Abidjan - La Police nationale de Côte d’Ivoire a procédé vendredi à la « réactivation » de l’opération de sécurisation du district d’Abidjan baptisée « Epervier 2 » pour un nouveau coup d’accélérateur après un bémol observé du fait de la situation socio-politique dans le pays.
« Ces derniers temps avec les remous sociaux que nous avons connus dans le pays on a levé un peu le pied sur l’accélérateur. Maintenant que l’accalmie revient il est bon que nous revenions à nos devoirs habituels en reprenant cette opération », a expliqué le préfet de police d’Abidjan, le commissaire divisionnaire Yao Kouamé Joseph.
Il procédait à la mise en route des hommes lors d’une cérémonie dans la cour de la préfecture de Police pour marquer officiellement la réactivation de l’acte 2 de l’opération Epervier.
Epervier 2 avait été lancé le 15 juillet 2016 pour consolider les acquis d’une première dénommée Epervier 1, Une opération d’envergure consistant à détruire les fumoirs, à boucler et à ratisser des zones susceptibles d’abriter d’éventuels malfaiteurs ou caches d’armes pour une meilleure sécurisation des populations abidjanaises et leurs biens.
Cette deuxième opération outre la destruction de fumoirs a mis un accent particulier sur le phénomène des enfants en conflit avec la loi. Elle s’est attaquée à certains comportements inciviques avec le déguerpissement de trottoirs occupés par des commerçants et la traque aux « woro-woro » (taxis communaux) et « Gbaka » (minicars) bravant l’interdiction d’accès au périmètre du Plateau.
L’opération avant la baisse en intensité mobilisait quelque 3000 éléments par jour. Selon un bilan à mi parcours dressé lors d’une séance de travail entre le préfet de police et ses plus proches collaborateurs avant la cérémonie officielle de réactivation, Epervier 2 a permis de détruire 195 fumoirs et de neutraliser une dizaine de bandits. Également 9500 personnes ont été interpellées dont 107 ont été déférées. En outre, 23 armes à feu ont été saisies avec 723 munitions et 320 véhicules.
kg/kam
« Ces derniers temps avec les remous sociaux que nous avons connus dans le pays on a levé un peu le pied sur l’accélérateur. Maintenant que l’accalmie revient il est bon que nous revenions à nos devoirs habituels en reprenant cette opération », a expliqué le préfet de police d’Abidjan, le commissaire divisionnaire Yao Kouamé Joseph.
Il procédait à la mise en route des hommes lors d’une cérémonie dans la cour de la préfecture de Police pour marquer officiellement la réactivation de l’acte 2 de l’opération Epervier.
Epervier 2 avait été lancé le 15 juillet 2016 pour consolider les acquis d’une première dénommée Epervier 1, Une opération d’envergure consistant à détruire les fumoirs, à boucler et à ratisser des zones susceptibles d’abriter d’éventuels malfaiteurs ou caches d’armes pour une meilleure sécurisation des populations abidjanaises et leurs biens.
Cette deuxième opération outre la destruction de fumoirs a mis un accent particulier sur le phénomène des enfants en conflit avec la loi. Elle s’est attaquée à certains comportements inciviques avec le déguerpissement de trottoirs occupés par des commerçants et la traque aux « woro-woro » (taxis communaux) et « Gbaka » (minicars) bravant l’interdiction d’accès au périmètre du Plateau.
L’opération avant la baisse en intensité mobilisait quelque 3000 éléments par jour. Selon un bilan à mi parcours dressé lors d’une séance de travail entre le préfet de police et ses plus proches collaborateurs avant la cérémonie officielle de réactivation, Epervier 2 a permis de détruire 195 fumoirs et de neutraliser une dizaine de bandits. Également 9500 personnes ont été interpellées dont 107 ont été déférées. En outre, 23 armes à feu ont été saisies avec 723 munitions et 320 véhicules.
kg/kam