Les conducteurs de motos-taxis protestent contre les tracasseries routières depuis mardi, en observant un arrêt de travail. Toutefois, les autorités étant incapables de trouver une solution, les conducteurs menacent de bloquer toutes les activités de la ville. «Nous observons un arrêt de travail afin de bien nous organiser. Nous déplorons l’acharnement des forces de l’ordre chargées du contrôle sur les routes reliant les grands villages et grands campements de la sous-préfecture. Nous payons par barrage la somme de 1000 frs à l’aller et au retour, cela parce que la plupart d’entre nous ne disposent pas de pièces afférentes à nos engins. Nous sommes toujours en négociation avec les forces de l’ordre afin de pouvoir reprendre le travail. Mais là où le bas blesse, c’est qu’il y a une nouvelle équipe chaque semaine. Pour cet arrêt que nous observons, nous avons sollicité la médiation des chefs traditionnels, de communautés et de quartiers de Mahapleu», a confié Sanogo Yacouba, président du Collectif des conducteurs de motos taxis que nous avons rencontré à la gare. Même s’ils se disent disposé à reprendre le service, ces conducteurs menaçaient de bloquer toutes les activités de la ville à partir de mercredi dernier. «Nous sommes entièrement disposés à régulariser nos engins afin de continuer de rendre service à nos parents. Mais nous souhaitons qu’il nous soit accordé un peu de temps afin de travailler pour pouvoir le faire», a terminé le président des conducteurs de motos taxis.
P.G.
P.G.