Au cours de l'enquête toutes les demandes de documents relatifs à l'exploitation sans restées sans réponses : bilan financier, liste des acheteurs, bons de commande, bons de livraison , documents d'exportation , volumes de récolte , rendements à l'hectare par culture. En l'absence de ces documents, et au vu du passé de Christophe Yapi les enquêteurs ont conclu que l'activité était une escroquerie semblable à celle des maisons de placement d'argent.
La méthode est la même sauf qu'en lieu et place des placements qui seraient faits en bourse, Christophe Yapi propose un investissement dans l'agriculture ; un placement en apparence moins risqué et plus crédible. Les cérémonies de remise de chèques organisées en grande pompe dans de grands hôtels de la capitale ivoirienne ont ensuite contribué à accroître la popularité et la crédibilité de cette société dont plus de 80% des nouveaux souscripteurs se sont inscrits au cours des 10 derniers mois.
Approchés au cours d'une des cérémonies de remise des chèques, plusieurs souscripteurs avaient déclaré ne pas connaître l'emplacement, la superficie , les cultures réalisées et les quantités, sur la base desquelles un retour sur investissement ( RSI ) leur était remis.
Pendant ce temps, les différents comptes bancaires des sociétés n'ont enregistré aucune ressource provenant de la vente de produits agricoles. La plupart des ressources étaient constituées par les apports des souscripteurs.
En lieu et place de réponses à ces préoccupations, Christophe Honoré Yapi s'en prend aux enquêteurs. Toutefois ses attaques ne détournent pas l'attention sur le cas de son frère Marcel Yapi en ce moment en détention préventive. La perquisition à son domicile a permis de découvrir les statuts de plusieurs sociétés et filiales de la société Agronomix.
Interrogé sur les fonds virés par les sociétés Agronomix (100 millions Fcfa) et Agrofinances (200 millions Fcfa) sur son compte personnel, Marcel Yapi a indiqué qu'il s'agissait de créer un projet d'huilerie que Christophe Yapi voulait lui confier. En ce qui concerne le système de production et de commercialisation des produits agricoles des sociétés, le complice a déclaré avoir été tenu éloigné des plantations clés en main par son frère. Il a précisé n'avoir jamais eu d'informations lui permettant de savoir qu'il s'agissait d'un système pyramidal dans lequel les Retours sur Investissements étaient payés grâce à l'argent des nouveaux souscripteurs , et non à la vente des récoltes.
De tous les responsables d'Agronomix convoqués, seul Kouamé Joël Henri Léonge Directeur Général adjoint s'est présenté. Il est en essai depuis juillet 2016, et n'a pas la signature sur les comptes de la société contrairement à Christophe Honoré Yapi, Diby Marius le chef comptable, et Arsène Joël, le chef de cabinet.
Où sont donc passés tous les dirigeants de ces entreprises d'Agro business ? S'ils n'ont rien à se reprocher, pourquoi se cachent-ils ? Comment pensent-ils qu'il est possible d'empêcher la poursuite de leurs activités, si les bases sont licites et régulières ?
"Les populations doivent savoir que personne n'a rien contre ces structures. Si c'est vraiment bien, si c'est une bonne opération, si ça marche comme, ça se saura et tout le monde en profitera. Nous allons regarder de près et , sur la base des traces des apports contribuer à un juste remboursement", réagit une source proche des enquêteurs qui souhaite que Christophe Honoré Yapi rentre au pays pour s'expliquer devant la justice , et surtout pour éviter de faire l'objet d'un mandat d'arrêt international.
Source : afrikipresse.fr