SAINTE CECILE DU VALLON. Des milliers de fidèles rendent grâce au Seigneur après tant d’années de bienfaits. Une année de grâce pour aborder de nouveaux défis pastoraux. Incursion au cœur d’une paroisse en mouvement.
La paroisse Sainte Cécile du Vallon des II Plateaux, commune de Cocody, célèbre, le dimanche 5 février 2017, ses 25 ans d’existence. Autrefois, elle était une chapelle qui dépendait de la paroisse saint Jacques des II Plateaux. Cette paroisse de « référence, moderne et en mouvement comme on l’a baptisé, a fière allure aujourd’hui. Deux grands bâtiments portent des illustres noms des cardinaux ivoiriens, à savoir Bernard Yago, Bernard Agré et Jean-Pierre Kutwà. Ils servent de bureaux des pères, de salles de catéchèse et de réunions. Parmi les bâtiments, figure également l’ancienne chapelle devenue le lieu d’exposition du saint sacrement et la grotte mariale située au fond de la cour. La célébration des 25 ans qui a pour thème : « Sainte Cécile 25 ans après, bilan et perspectives » est placée sous le double signe du souvenir et de l’évaluation. Beaucoup a été fait depuis que les différents curés se sont succédé. Chacun a apporté sa vision managériale et sa foi, en témoigne cette belle église construite avec un design fait de matériaux anciens. L’église sainte Cécile est construite avec des briques à l’état naturel, authentique et rustique sans couche de peinture. La toiture est faite de tôles ondulées légèrement en carton qui rend l’église très sonorisée et une bonne aération. Sans oublier que la charpente de l’intérieur est enchevêtrée. « En 1991, nous avons obtenu le décret d’érection de la paroisse avec la chapelle qui avait une capacité d’accueil de moins de 500 places. Nous bénéficions, à l’époque, d’une parcelle très restreinte de terrain. La partie où est bâtie l’église n’en est que l’extension. Son obtention est intervenue plus tard. Après quoi, nous avons mobilisé les moyens pour la construction de l’église. Nous avons franchi toutes ces étapes avant l’érection de sainte Cécile en paroisse et la consécration de l’église », explique Evrard Aka Agnerod, 3ème vice-président du Conseil pastoral paroissial et président du Comité de pilotage des 25 ans. « Progressivement, les constructions ont été faites avec diverses formes d’appel de fonds pour qu’en neuf ans, on puisse avoir une église comme celle que nous avons actuellement », relate-t-il. Parlant de « paroisse référence et moderne », le père curé, René Agbo Agbo, nommé en juillet 2015, a fait de ce leitmotiv une réalité vivante. « Nous ne faisons pas de longues célébrations de messe. Les homélies sur cette paroisse sont toujours écrites. Je l’ai exigé à mes vicaires. C’est ainsi que nous gagnons du temps », a expliqué le père curé. Avec ce nouveau type de contrat pastoral, les paroissiens qui viennent à la messe juste après une autre n’en sont pas gênés.
Hommages aux curés bâtisseurs !
Le père Agbo dit avoir trouvé, après sa prise de fonction, « une paroisse propre, avec des bâtiments neufs ». Pour lui, ces œuvres grandioses sont le fait de son prédécesseur, père Philibert Ako, et d’autres curés qui sont passés sur cette paroisse. Il s’agit des Pères Marcellin Kouadio, Richard Kissi, Marcel Akmel, Emmanuel Zamsoré et Siméon Atsain. Il se dit très heureux en tant que prêtre d’avoir trouvé une paroisse en pleine expansion au plan infrastructurel et spirituel. Pour lui, le seul défi qui lui reste est la poursuite des actions entreprises et la consolidation des acquis. Le père René Agbo, 35 ans de sacerdoce, a servi dans beaucoup de paroisses de l’Archidiocèse d’Abidjan. Il a formé des vicaires qui sont devenus eux aussi des curés. Concernant la relation avec ses vicaires, il affirme avoir de bons rapports avec eux. Selon lui, le respect doit être à la base de toute vie et dans le travail. Il le recommande également pour les vicaires. « Je forme mes vicaires à devenir curés. A nos réunions hebdomadaires et nous cherchons les solutions ensemble. Je n’impose rien », dit-il. Les réunions du Conseil pastoral qui se tiennent sous la houlette du premier responsable de la paroisse sont bien souvent houleuses dans certaines paroisses. Ce n’est pas le cas à sainte Cécile du Vallon. Le curé a, à l’entame de son mandat, fait savoir aux conseillers qu’ils n’ont pas à être des contre-pouvoirs pour lui. « Soyez libres de parler. Pourvu que nous retenions quelque chose de bien à la fin de nos réunions. Il arrivera des moments où vous ne comprendriez pas ma vision, qui d’ailleurs n’est pas la mienne mais plutôt celle de l’église, alors je vous rappellerai à l’ordre » se remémore-t-il avant d’ajouter : « Ainsi, les problèmes sont débattus en toute indépendance d’esprit pour le rayonnement de notre église ». Il réagissait à une question portant sur les rapports entretenus avec les conseillers et fidèles. Ce que ne contredit pas le Conseil pastoral paroissial, qui estime que les rapports qu’il entretient avec le clergé et les paroissiens sont empreints de convivialité, de fraternité et de soutien mutuel.
La pastorale du curé Agbo Agbo
Les quartiers autour de la paroisse regorgent de nombreux chrétiens nantis. Ces milliers de fidèles participent et assistent régulièrement à la messe. Ils réagissent également avec promptitude à la réalisation des travaux de l’église, indique le père curé. Par contre, il déplore le manque de relations interpersonnelles entre ces fidèles, après les messes. Avec le thème de l’année pastorale 2015-2016 : « Soyez miséricordieux comme votre Père céleste est Miséricordieux », il a développé un slogan intitulé « tuons l’indifférence ». A l’en croire, le mot miséricorde sous-entend que quelqu’un se charge de la misère de l’autre. Mais que le contraire de la miséricorde, dénonce-t-il, est l’indifférence. Les simples gestes de salutation, faits au cours de la messe, accompagnés de cette phrase « la paix du Christ », étaient presque mécaniques donc sans sincérité. « Les paroissiens se saluent maintenant, prennent le temps pour être attentionnés à leur frère ou sœur », a-t-il affirmé. Autre volet de sa pastorale, la formation axée sur la famille commence à faire son petit chemin. Les mouvements, associations et communautés nouvelles sont contraints de faire leur programme d’année sur le thème d’année pastorale. Pour la réalisation efficiente de la pastorale de sainte Cécile, les vicaires tels que les pères Mesmin Kadjo, Eric Boto et Jeannot Etienne Ayé y apportent leur expertise. L’actuel bureau du conseil en compte sept membres dont trois vice-présidents. A savoir par ordre : Bilé Diéméléou Amon Gabriel ; Désiré Mboua et Evrard Agnerod Aka.
Une paroisse en plein essor
« A ma prise de fonction, j’ai dit aux fidèles que les caisses de la paroisse ne sont pas vides. La paroisse Ste Cécile a fait de l’investissement dans le transport, les boutiques (...) Je veux entreprendre des travaux d’éclairage de l’église, l’embellissement et de commodité à la sacristie, dans la cour et à la grotte mariale. Je ne vous demande pas de l’argent, pour l’instant. Il y a de l’argent que mon prédécesseur a laissé dans le compte d’investissement ». Ces propos ont été tenus par le curé, aux paroissiens, lors de sa prise de fonction, en juillet 2015. Le crucifix du Christ dans l’église, les personnages de la crèche ont été remplacés par de plus grands par le père René Agbo. Le conseil pastoral a fait de l’investissement, son cheval de bataille, sur quelques secteurs jugés nécessaires pour développer la paroisse. Ces stratégies ont fait leurs preuves. Pour mieux aborder l’après 25 ans, le Conseil pastoral a organisé, récemment, les états généraux de la paroisse. De ce rapport, il en résulte que les chrétiens doivent avoir désormais un accès facile à l’Evangile, une participation à l’organisation des sacrements et des messes ; la présence du clergé à toutes les activités des mouvements et communautés nouvelles. Concernant les finances, le conseil a développé des modes de financement se rapportant à l’acquisition de parcelles de terrains, de construction d’écoles, d’acquisition de matériel logistique. Ces projets sont encore à l’étude, fait remarquer Aka Agnerod Evrard. Un détail important inscrit au chapitre des perspectives à court termes : l’extension et la construction d’une chapelle d’adoration. « Nos investissements pour l’instant ne nous permettent pas d’entreprendre tous nos projets de développements », souligne le 3ème vice-président du Conseil pastoral.
Des paroissiens racontent
La paroisse jubilaire a son compteur environ 20.000 fidèles catholiques. Avec la célébration de cette fête liturgique, des chrétiens se sont exprimés et ont fait des propositions sur la commémoration des 25 ans. Mme Edwige Adjobi, paroissienne depuis 12 ans, explique que 25 ans est un évènement important pour une paroisse. « Je m’en souviens, avant d’être une fidèle engagée, j’ai vu cette paroisse à ses débuts. Nous nous asseyons sur des petits bancs. L’ambition des prêtres et des habitants à vouloir en faire une grande église a pris forme. Aujourd’hui, nous célébrations les 25 ans de sainte Cécile. Quel bonheur ! » s’est réjouie dame Adjobi. Dr Noël Aka, quant à lui, est fier que la paroisse ait beaucoup évolué sur le plan humain, spirituel et physique. « Ces changements intervenus sur la paroisse sont visibles. Chaque jour, il y a de l’innovation. Chaque curé y apporte sa touche. Je suis fier de voir des prêtres travailler pour l’œuvre de Dieu et la sanctification de tout homme », constate Dr Aka. Selon lui, cette paroisse, a un esprit de famille. D’ailleurs le célèbre mot du père curé « Tuons l’indifférence », a rappelé Dr Aka, a gagné de nombreux cœurs chez les fidèles de sainte Cécile. Un autre paroissien, Jean-Philippe Touré, estime que l’organisation des 25 ans est une bonne chose à travers des activités déjà réalisées. Il a souhaité voir d’autres célébrations de jubilé qui réuniront encore de beau monde pour la « gloire de Dieu et le salut du monde ».
Par Magloire Madjessou
La paroisse Sainte Cécile du Vallon des II Plateaux, commune de Cocody, célèbre, le dimanche 5 février 2017, ses 25 ans d’existence. Autrefois, elle était une chapelle qui dépendait de la paroisse saint Jacques des II Plateaux. Cette paroisse de « référence, moderne et en mouvement comme on l’a baptisé, a fière allure aujourd’hui. Deux grands bâtiments portent des illustres noms des cardinaux ivoiriens, à savoir Bernard Yago, Bernard Agré et Jean-Pierre Kutwà. Ils servent de bureaux des pères, de salles de catéchèse et de réunions. Parmi les bâtiments, figure également l’ancienne chapelle devenue le lieu d’exposition du saint sacrement et la grotte mariale située au fond de la cour. La célébration des 25 ans qui a pour thème : « Sainte Cécile 25 ans après, bilan et perspectives » est placée sous le double signe du souvenir et de l’évaluation. Beaucoup a été fait depuis que les différents curés se sont succédé. Chacun a apporté sa vision managériale et sa foi, en témoigne cette belle église construite avec un design fait de matériaux anciens. L’église sainte Cécile est construite avec des briques à l’état naturel, authentique et rustique sans couche de peinture. La toiture est faite de tôles ondulées légèrement en carton qui rend l’église très sonorisée et une bonne aération. Sans oublier que la charpente de l’intérieur est enchevêtrée. « En 1991, nous avons obtenu le décret d’érection de la paroisse avec la chapelle qui avait une capacité d’accueil de moins de 500 places. Nous bénéficions, à l’époque, d’une parcelle très restreinte de terrain. La partie où est bâtie l’église n’en est que l’extension. Son obtention est intervenue plus tard. Après quoi, nous avons mobilisé les moyens pour la construction de l’église. Nous avons franchi toutes ces étapes avant l’érection de sainte Cécile en paroisse et la consécration de l’église », explique Evrard Aka Agnerod, 3ème vice-président du Conseil pastoral paroissial et président du Comité de pilotage des 25 ans. « Progressivement, les constructions ont été faites avec diverses formes d’appel de fonds pour qu’en neuf ans, on puisse avoir une église comme celle que nous avons actuellement », relate-t-il. Parlant de « paroisse référence et moderne », le père curé, René Agbo Agbo, nommé en juillet 2015, a fait de ce leitmotiv une réalité vivante. « Nous ne faisons pas de longues célébrations de messe. Les homélies sur cette paroisse sont toujours écrites. Je l’ai exigé à mes vicaires. C’est ainsi que nous gagnons du temps », a expliqué le père curé. Avec ce nouveau type de contrat pastoral, les paroissiens qui viennent à la messe juste après une autre n’en sont pas gênés.
Hommages aux curés bâtisseurs !
Le père Agbo dit avoir trouvé, après sa prise de fonction, « une paroisse propre, avec des bâtiments neufs ». Pour lui, ces œuvres grandioses sont le fait de son prédécesseur, père Philibert Ako, et d’autres curés qui sont passés sur cette paroisse. Il s’agit des Pères Marcellin Kouadio, Richard Kissi, Marcel Akmel, Emmanuel Zamsoré et Siméon Atsain. Il se dit très heureux en tant que prêtre d’avoir trouvé une paroisse en pleine expansion au plan infrastructurel et spirituel. Pour lui, le seul défi qui lui reste est la poursuite des actions entreprises et la consolidation des acquis. Le père René Agbo, 35 ans de sacerdoce, a servi dans beaucoup de paroisses de l’Archidiocèse d’Abidjan. Il a formé des vicaires qui sont devenus eux aussi des curés. Concernant la relation avec ses vicaires, il affirme avoir de bons rapports avec eux. Selon lui, le respect doit être à la base de toute vie et dans le travail. Il le recommande également pour les vicaires. « Je forme mes vicaires à devenir curés. A nos réunions hebdomadaires et nous cherchons les solutions ensemble. Je n’impose rien », dit-il. Les réunions du Conseil pastoral qui se tiennent sous la houlette du premier responsable de la paroisse sont bien souvent houleuses dans certaines paroisses. Ce n’est pas le cas à sainte Cécile du Vallon. Le curé a, à l’entame de son mandat, fait savoir aux conseillers qu’ils n’ont pas à être des contre-pouvoirs pour lui. « Soyez libres de parler. Pourvu que nous retenions quelque chose de bien à la fin de nos réunions. Il arrivera des moments où vous ne comprendriez pas ma vision, qui d’ailleurs n’est pas la mienne mais plutôt celle de l’église, alors je vous rappellerai à l’ordre » se remémore-t-il avant d’ajouter : « Ainsi, les problèmes sont débattus en toute indépendance d’esprit pour le rayonnement de notre église ». Il réagissait à une question portant sur les rapports entretenus avec les conseillers et fidèles. Ce que ne contredit pas le Conseil pastoral paroissial, qui estime que les rapports qu’il entretient avec le clergé et les paroissiens sont empreints de convivialité, de fraternité et de soutien mutuel.
La pastorale du curé Agbo Agbo
Les quartiers autour de la paroisse regorgent de nombreux chrétiens nantis. Ces milliers de fidèles participent et assistent régulièrement à la messe. Ils réagissent également avec promptitude à la réalisation des travaux de l’église, indique le père curé. Par contre, il déplore le manque de relations interpersonnelles entre ces fidèles, après les messes. Avec le thème de l’année pastorale 2015-2016 : « Soyez miséricordieux comme votre Père céleste est Miséricordieux », il a développé un slogan intitulé « tuons l’indifférence ». A l’en croire, le mot miséricorde sous-entend que quelqu’un se charge de la misère de l’autre. Mais que le contraire de la miséricorde, dénonce-t-il, est l’indifférence. Les simples gestes de salutation, faits au cours de la messe, accompagnés de cette phrase « la paix du Christ », étaient presque mécaniques donc sans sincérité. « Les paroissiens se saluent maintenant, prennent le temps pour être attentionnés à leur frère ou sœur », a-t-il affirmé. Autre volet de sa pastorale, la formation axée sur la famille commence à faire son petit chemin. Les mouvements, associations et communautés nouvelles sont contraints de faire leur programme d’année sur le thème d’année pastorale. Pour la réalisation efficiente de la pastorale de sainte Cécile, les vicaires tels que les pères Mesmin Kadjo, Eric Boto et Jeannot Etienne Ayé y apportent leur expertise. L’actuel bureau du conseil en compte sept membres dont trois vice-présidents. A savoir par ordre : Bilé Diéméléou Amon Gabriel ; Désiré Mboua et Evrard Agnerod Aka.
Une paroisse en plein essor
« A ma prise de fonction, j’ai dit aux fidèles que les caisses de la paroisse ne sont pas vides. La paroisse Ste Cécile a fait de l’investissement dans le transport, les boutiques (...) Je veux entreprendre des travaux d’éclairage de l’église, l’embellissement et de commodité à la sacristie, dans la cour et à la grotte mariale. Je ne vous demande pas de l’argent, pour l’instant. Il y a de l’argent que mon prédécesseur a laissé dans le compte d’investissement ». Ces propos ont été tenus par le curé, aux paroissiens, lors de sa prise de fonction, en juillet 2015. Le crucifix du Christ dans l’église, les personnages de la crèche ont été remplacés par de plus grands par le père René Agbo. Le conseil pastoral a fait de l’investissement, son cheval de bataille, sur quelques secteurs jugés nécessaires pour développer la paroisse. Ces stratégies ont fait leurs preuves. Pour mieux aborder l’après 25 ans, le Conseil pastoral a organisé, récemment, les états généraux de la paroisse. De ce rapport, il en résulte que les chrétiens doivent avoir désormais un accès facile à l’Evangile, une participation à l’organisation des sacrements et des messes ; la présence du clergé à toutes les activités des mouvements et communautés nouvelles. Concernant les finances, le conseil a développé des modes de financement se rapportant à l’acquisition de parcelles de terrains, de construction d’écoles, d’acquisition de matériel logistique. Ces projets sont encore à l’étude, fait remarquer Aka Agnerod Evrard. Un détail important inscrit au chapitre des perspectives à court termes : l’extension et la construction d’une chapelle d’adoration. « Nos investissements pour l’instant ne nous permettent pas d’entreprendre tous nos projets de développements », souligne le 3ème vice-président du Conseil pastoral.
Des paroissiens racontent
La paroisse jubilaire a son compteur environ 20.000 fidèles catholiques. Avec la célébration de cette fête liturgique, des chrétiens se sont exprimés et ont fait des propositions sur la commémoration des 25 ans. Mme Edwige Adjobi, paroissienne depuis 12 ans, explique que 25 ans est un évènement important pour une paroisse. « Je m’en souviens, avant d’être une fidèle engagée, j’ai vu cette paroisse à ses débuts. Nous nous asseyons sur des petits bancs. L’ambition des prêtres et des habitants à vouloir en faire une grande église a pris forme. Aujourd’hui, nous célébrations les 25 ans de sainte Cécile. Quel bonheur ! » s’est réjouie dame Adjobi. Dr Noël Aka, quant à lui, est fier que la paroisse ait beaucoup évolué sur le plan humain, spirituel et physique. « Ces changements intervenus sur la paroisse sont visibles. Chaque jour, il y a de l’innovation. Chaque curé y apporte sa touche. Je suis fier de voir des prêtres travailler pour l’œuvre de Dieu et la sanctification de tout homme », constate Dr Aka. Selon lui, cette paroisse, a un esprit de famille. D’ailleurs le célèbre mot du père curé « Tuons l’indifférence », a rappelé Dr Aka, a gagné de nombreux cœurs chez les fidèles de sainte Cécile. Un autre paroissien, Jean-Philippe Touré, estime que l’organisation des 25 ans est une bonne chose à travers des activités déjà réalisées. Il a souhaité voir d’autres célébrations de jubilé qui réuniront encore de beau monde pour la « gloire de Dieu et le salut du monde ».
Par Magloire Madjessou