Vous devez faire en sorte que la qualité soit de mise. Ces routes ont été dimensionnées pour durer 20 ans et 15 ans comme vous l’avez dit. Je ne voudrais pas qu’avant ces périodes nous ayons à enregistrer de grosses défaillances sur ces routes. Prenez des dispositions pour que nous n’ayons pas de problème. En tout cas, je ne suis pas prêt à réceptionner des ouvrages souffrant de défaillances ». Cette mise en garde a été faite à l’endroit des entreprises évoluant sur le chantier, ce 02 février 2017, par le ministre des Infrastructures économiques, Amédé Kouakou, lors de la visite des chantiers d’aménagement des routes Adzopé-Yakassé-Attobrou et Akoupé-Kotobi-Bongouanou. A la tête d’une forte délégation comprenant l’Agence de gestion des routes (Ageroute), le Laboratoire du bâtiment et des travaux publics (Lbtp), le Bureau national d’études et de développement techniques (Bnedt), le ministre Kouakou a insisté aussi bien sur la qualité de service que le respect des délais.
« Nous allons procéder à des contrôles inopinés. J’insiste, je ne suis pas prêt à réceptionner des ouvrages de mauvaise qualité. Je suis même prêt à faire casser le goudron pour reprendre des travaux. Les instructions du président de la République
et du Premier ministre doivent être suivies à la lettre. Il n’est pas admissible de construire des routes qui vont se dégrader en quelque temps. Et je souhaite que les délais d’exécution des travaux soient respectés », a insisté Kouakou, par ailleurs docteur ingénieur en génie civil. Sur les différents sites où il est passé, il a fait montre de son expertise, contredisant parfois les techniciens sur certaines réponses. Il en a fait la preuve au laboratoire d’essai géotechnique (vérification de la granulométrie du matériau) aménagé sur le tronçon Adzopé-Yakassé-Attobrou où il a même contredit un technicien sur la moyenne de la conformité des normes des grains. Amédé Kouakou qui s’est aussi imprégné des difficultés liées à ces chantiers, a donné l’assurance que des solutions seront apportées aux préoccupations des entreprises. Surtout le problème rencontré au niveau de l’axe Akoupé-Kotobi-Bongouanou où la société Razel Fayat, en charge des travaux, appelle de tous ses voeux l’autorisation d’exploitation de la carrière à l’effet d’utiliser les cailloux de cet endroit pour plus de célérité. « Cette visite de chantiers nous a permis de constater l’état d’avancement des travaux, de mieux appréhender les blocages institutionnels et les financements pour les lever. Le Bnetd et le Lbtp vont apporter leur expertise à travers un échange de techniques avec les entreprises commises à la construction des ouvrages.
Cela permettra de faire les choses selon les règles de l’art », a informé le ministre.
Révélant que l’axe Akoupé-Kotobi-Bongouanou sera réhabilité à travers une innovation : le recyclage. La nouvelle route Adzopé-Yakassé-Attobrou, longue de 25 km, va coûter 14,5 milliards FCFA. A ce jour, son délai d’exécution est de 20%. Les travaux qui ont démarré en mai 2016 sont prévus pour 12 mois en principe.
Quant à l’axe Akoupé-Kotobi-Bongouanou, long de 58 km, l’accent sera mis sur sa réhabilitation. Avec un taux d’exécution de 30% à ce jour, il devra coûter 23,1 milliards FCFA. Les travaux qui ont démarré en mai 2016 vont durer 24 mois.
JEA
« Nous allons procéder à des contrôles inopinés. J’insiste, je ne suis pas prêt à réceptionner des ouvrages de mauvaise qualité. Je suis même prêt à faire casser le goudron pour reprendre des travaux. Les instructions du président de la République
et du Premier ministre doivent être suivies à la lettre. Il n’est pas admissible de construire des routes qui vont se dégrader en quelque temps. Et je souhaite que les délais d’exécution des travaux soient respectés », a insisté Kouakou, par ailleurs docteur ingénieur en génie civil. Sur les différents sites où il est passé, il a fait montre de son expertise, contredisant parfois les techniciens sur certaines réponses. Il en a fait la preuve au laboratoire d’essai géotechnique (vérification de la granulométrie du matériau) aménagé sur le tronçon Adzopé-Yakassé-Attobrou où il a même contredit un technicien sur la moyenne de la conformité des normes des grains. Amédé Kouakou qui s’est aussi imprégné des difficultés liées à ces chantiers, a donné l’assurance que des solutions seront apportées aux préoccupations des entreprises. Surtout le problème rencontré au niveau de l’axe Akoupé-Kotobi-Bongouanou où la société Razel Fayat, en charge des travaux, appelle de tous ses voeux l’autorisation d’exploitation de la carrière à l’effet d’utiliser les cailloux de cet endroit pour plus de célérité. « Cette visite de chantiers nous a permis de constater l’état d’avancement des travaux, de mieux appréhender les blocages institutionnels et les financements pour les lever. Le Bnetd et le Lbtp vont apporter leur expertise à travers un échange de techniques avec les entreprises commises à la construction des ouvrages.
Cela permettra de faire les choses selon les règles de l’art », a informé le ministre.
Révélant que l’axe Akoupé-Kotobi-Bongouanou sera réhabilité à travers une innovation : le recyclage. La nouvelle route Adzopé-Yakassé-Attobrou, longue de 25 km, va coûter 14,5 milliards FCFA. A ce jour, son délai d’exécution est de 20%. Les travaux qui ont démarré en mai 2016 sont prévus pour 12 mois en principe.
Quant à l’axe Akoupé-Kotobi-Bongouanou, long de 58 km, l’accent sera mis sur sa réhabilitation. Avec un taux d’exécution de 30% à ce jour, il devra coûter 23,1 milliards FCFA. Les travaux qui ont démarré en mai 2016 vont durer 24 mois.
JEA