Séguéla - En 2016, les feux de brousse ont entraîné des pertes matérielles dont le préjudice financier se chiffre à près de 204 milliards de francs CFA, a révélé samedi, le directeur général des Eaux et Forêts, le colonel Soro Yamani.
Représentant le ministre de tutelle Issa Coulibaly à la 21ème Journée nationale de lutte contre ce phénomène à Sifié, une commune située à une trentaine de kilomètres de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou), le colonel Soro a souligné que l’année dernière, la situation a été particulièrement difficile pour les populations rurales.
"L’on a enregistré près de 15 000 ha de cultures agricoles ravagés, 10 villages atteints par les flammes avec 200 cases brûlées", a-t-il énuméré, en présence de tout le corps préfectoral du Worodougou conduit par le préfet Benjamin Efolly.
En sus, 11 000 ha de forêt sont partis en flamme ainsi que quatre scieries à Divo, Gagnoa et Guiglo, engendrant la mise au chômage technique du personnel de ces unités industrielles. Outre ces dégâts matériels, 17 personnes ont perdu la vie de par les feux de brousse. Pour cette année, "un feu non contrôlé a tué deux enfants de cinq et six ans dans la sous-préfecture de Séguélon le 4 février", a-t-il ajouté.
"Le feu dont l’utilité n’est plus à prouver. Le feu, source d’énergie, peut, lorsqu’il est mal contrôlé, se transformer en une véritable machine de destruction avec des conséquences dramatiques", a, pour sa part, prévenu le directeur régional des Eaux et Forêts, le commandant Otchoumou Venance. Il a fait cas du ravage de 178 ha d’anacarde, 71 ha de café-cacao et 70 ha d’hévéa par les flammes.
Cette année, la Journée nationale de lutte contre les feux de brousse s’est déroulée sous le thème ‘’Vaincre les feux de brousse, un défi pour chacun, un devoir pour tous’’.
(AIP)
kkp/cmas
Représentant le ministre de tutelle Issa Coulibaly à la 21ème Journée nationale de lutte contre ce phénomène à Sifié, une commune située à une trentaine de kilomètres de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou), le colonel Soro a souligné que l’année dernière, la situation a été particulièrement difficile pour les populations rurales.
"L’on a enregistré près de 15 000 ha de cultures agricoles ravagés, 10 villages atteints par les flammes avec 200 cases brûlées", a-t-il énuméré, en présence de tout le corps préfectoral du Worodougou conduit par le préfet Benjamin Efolly.
En sus, 11 000 ha de forêt sont partis en flamme ainsi que quatre scieries à Divo, Gagnoa et Guiglo, engendrant la mise au chômage technique du personnel de ces unités industrielles. Outre ces dégâts matériels, 17 personnes ont perdu la vie de par les feux de brousse. Pour cette année, "un feu non contrôlé a tué deux enfants de cinq et six ans dans la sous-préfecture de Séguélon le 4 février", a-t-il ajouté.
"Le feu dont l’utilité n’est plus à prouver. Le feu, source d’énergie, peut, lorsqu’il est mal contrôlé, se transformer en une véritable machine de destruction avec des conséquences dramatiques", a, pour sa part, prévenu le directeur régional des Eaux et Forêts, le commandant Otchoumou Venance. Il a fait cas du ravage de 178 ha d’anacarde, 71 ha de café-cacao et 70 ha d’hévéa par les flammes.
Cette année, la Journée nationale de lutte contre les feux de brousse s’est déroulée sous le thème ‘’Vaincre les feux de brousse, un défi pour chacun, un devoir pour tous’’.
(AIP)
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