Yamoussoukro - Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Raymonde Goudou Coffie, a interpellé mercredi à Yamoussoukro, les responsables des pharmacies publiques sur leur mauvaise gestion des médicaments, leur demandant de cesser de faire des vacations ou de l’assistanat dans d’autres pharmacies privées pour des « peccadilles » au détriment de leur travail.
« On gâte le nom du système pour des peccadilles de 200 à 300 FCFA et on escroque des gens qui n’ont pas les moyens de se soigner. Il faut qu’on arrête, je ne veux plus entendre parler. Le premier qu’on chope, je le sors du système et il ne pourra plus s’installer », a prévenu Dr Raymonde Goudou Coffie lors du rencontre d’échanges avec les directeurs départementaux et régionaux de la Santé de l’Hygiène publique.
Elle a également dénoncé l’achat des médicaments par les pharmaciens dans d’autres sociétés en délaissant la nouvelle Pharmacie de la santé publique pour des pourcentages, l’augmentation du prix des produits de 30% voire 300% dans les pharmacies des hôpitaux par rapport au prix normal et surtout la vente des médicaments de la gratuité ciblée.
« Nous avons prêté serment, on n’a pas le droit de rentrer dans certaines considérations », a rappelé le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique avant d’exhorter les directeurs départementaux et régionaux, et surtout les responsables des pharmacies des hôpitaux publiques à faire leur travail avec conscience.
nam/kp
« On gâte le nom du système pour des peccadilles de 200 à 300 FCFA et on escroque des gens qui n’ont pas les moyens de se soigner. Il faut qu’on arrête, je ne veux plus entendre parler. Le premier qu’on chope, je le sors du système et il ne pourra plus s’installer », a prévenu Dr Raymonde Goudou Coffie lors du rencontre d’échanges avec les directeurs départementaux et régionaux de la Santé de l’Hygiène publique.
Elle a également dénoncé l’achat des médicaments par les pharmaciens dans d’autres sociétés en délaissant la nouvelle Pharmacie de la santé publique pour des pourcentages, l’augmentation du prix des produits de 30% voire 300% dans les pharmacies des hôpitaux par rapport au prix normal et surtout la vente des médicaments de la gratuité ciblée.
« Nous avons prêté serment, on n’a pas le droit de rentrer dans certaines considérations », a rappelé le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique avant d’exhorter les directeurs départementaux et régionaux, et surtout les responsables des pharmacies des hôpitaux publiques à faire leur travail avec conscience.
nam/kp