Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le ministre ivoirien de la communication, de l'économie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, a affirmé, lundi à Abidjan, «être le premier peiné de voir des journalistes dans les liens de la détention », en référence à l’arrestation de six journalistes ivoiriens accusés de « diffusion de fausses informations ».
« En tant que ministre de la communication, je suis le premier peiné de voir des journalistes dans les liens de la détention», a déclaré le ministre Bruno Nabagné Koné lors d’une rencontre avec les responsables des organisations professionnelles des médias venues à son cabinet pour lui remettre un communiqué appelant à la mise en liberté des journalistes détenus.
« Je prends acte du document » a déclaré M. Koné, également porte-parole du gouvernement, parcourant avec ses interlocuteurs quelques articles de la loi de 2004, portant régime juridique de la presse et dont certains articles renvoie au code pénal. Dans le monde, «parler des armées est extrêmement sensible », a fait remarquer Bruno Nabagé Koné, ajoutant qu’il y a du «faux» dans les écrits des journalistes en audition à la gendarmerie.
« Nous n’en sommes qu’à une étape préliminaire de la procédure (…) Il ne faut pas à ce stade commencer à paniquer » a poursuivi le ministre de la communication, de l'économie numérique et de la Poste qui tient à la liberté de la presse.
« Cette liberté de la presse, nous allons la défendre jusqu’au bout », a-t-il rassuré. Par ailleurs, M. Koné a indiqué qu’il mettra également tout en œuvre pour que la loi respectée. Invitant les journalistes à la « responsabilité et au professionnalisme », le ministre Bruno Nabagné Koné a annoncé qu’il travaillera à faire en sorte qu’une « solution soit trouvée » à la situation de ces six journalistes.
Selon le Procureur de la République, les journalistes incriminés ont diffusé de « fausses informations et incité à la révolte des soldats» à travers leurs écrits sur la récente mutinerie des Forces spéciales d'Adiaké au Sud-Est du pays.
Auditionnés, dimanche, puis conduits dans la nuit au camp de gendarmerie d'Agban, les six journalistes , selon les dernières nouvelles, ont été à nouveau auditionnés, lundi, à la brigade de recherche puis reconduits à nouveau au camp de gendarmerie d'Agban.
Vamara Coulibaly, Gbané Yacouba, Bamba Franck Mamadou, respectivement directeurs de publication des quotidiens ''L'Inter et Soir info'', ''Le Temps'' et ‘’Notre Voie'' et leurs collaborateurs Hamadou Ziao, Jean Bedel Gnaoré et Ferdinand Bailly sont les six journalistes détenus.
PIGLB/ls
« En tant que ministre de la communication, je suis le premier peiné de voir des journalistes dans les liens de la détention», a déclaré le ministre Bruno Nabagné Koné lors d’une rencontre avec les responsables des organisations professionnelles des médias venues à son cabinet pour lui remettre un communiqué appelant à la mise en liberté des journalistes détenus.
« Je prends acte du document » a déclaré M. Koné, également porte-parole du gouvernement, parcourant avec ses interlocuteurs quelques articles de la loi de 2004, portant régime juridique de la presse et dont certains articles renvoie au code pénal. Dans le monde, «parler des armées est extrêmement sensible », a fait remarquer Bruno Nabagé Koné, ajoutant qu’il y a du «faux» dans les écrits des journalistes en audition à la gendarmerie.
« Nous n’en sommes qu’à une étape préliminaire de la procédure (…) Il ne faut pas à ce stade commencer à paniquer » a poursuivi le ministre de la communication, de l'économie numérique et de la Poste qui tient à la liberté de la presse.
« Cette liberté de la presse, nous allons la défendre jusqu’au bout », a-t-il rassuré. Par ailleurs, M. Koné a indiqué qu’il mettra également tout en œuvre pour que la loi respectée. Invitant les journalistes à la « responsabilité et au professionnalisme », le ministre Bruno Nabagné Koné a annoncé qu’il travaillera à faire en sorte qu’une « solution soit trouvée » à la situation de ces six journalistes.
Selon le Procureur de la République, les journalistes incriminés ont diffusé de « fausses informations et incité à la révolte des soldats» à travers leurs écrits sur la récente mutinerie des Forces spéciales d'Adiaké au Sud-Est du pays.
Auditionnés, dimanche, puis conduits dans la nuit au camp de gendarmerie d'Agban, les six journalistes , selon les dernières nouvelles, ont été à nouveau auditionnés, lundi, à la brigade de recherche puis reconduits à nouveau au camp de gendarmerie d'Agban.
Vamara Coulibaly, Gbané Yacouba, Bamba Franck Mamadou, respectivement directeurs de publication des quotidiens ''L'Inter et Soir info'', ''Le Temps'' et ‘’Notre Voie'' et leurs collaborateurs Hamadou Ziao, Jean Bedel Gnaoré et Ferdinand Bailly sont les six journalistes détenus.
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