Mesdames et messieurs les présidents de fédérations,
Mesdames et messieurs de la presse,
Chers amis sportifs,
Le 22 décembre 2014, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé, par l’adoption de la loi n°2014/856, d’accompagner le sport ivoirien dans sa quête de nouveaux modes de gouvernance, d’organisation et de financement.
Depuis 2015, nous essayons ensemble, d’anticiper sur ces questions importantes du processus de professionnalisation du sport en vue de nous adapter progressivement à ce nouveau mode de gouvernance qui s’impose, désormais à nous.
A cet effet, nous avons, à notre niveau, initie certaines réformes dont la mise en place du cadre permanent de dialogue, la communication globale et unique en conseil des ministres concernant le financement des compétitions internationales.
En 2016, sur 11 décrets d’application de la loi sur le sport, 10 ont été élaborés dont 6 déjà adoptes en conseil des ministres.
Il s’agit :
• Du décret fixant les conditions d’octroi, de suspension et de retrait de l’agrément aux associations sportives, aux fédérations sportives, aux groupements sportifs et aux sociétés sportives,
• Du décret relatif aux modalités de la délégation de pouvoirs aux fédérations sportives,
• Du décret fixant les conditions d’octroi, de renouvellement et de retrait d’agrément aux centres de formation sportive,
• Du décret portant sur les modalités d’inscription, de suspension et de retrait de la liste d’athlètes de haut niveau,
• Du décret fixant le contenu et les mentions obligatoires de la convention-type à laquelle devra se conformer la convention d’objectifs pluriannuels signée entre l’état et les fédérations sportives,
• Décret fixant le seuil permettant de nommer un commissaire aux comptes.
La mise en application effective de ces décrets permettra, j’en suis sûr, de résoudre en partie nos difficultés actuelles.
C’est pourquoi, j’invite chacun, en ce qui le concerne, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour une mise à niveau dans les délais prévus par les différents décrets.
L’année 2017 se présente comme l’année de l’achèvement de l’édification du dispositif légal et règlementaire du sport en Côte d’Ivoire mais surtout l’année de la sensibilisation de tous les acteurs du mouvement sportif.
En effet, convaincu que la loi ne s’applique aisément que quand les sujets de droit en sont pénètres aussi bien de l’esprit que de la lettre, j’ai instruit mes collaborateurs de tout mettre en œuvre pour que cette année, nous puissions régulièrement nous retrouver afin de porter la réflexion sur les dispositions de la loi sur le sport et des décrets pris pour son application.
C’est à partir de là, lorsque nous aurons tous été sensibilises, qu’en 2018, commencera la mise en application effective de tout l’arsenal juridique régissant le sport en Côte d’Ivoire.
Mesdames et messieurs,
Si le ministère des sports et des loisirs, a décidé d’accélérer le processus de la mise en place de cette nouvelle culture de gestion administrative et financière du sport, c’est parce qu’il était indispensable pour nous d’implémenter aux fédérations un fonctionnement objectif ; dans un souci, de performance, de clarté, d’efficacité et d’efficience.
En ce début d’année 2017, au moment où le contexte social et économique demande des efforts de cohésion de la part de tous, il était plus qu’important d’aborder ces questions avec le mouvement sportif, dans un cadre formel; d’où l’organisation de cet atelier qui nous réunit aujourd’hui.
Le présent atelier est un cadre d’évaluation : évaluation de la politique de la communication globale et unique en conseil des ministres adoptée 2016 mais surtout évaluation de la performance des fédérations sportives bénéficiaires des dotations financières de l’état dans le cadre des compétitions internationales.
Il s’agit pour le ministère des sports et des loisirs tente d’évaluer sa propre capacité d’adaptation face aux évolutions économiques, aux nouveaux défis sportifs et aux mutations opérées dans le monde.
Des changements rapides qui impactent non seulement les fédérations sportives ainsi que leur mode de gestion, mais aussi le soutien apporte aux athlètes de haut niveau et surtout le financement des compétitions internationales.
En pareille circonstance, il est nécessaire que les acteurs du milieu soient en mesure de rénover leur gouvernance sur les bases d’efficacité et de cohérence; de projets sportifs pertinents ; de mobilisation de ressources additionnelles etc.
Pour le mouvement sportif, ces évolutions sont indispensables pour maintenir de manière durable le lien avec l’état. En clair, il s’agit de « rester dans le guidon » de la professionnalisation du sport.
Ce qui ne signifie aucunement perdre son indépendance, mais au contraire, prendre acte de l’indispensable relation entre les fédérations sportives et l’état, et prévoir un nouveau cheminement conjoint pour limiter les effets néfastes de la réforme, notamment sur le plan du financement des compétitions internationales et des grands évènements sportifs.
J’espère qu’au cours de cette rencontre, nos expériences respectives et nos réflexions croisées nous permettront de dissiper les difficultés liées au financement des compétitions internationales afin de tracer les esquisses d’un nouveau modèle de développement du sport ivoirien a travers, bien attendu, un modèle ambitieux, innovant mais toujours porteur de solidarité et de partage.
Avant de terminer ce mot d’ouverture, il me plait de remercier et féliciter encore une fois les présidents des fédérations sportives pour avoir contribué, par des résultats éclatants, au rayonnement de la Côte d’Ivoire et à l’apaisement du climat social en 2016.
C’est également le lieu pour moi de présenter mes vœux à tous ici présents dans cette salle.
2016 a été une année particulièrement fructueuse pour le sport en Côte d’Ivoire.
Au-delà des résultats sportifs que nous connaissons tous, nous avons réussi à réaliser un grand nombre de projets et d’actions aussi bien collectifs qu’individuels. Sans votre action travailleuse et votre investissement au quotidien, jamais ces projets n’auraient pu être réalisés. Soyez rassures que votre engagement est précieux et apprécié à sa juste valeur.
Je reste persuadé que l’année 2017 sera une année de défis car les ivoiriens sont de plus en plus exigeants. Par les résultats tangibles obtenus, nous avons su montrer que le sport est un facteur de réconciliation, de cohésion et d’intégration sociale.
Nous avons donc l’obligation morale de ne pas décevoir ces milliers d’ivoiriens qui nous témoignent leur confiance et leur admiration.
Je vous souhaite de fructueux travaux quant aux sujets qui vont être débattus. Les résultats satisfaisants du sport ivoirien au niveau international dépendront de l’implication effective d’un mouvement sportif qui est déterminé à faire des efforts pour une gestion transparente des ressources de l’état mises à disposition pour les compétitions internationales.
C’est sur cette note d’espoir que je déclare ouverts les travaux de l’atelier d’information sur la gestion des compétitions internationales.
Je vous remercie !
Mesdames et messieurs de la presse,
Chers amis sportifs,
Le 22 décembre 2014, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé, par l’adoption de la loi n°2014/856, d’accompagner le sport ivoirien dans sa quête de nouveaux modes de gouvernance, d’organisation et de financement.
Depuis 2015, nous essayons ensemble, d’anticiper sur ces questions importantes du processus de professionnalisation du sport en vue de nous adapter progressivement à ce nouveau mode de gouvernance qui s’impose, désormais à nous.
A cet effet, nous avons, à notre niveau, initie certaines réformes dont la mise en place du cadre permanent de dialogue, la communication globale et unique en conseil des ministres concernant le financement des compétitions internationales.
En 2016, sur 11 décrets d’application de la loi sur le sport, 10 ont été élaborés dont 6 déjà adoptes en conseil des ministres.
Il s’agit :
• Du décret fixant les conditions d’octroi, de suspension et de retrait de l’agrément aux associations sportives, aux fédérations sportives, aux groupements sportifs et aux sociétés sportives,
• Du décret relatif aux modalités de la délégation de pouvoirs aux fédérations sportives,
• Du décret fixant les conditions d’octroi, de renouvellement et de retrait d’agrément aux centres de formation sportive,
• Du décret portant sur les modalités d’inscription, de suspension et de retrait de la liste d’athlètes de haut niveau,
• Du décret fixant le contenu et les mentions obligatoires de la convention-type à laquelle devra se conformer la convention d’objectifs pluriannuels signée entre l’état et les fédérations sportives,
• Décret fixant le seuil permettant de nommer un commissaire aux comptes.
La mise en application effective de ces décrets permettra, j’en suis sûr, de résoudre en partie nos difficultés actuelles.
C’est pourquoi, j’invite chacun, en ce qui le concerne, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour une mise à niveau dans les délais prévus par les différents décrets.
L’année 2017 se présente comme l’année de l’achèvement de l’édification du dispositif légal et règlementaire du sport en Côte d’Ivoire mais surtout l’année de la sensibilisation de tous les acteurs du mouvement sportif.
En effet, convaincu que la loi ne s’applique aisément que quand les sujets de droit en sont pénètres aussi bien de l’esprit que de la lettre, j’ai instruit mes collaborateurs de tout mettre en œuvre pour que cette année, nous puissions régulièrement nous retrouver afin de porter la réflexion sur les dispositions de la loi sur le sport et des décrets pris pour son application.
C’est à partir de là, lorsque nous aurons tous été sensibilises, qu’en 2018, commencera la mise en application effective de tout l’arsenal juridique régissant le sport en Côte d’Ivoire.
Mesdames et messieurs,
Si le ministère des sports et des loisirs, a décidé d’accélérer le processus de la mise en place de cette nouvelle culture de gestion administrative et financière du sport, c’est parce qu’il était indispensable pour nous d’implémenter aux fédérations un fonctionnement objectif ; dans un souci, de performance, de clarté, d’efficacité et d’efficience.
En ce début d’année 2017, au moment où le contexte social et économique demande des efforts de cohésion de la part de tous, il était plus qu’important d’aborder ces questions avec le mouvement sportif, dans un cadre formel; d’où l’organisation de cet atelier qui nous réunit aujourd’hui.
Le présent atelier est un cadre d’évaluation : évaluation de la politique de la communication globale et unique en conseil des ministres adoptée 2016 mais surtout évaluation de la performance des fédérations sportives bénéficiaires des dotations financières de l’état dans le cadre des compétitions internationales.
Il s’agit pour le ministère des sports et des loisirs tente d’évaluer sa propre capacité d’adaptation face aux évolutions économiques, aux nouveaux défis sportifs et aux mutations opérées dans le monde.
Des changements rapides qui impactent non seulement les fédérations sportives ainsi que leur mode de gestion, mais aussi le soutien apporte aux athlètes de haut niveau et surtout le financement des compétitions internationales.
En pareille circonstance, il est nécessaire que les acteurs du milieu soient en mesure de rénover leur gouvernance sur les bases d’efficacité et de cohérence; de projets sportifs pertinents ; de mobilisation de ressources additionnelles etc.
Pour le mouvement sportif, ces évolutions sont indispensables pour maintenir de manière durable le lien avec l’état. En clair, il s’agit de « rester dans le guidon » de la professionnalisation du sport.
Ce qui ne signifie aucunement perdre son indépendance, mais au contraire, prendre acte de l’indispensable relation entre les fédérations sportives et l’état, et prévoir un nouveau cheminement conjoint pour limiter les effets néfastes de la réforme, notamment sur le plan du financement des compétitions internationales et des grands évènements sportifs.
J’espère qu’au cours de cette rencontre, nos expériences respectives et nos réflexions croisées nous permettront de dissiper les difficultés liées au financement des compétitions internationales afin de tracer les esquisses d’un nouveau modèle de développement du sport ivoirien a travers, bien attendu, un modèle ambitieux, innovant mais toujours porteur de solidarité et de partage.
Avant de terminer ce mot d’ouverture, il me plait de remercier et féliciter encore une fois les présidents des fédérations sportives pour avoir contribué, par des résultats éclatants, au rayonnement de la Côte d’Ivoire et à l’apaisement du climat social en 2016.
C’est également le lieu pour moi de présenter mes vœux à tous ici présents dans cette salle.
2016 a été une année particulièrement fructueuse pour le sport en Côte d’Ivoire.
Au-delà des résultats sportifs que nous connaissons tous, nous avons réussi à réaliser un grand nombre de projets et d’actions aussi bien collectifs qu’individuels. Sans votre action travailleuse et votre investissement au quotidien, jamais ces projets n’auraient pu être réalisés. Soyez rassures que votre engagement est précieux et apprécié à sa juste valeur.
Je reste persuadé que l’année 2017 sera une année de défis car les ivoiriens sont de plus en plus exigeants. Par les résultats tangibles obtenus, nous avons su montrer que le sport est un facteur de réconciliation, de cohésion et d’intégration sociale.
Nous avons donc l’obligation morale de ne pas décevoir ces milliers d’ivoiriens qui nous témoignent leur confiance et leur admiration.
Je vous souhaite de fructueux travaux quant aux sujets qui vont être débattus. Les résultats satisfaisants du sport ivoirien au niveau international dépendront de l’implication effective d’un mouvement sportif qui est déterminé à faire des efforts pour une gestion transparente des ressources de l’état mises à disposition pour les compétitions internationales.
C’est sur cette note d’espoir que je déclare ouverts les travaux de l’atelier d’information sur la gestion des compétitions internationales.
Je vous remercie !