Qui sont les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) et que fait cette armée dans ce pays ? Des réponses à ces questions ont été données ce samedi 4 février 2017 au cours d’un point presse organisé au 43ème BIMA, dans la commune de Port-Bouet à Abidjan.
« Il n’y a rien à cacher », a tenu à indiquer d’entrée le Colonel Jean-Luc Kountz, le commandant des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI). Selon lui, cette dénomination est venue en remplacement de la Force Licorne dont elle (FFCI) se différencie par ailleurs dans les missions. « Nous ne sommes plus l’opération Licorne. Les dispositions du traité de partenariat ont changé et les forces françaises ici n’ont aucune vocation à intervenir dans les affaires ivoiriennes. La République de Côte d’Ivoire est un Etat souverain. Sa sécurité, ses affaires politiques sont de son ressort. Elles ne sont pas du ressort de la France et encore moins des Forces armées françaises. Nous ne sommes pas là pour cela », recadre-t-il.
Mais alors pourquoi cette armée est présente en territoire ivoirien ? « Le cadre général dans lequel s’inscrit les Forces françaises en Côte d’Ivoire est celui du traité de partenariat qui unie les deux pays », répond le commandant des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI). Cette collaboration précise-t-il est « particulièrement équilibrée et se traduit par une vraie coopération dans de nombreux domaines mais surtout dans le domaine militaire ». Il révèle d’ailleurs à cet effet que les unités ivoiriennes qui sont intervenues à Grand-Bassam lors de l’attaque terroriste ont été formées par les FFCI avant d’indiquer que ce sont les instructeurs militaires français qui ont également formé « la compagnie ivoirienne qui a vocation à être projetée dans le cadre de la MINUSMA au Mali ».
Interrogé sur la prétendue sollicitation de la France par les autorités ivoiriennes lors des récentes mutineries dans le pays, le Colonel Jean-Luc Kountz coupe court. « Les Forces françaises en Côte d’Ivoire n’ont pas vocation à interférer dans les affaires ivoiriennes. Ce temps est révolu. Nous ne sommes plus Licorne. Il n’y a eu aucune sollicitation de la part du gouvernement ivoirien. Et il n’y a eu aucune directive particulière de Paris. Il n’y a eu aucun renfort qui été envoyé ici au sein des FFCI », insiste le commandant des FFCI comme pour mettre fin à ces rumeurs distillées à dose homéopathique, à coup de pseudo-articles « informés », dans la société ivoirienne.
Le Lieutenant-colonel Gélan, lui, a présenté la Côte d’Ivoire comme un lieu idéal de transit en raison de ses capacités portuaires, pour le convoyage facile de matériels militaires destinés à la lutte contre le terrorisme, vers les autres représentations des Forces françaises. « Dans le cadre de notre mission, on fournit du matériel et des personnels à nos camarades français qui combattent avec nos camarades africains dans le dispositif Barkhane. Donc ne soyez pas étonnés si vous voyez sur les routes de Côte d’Ivoire des convois de véhicules de matériels qui débarquent au port d’Abidjan, qu’on met sur des containers et qu’on achemine plus au nord pour fournir des moyens logistiques à nos camarades sur le terrain », rassure l’intervenant.
Les Forces française en Côte d’Ivoire font aussi des actions civilo-militaires indiquent ses responsables. Elle a réalisé en 2016, 37 actions sociales dans le pays. Son effectif qui était autrefois de 450 hommes sous l’appellation Licorne, est aujourd’hui de plus de 900 hommes.
Richard Yasseu
« Il n’y a rien à cacher », a tenu à indiquer d’entrée le Colonel Jean-Luc Kountz, le commandant des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI). Selon lui, cette dénomination est venue en remplacement de la Force Licorne dont elle (FFCI) se différencie par ailleurs dans les missions. « Nous ne sommes plus l’opération Licorne. Les dispositions du traité de partenariat ont changé et les forces françaises ici n’ont aucune vocation à intervenir dans les affaires ivoiriennes. La République de Côte d’Ivoire est un Etat souverain. Sa sécurité, ses affaires politiques sont de son ressort. Elles ne sont pas du ressort de la France et encore moins des Forces armées françaises. Nous ne sommes pas là pour cela », recadre-t-il.
Mais alors pourquoi cette armée est présente en territoire ivoirien ? « Le cadre général dans lequel s’inscrit les Forces françaises en Côte d’Ivoire est celui du traité de partenariat qui unie les deux pays », répond le commandant des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI). Cette collaboration précise-t-il est « particulièrement équilibrée et se traduit par une vraie coopération dans de nombreux domaines mais surtout dans le domaine militaire ». Il révèle d’ailleurs à cet effet que les unités ivoiriennes qui sont intervenues à Grand-Bassam lors de l’attaque terroriste ont été formées par les FFCI avant d’indiquer que ce sont les instructeurs militaires français qui ont également formé « la compagnie ivoirienne qui a vocation à être projetée dans le cadre de la MINUSMA au Mali ».
Interrogé sur la prétendue sollicitation de la France par les autorités ivoiriennes lors des récentes mutineries dans le pays, le Colonel Jean-Luc Kountz coupe court. « Les Forces françaises en Côte d’Ivoire n’ont pas vocation à interférer dans les affaires ivoiriennes. Ce temps est révolu. Nous ne sommes plus Licorne. Il n’y a eu aucune sollicitation de la part du gouvernement ivoirien. Et il n’y a eu aucune directive particulière de Paris. Il n’y a eu aucun renfort qui été envoyé ici au sein des FFCI », insiste le commandant des FFCI comme pour mettre fin à ces rumeurs distillées à dose homéopathique, à coup de pseudo-articles « informés », dans la société ivoirienne.
Le Lieutenant-colonel Gélan, lui, a présenté la Côte d’Ivoire comme un lieu idéal de transit en raison de ses capacités portuaires, pour le convoyage facile de matériels militaires destinés à la lutte contre le terrorisme, vers les autres représentations des Forces françaises. « Dans le cadre de notre mission, on fournit du matériel et des personnels à nos camarades français qui combattent avec nos camarades africains dans le dispositif Barkhane. Donc ne soyez pas étonnés si vous voyez sur les routes de Côte d’Ivoire des convois de véhicules de matériels qui débarquent au port d’Abidjan, qu’on met sur des containers et qu’on achemine plus au nord pour fournir des moyens logistiques à nos camarades sur le terrain », rassure l’intervenant.
Les Forces française en Côte d’Ivoire font aussi des actions civilo-militaires indiquent ses responsables. Elle a réalisé en 2016, 37 actions sociales dans le pays. Son effectif qui était autrefois de 450 hommes sous l’appellation Licorne, est aujourd’hui de plus de 900 hommes.
Richard Yasseu