Bouaké (Côte d’Ivoire) - Sory Sangaré et Maïmouna Sangaré née Diallo sont deux passionnés d’aviculture qui ambitionnent de bâtir, à Takikro (un village périurbain situé à 10 km au Nord-Ouest de Bouaké) où ils ont acquis un domaine de plus de 4 hectares, une véritable industrie d’élevage de volailles d’ornement, un business encore à l’état embryonnaire en Côte d’Ivoire mais porteur d’affaires, selon eux. Portrait.
Natif du quartier Bromakotè dans la commune d’Adjamé à Abidjan (capitale économique), Sory Sangaré, 46 ans, a été pris par la passion de l’élevage dès son enfance. En effet, c’est dans ce quartier populaire essentiellement peuplé de Malinké, une ethnie du Nord de la Côte d’Ivoire qui continue de perpétuer une tradition ancestrale qui veut que chaque famille élève au moins un bélier chez elle que le petit Sangaré a piqué pour toujours le virus d’une passion démesurée pour l’élevage.
‘’Ma première bête c’était un mouton nain communément appelé mouton Baoulé, il était tellement rabougri à mes yeux que j’ai décidé de le gaffer de nourriture pour qu’il grandisse vite. C’est la mort dans l’âme que j’ai appris plus tard par un grand frère du quartier que ce mouton ne pouvait plus pousser d’un iota’’, se souvient Sory Sangaré entre deux éclats de rire.
Mais cette passion pour l’élevage en général et pour l’aviculture en particulier le jeune Sangaré va la mettre véritablement en pratique trente années plus tard. En 2009, il achète un domaine de plus de 4 hectares de superficie à l’intersection de trois villages au Nord-Ouest de Bouaké, à Savoir Konankankro, Amanikro et Takikro où il construit 6 bâtiments de 200m² chacun pour y faire de l’élevage de pondeuses et de poulets de chair.
Malheureusement pour des raisons de mauvaise gestion, l’entreprise qui avait un cheptel de plus 2000 têtes de volailles fait faillite 5 ans après son lancement.
‘’Je n’étais pas fréquent sur les lieux, donc il y avait un laisser-aller chez les manœuvres qui y travaillaient’’, explique l’homme d’affaires.
Apres avoir tiré les leçons de cette première expérience, l’entrepreneur aguerri qu’il est devenu sait désormais que vivre sur place auprès de ces animaux serait un atout appréciable pour l’avancement de son business.
Dès lors, il se met à la tâche avec le soutien de son épouse, comptable de formation pour construire sur son domaine, une résidence familiale. La famille y déménage trois ans plus tard et Mme Sangaré prend les rênes de l’entreprise pour y appliquer sa vision d’une gestionnaire de profession.
Les idées fleurissent alors de partout, le couple décide de faire venir d’Europe plusieurs noyaux d’espèces rares de volailles composées de canard, d’oies, de poules naines, de coqs, de pigeons et même de paons pour l’ornement des jardins.
Aussi, il installe une unité de fabrication d’aliments sur place. Malgré cette farouche volonté de faire redécoller leur activité, surtout concernant la mise en route d’une véritable unité de production de volailles d’ornements à grande échelle, le couple Sangaré se trouve confronter à un manque criard de financement.
‘’Au bas mot, il nous faut en ce moment un financement qui tourne autour de 30 à 50 millions FCFA pour relancer notre affaire à 95%’’, a fait savoir Sory Sangaré, ajoutant qu’on ‘’tourne en ce moment qu’avec 5% de moyens, ce qui est insuffisant pour la capacité réelle de cette entreprise’’.
‘’Nous sommes ouverts à toute discussion utile pour relancer notre ferme qui nous permettra de mettre en œuvre en plus de l’élevage de poulets traditionnels et de production d’œufs frais notre unité de production de volailles d’ornement, un marché certes embryonnaire en Côte d’Ivoire mais porteur’’, ont conclu en unissons M. et Mme Sangaré.
CK/ls
Natif du quartier Bromakotè dans la commune d’Adjamé à Abidjan (capitale économique), Sory Sangaré, 46 ans, a été pris par la passion de l’élevage dès son enfance. En effet, c’est dans ce quartier populaire essentiellement peuplé de Malinké, une ethnie du Nord de la Côte d’Ivoire qui continue de perpétuer une tradition ancestrale qui veut que chaque famille élève au moins un bélier chez elle que le petit Sangaré a piqué pour toujours le virus d’une passion démesurée pour l’élevage.
‘’Ma première bête c’était un mouton nain communément appelé mouton Baoulé, il était tellement rabougri à mes yeux que j’ai décidé de le gaffer de nourriture pour qu’il grandisse vite. C’est la mort dans l’âme que j’ai appris plus tard par un grand frère du quartier que ce mouton ne pouvait plus pousser d’un iota’’, se souvient Sory Sangaré entre deux éclats de rire.
Mais cette passion pour l’élevage en général et pour l’aviculture en particulier le jeune Sangaré va la mettre véritablement en pratique trente années plus tard. En 2009, il achète un domaine de plus de 4 hectares de superficie à l’intersection de trois villages au Nord-Ouest de Bouaké, à Savoir Konankankro, Amanikro et Takikro où il construit 6 bâtiments de 200m² chacun pour y faire de l’élevage de pondeuses et de poulets de chair.
Malheureusement pour des raisons de mauvaise gestion, l’entreprise qui avait un cheptel de plus 2000 têtes de volailles fait faillite 5 ans après son lancement.
‘’Je n’étais pas fréquent sur les lieux, donc il y avait un laisser-aller chez les manœuvres qui y travaillaient’’, explique l’homme d’affaires.
Apres avoir tiré les leçons de cette première expérience, l’entrepreneur aguerri qu’il est devenu sait désormais que vivre sur place auprès de ces animaux serait un atout appréciable pour l’avancement de son business.
Dès lors, il se met à la tâche avec le soutien de son épouse, comptable de formation pour construire sur son domaine, une résidence familiale. La famille y déménage trois ans plus tard et Mme Sangaré prend les rênes de l’entreprise pour y appliquer sa vision d’une gestionnaire de profession.
Les idées fleurissent alors de partout, le couple décide de faire venir d’Europe plusieurs noyaux d’espèces rares de volailles composées de canard, d’oies, de poules naines, de coqs, de pigeons et même de paons pour l’ornement des jardins.
Aussi, il installe une unité de fabrication d’aliments sur place. Malgré cette farouche volonté de faire redécoller leur activité, surtout concernant la mise en route d’une véritable unité de production de volailles d’ornements à grande échelle, le couple Sangaré se trouve confronter à un manque criard de financement.
‘’Au bas mot, il nous faut en ce moment un financement qui tourne autour de 30 à 50 millions FCFA pour relancer notre affaire à 95%’’, a fait savoir Sory Sangaré, ajoutant qu’on ‘’tourne en ce moment qu’avec 5% de moyens, ce qui est insuffisant pour la capacité réelle de cette entreprise’’.
‘’Nous sommes ouverts à toute discussion utile pour relancer notre ferme qui nous permettra de mettre en œuvre en plus de l’élevage de poulets traditionnels et de production d’œufs frais notre unité de production de volailles d’ornement, un marché certes embryonnaire en Côte d’Ivoire mais porteur’’, ont conclu en unissons M. et Mme Sangaré.
CK/ls
