Abidjan – La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, a approuvé, jeudi, à Abidjan, les suggestions du volet consacré à l’éducation du 4ème rapport de la Banque mondiale sur l’état de l’économie ivoirienne en ce qui concerne, notamment, l’urgence d’un changement de comportement des différents acteurs pour améliorer la qualité et les performances du système éducatif ivoirien.
« Ce rapport est un baromètre de notre action. Il est riche des perspectives pour améliorer notre système. Imprégnez-vous de ses recommandations qui sont importantes, surtout en ce qui concerne le changement de comportement », a-t-elle lancé aux directeurs régionaux, départementaux, inspecteurs et différents responsables de son département, lors d’un atelier de restitution des résultats de l’étude, au Centre national des matériels scientifiques (CNMS), à Cocody.
« Faites les contrôles, assurez l’encadrement, le suivi et appliquez les sanctions en vous appuyant sur les préfets et sous-préfets », a-t-elle poursuivi.
Présentant les résultats de l’étude, l’expert de la Banque mondiale, André Francis N’Dem, a relevé « le poids excessif des dépenses salariales », l’insuffisance des équipements et ressources pédagogiques, appelé à « revoir les subventions aux écoles privées » et à un changement de comportement par « une volonté commune, un nouveau contrat social pour garantir un avenir meilleur aux générations futures ».
L’étude constate qu’en 2016, l’État ivoirien a consacré près de 5 % du PIB au secteur éducatif, ce qui le place parmi les pays du continent africain qui dépensent le plus en matière d’éducation. Elle pointe toutefois la faible performance des élèves ivoiriens par rapport à la moyenne africaine, a fortiori les pays émergents. Elle note par exemple que les adolescents ne fréquentent pas assez l’école, avec des taux d’abandon et de redoublement élevés, et de nombreux élèves ne sachant pas encore lire et compter convenablement à la fin du primaire.
Le rapport suggère trois pistes de réformes qui pourraient être explorées par les autorités dans leur effort d’améliorer les résultats du système éducatif national. Ces trois pistes partent du principe que pour être efficaces, les réformes doivent s’attaquer aux principales catégories de dépenses de l’État, c’est-à-dire aux salaires des enseignants, aux subventions versées aux écoles privées, et aux frais administratifs et d’équipements.
(AIP)
aaa/fmo
« Ce rapport est un baromètre de notre action. Il est riche des perspectives pour améliorer notre système. Imprégnez-vous de ses recommandations qui sont importantes, surtout en ce qui concerne le changement de comportement », a-t-elle lancé aux directeurs régionaux, départementaux, inspecteurs et différents responsables de son département, lors d’un atelier de restitution des résultats de l’étude, au Centre national des matériels scientifiques (CNMS), à Cocody.
« Faites les contrôles, assurez l’encadrement, le suivi et appliquez les sanctions en vous appuyant sur les préfets et sous-préfets », a-t-elle poursuivi.
Présentant les résultats de l’étude, l’expert de la Banque mondiale, André Francis N’Dem, a relevé « le poids excessif des dépenses salariales », l’insuffisance des équipements et ressources pédagogiques, appelé à « revoir les subventions aux écoles privées » et à un changement de comportement par « une volonté commune, un nouveau contrat social pour garantir un avenir meilleur aux générations futures ».
L’étude constate qu’en 2016, l’État ivoirien a consacré près de 5 % du PIB au secteur éducatif, ce qui le place parmi les pays du continent africain qui dépensent le plus en matière d’éducation. Elle pointe toutefois la faible performance des élèves ivoiriens par rapport à la moyenne africaine, a fortiori les pays émergents. Elle note par exemple que les adolescents ne fréquentent pas assez l’école, avec des taux d’abandon et de redoublement élevés, et de nombreux élèves ne sachant pas encore lire et compter convenablement à la fin du primaire.
Le rapport suggère trois pistes de réformes qui pourraient être explorées par les autorités dans leur effort d’améliorer les résultats du système éducatif national. Ces trois pistes partent du principe que pour être efficaces, les réformes doivent s’attaquer aux principales catégories de dépenses de l’État, c’est-à-dire aux salaires des enseignants, aux subventions versées aux écoles privées, et aux frais administratifs et d’équipements.
(AIP)
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