Gagnoa - La pratique de l’excision qui consiste en une ablation partielle ou totale du clitoris et/ou des organes génitaux féminins externes, sans raison médicale, a été mise à nue et dénoncée devant une centaine d’élèves et autorités scolaires et administrative de Ouragahio (17 km de Gagnoa), par l'écrivaine ivoirienne, Aminata Traoré, auteure de l’œuvre "le couteau brûlant".
« J’ai été excisée à huit ans et c’est à 27 ans, que j’ai pu briser le mûr du silence », a révélée mercredi, Aminata Traoré lors de la cérémonie de dédicace de son oeuvre. Elle a diffusée des images « osées » devant des jeunes élèves filles et garçons, pour selon elle « choquer » l’esprit afin que tous en Côte d’Ivoire soient mobilisés contre cette pratique.
« Il ne s’agit nullement de vulgarité », a précisé l’écrivaine, lors de son exposé dans la cour du collège Saint Jacques de Ouragahio. Elle a assuré que le livre est un moyen de sensibilisation contre les mutilations génitales féminines, dont sont victimes plus de 38% des femmes en Côte d’Ivoire (2011-2012).
L’excision de type 2, avec ablation du clitoris et celle partielle ou totale des petites lèvres, est la plus répandue en Côte d’Ivoire, qui fait partie des 29 pays africains qui pratiquent les mutilations génitales féminines (MGF).
Les jeunes filles et garçons ont été invités à poursuivre la sensibilisation auprès des parents, et à dénoncer ces pratiques, en relation avec la journée mondiale de lutte contre les MGF, dont la célébration a lieu chaque 06 février.
dd/kam
« J’ai été excisée à huit ans et c’est à 27 ans, que j’ai pu briser le mûr du silence », a révélée mercredi, Aminata Traoré lors de la cérémonie de dédicace de son oeuvre. Elle a diffusée des images « osées » devant des jeunes élèves filles et garçons, pour selon elle « choquer » l’esprit afin que tous en Côte d’Ivoire soient mobilisés contre cette pratique.
« Il ne s’agit nullement de vulgarité », a précisé l’écrivaine, lors de son exposé dans la cour du collège Saint Jacques de Ouragahio. Elle a assuré que le livre est un moyen de sensibilisation contre les mutilations génitales féminines, dont sont victimes plus de 38% des femmes en Côte d’Ivoire (2011-2012).
L’excision de type 2, avec ablation du clitoris et celle partielle ou totale des petites lèvres, est la plus répandue en Côte d’Ivoire, qui fait partie des 29 pays africains qui pratiquent les mutilations génitales féminines (MGF).
Les jeunes filles et garçons ont été invités à poursuivre la sensibilisation auprès des parents, et à dénoncer ces pratiques, en relation avec la journée mondiale de lutte contre les MGF, dont la célébration a lieu chaque 06 février.
dd/kam