La ministre ivoirienne de la Salubrité Anne Désirée Ouloto a déclaré mercredi à Abidjan qu’"il faut un véritable plan Marshall" pour le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL), après qu’elle ait été informée des réalités de fonctionnement de cette structure, à l’issue d’une réunion.
"Il faut mettre (en place) des mesures d’urgence" avec "un véritable plan Marshall" pour le CIAPOL, afin de le rendre "crédible", a affirmé Mme Ouloto qui s’est dit "surprise" de l’état des lieux de cette structure dressé par son directeur général, Colonel Martin Niagne Dibi.
Pour "2.300 installations (à inspecter en Côte d’Ivoire), le CIAPOL ne dispose que de 10 inspecteurs", selon le colonel Dibi, estimant que cela est "humainement impossible", surtout pour "l’atteindre des objectifs".
Le directeur général a révélé également que le centre qui "n’a pas (assez) de personnel qualifié (cinq ou six cadres), éprouve diverses difficultés structurelles, logistiques, financières et manque de "laboratoires équipés" pour des analyses, surtout "urgentes". Ce qui "l’oblige à sous-traiter".
"Je ne m’attendais pas à un tel tableau", s’est émue Anne Ouloto qui a jugé cette situation "inadmissible".
"Il faut redynamiser et donner toute sa force au CIAPOL", a dit la ministre pour qui "ne pas avoir d’instrument de veille environnemental (...) efficace qui soit capable de donner des données fiables" à la Côte d’Ivoire ne cadre pas avec la politique environnementale du gouvernement, notamment en matière de salubrité.
Anne Ouloto a donc "décidé de faire de la délocalisation" du CIAPOL son "premier combat", estimant que ce centre, annexe du ministère ivoirien de la Salubrité "n’a rien à faire à la rue du commerce (Plateau, centre des affaires), au milieu des commerçants".
Organe public de surveillance environnementale en Côte d’Ivoire, le CIAPOL a été la première structure étatique à avoir effectué en Août 2006 des analyses d’échantillons, suite au déversement à Abidjan, des déchets toxiques par le pétrolier panaméen : Probo Koala, ayant fait officiellement 17 morts et 34.400 empoisonnements.
ATI avec Michèle IRIE
"Il faut mettre (en place) des mesures d’urgence" avec "un véritable plan Marshall" pour le CIAPOL, afin de le rendre "crédible", a affirmé Mme Ouloto qui s’est dit "surprise" de l’état des lieux de cette structure dressé par son directeur général, Colonel Martin Niagne Dibi.
Pour "2.300 installations (à inspecter en Côte d’Ivoire), le CIAPOL ne dispose que de 10 inspecteurs", selon le colonel Dibi, estimant que cela est "humainement impossible", surtout pour "l’atteindre des objectifs".
Le directeur général a révélé également que le centre qui "n’a pas (assez) de personnel qualifié (cinq ou six cadres), éprouve diverses difficultés structurelles, logistiques, financières et manque de "laboratoires équipés" pour des analyses, surtout "urgentes". Ce qui "l’oblige à sous-traiter".
"Je ne m’attendais pas à un tel tableau", s’est émue Anne Ouloto qui a jugé cette situation "inadmissible".
"Il faut redynamiser et donner toute sa force au CIAPOL", a dit la ministre pour qui "ne pas avoir d’instrument de veille environnemental (...) efficace qui soit capable de donner des données fiables" à la Côte d’Ivoire ne cadre pas avec la politique environnementale du gouvernement, notamment en matière de salubrité.
Anne Ouloto a donc "décidé de faire de la délocalisation" du CIAPOL son "premier combat", estimant que ce centre, annexe du ministère ivoirien de la Salubrité "n’a rien à faire à la rue du commerce (Plateau, centre des affaires), au milieu des commerçants".
Organe public de surveillance environnementale en Côte d’Ivoire, le CIAPOL a été la première structure étatique à avoir effectué en Août 2006 des analyses d’échantillons, suite au déversement à Abidjan, des déchets toxiques par le pétrolier panaméen : Probo Koala, ayant fait officiellement 17 morts et 34.400 empoisonnements.
ATI avec Michèle IRIE