En République Démocratique du Congo, les évêques frappent par leur audace, et demeurent influents sur le paysage politique de leur pays. Ils jouent à l’arbitrage entre le président Joseph Kabila qui, constitutionnellement n’a plus la légitimité pour gouverner, et l’opposition politique qui demande une transition, avant la prochaine élection présidentielle. Mais, depuis plusieurs semaines, la ‘’technique’’ des évêques pour convaincre Joseph Kabila ne ‘’marche’’ pas. Et aujourd’hui, la République Démocratique du Congo est sous les feux de l’actualité. Une actualité ‘’brulante’’, qui fait tourner les regards de tous les spécialistes et experts de la démocratie vers la République Démocratique du Congo. En panne ? Certainement. Les évêques de Kinshasa ont fait beaucoup de bruits . Ils ont attiré le regard du monde religieux sur ce pays des grands lacs où ils jouent leurs réputations spirituelles , pour venir à bout des ‘’démons’’ de Kinshasa. Mais depuis quelques semaines, les évêques face à l’assaut de la crise politique semblent donner des signes de faiblesse et d'essoufflement . Surtout face à Joseph Kabila qui, joue le temps contre la ‘’montre’’ constitutionnelle. Parce que tout simplement Joseph Kabila n’est plus ‘’légitime’’ au palais présidentiel de Kinshasa, depuis deux mois. Mais à chaque étape de la négociation, les évêques trouvent ‘’porte close’’ou ruse face à Joseph Kabila. Dans tous les cas, les experts de la ‘’maldémocratie’’ voient un ‘’glissement’’ de Josep Kabila vers un troisième mandat. Et, en la matière, les évêques peinent à s’imposer à la majorité présidentielle à Kinshasa. Le dialogue initié par les évêques, semble s’enliser avec la mort de Etienne Tishekedi, président du comité interpartis politique. Un autre séisme politique que les évêques de Kinshasa doivent savoir gérer. Entre faire émerger des hommes politiques soucieux du bien-être général , et trouver une solution à la crise congolaise, les évêques congolais se sont lancés dans une coûteuse course morale. Une image trop spirituelle. Autant que les évêques n’abandonnent pas leur combat pour soulager les congolais. De loin, la scène apparaît cacophonique aujourd’hui. Au même moment, Joseph Kabila s’éloigne de la réflexion. Il a choisi la lenteur pour piéger les évêques. Une situation qui transporte l’Eglise dans un ‘’bruit pour rien’’. Regardez : l’obtention d’une signature définitive de l’accord par Joseph Kabila est introuvable. Devant cette frilosité, les évêques doivent taper sur la table. Et à peu près au même moment, signifier à Joseph Kabila, que son attitude de ‘’braquage’’ de la cause commune de tous les congolais, tend à montrer ses limites… Qu’il n’était pas du tout un modèle, et surtout de chef d’État , garant de toutes les institutions républicaines du pays. Autrement les évêques vont toujours tâtonner, et faire du bruit pour rien. En entendant, la République Démocratique du Congo va vers un ‘’État précaire’’, où seuls, auront la responsabilité de la gouvernance , des hommes qui ne respectent rien. Ni l’État Congolais, ni ses institutions républicaines.
Pauvre République Démocratique du Congo !!!
Ben Ismaël
Pauvre République Démocratique du Congo !!!
Ben Ismaël