Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko a procédé ce lundi à l’ouverture solennelle de la Conférence scientifique sur la prévention et le traitement des troubles liés aux addictions aux drogues en Afrique de l’Ouest.
Cette conférence, à l’initiative du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), réunira pendant 2 jours une soixantaine de chercheurs, d’universitaires, de responsables de structures sanitaires, de spécialistes de la prévention et du traitement des addictions ainsi que des responsables de la lutte anti-drogue, autour des derniers résultats de la recherche scientifique relatifs aux troubles causés par les substances illicites
Le ministre Hamed Bakayoko a indiqué qu’il s’agira au cours de cette conférence, d’aborder la question de la drogue dans son aspect scientifique porté essentiellement sur la prévention et le traitement des addictions aux drogues qui constituent des composantes majeures des stratégies de réduction de la demande de drogues, mais également une réponse rationnelle face aux conséquences néfastes qui en découlent.
« Les troubles liés à l’usage des drogues représentent un défi à grande échelle pour la santé publique ainsi qu’un problème de développement et de sécurité, tant pour les pays industrialisés que pour ceux en voie de développement », a affirmé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Poursuivant son intervention, Hamed Bakayoko a argué que « l’avènement des drogues de synthèses dans les pays d’Afrique de l’Ouest, en plus du cannabis, de la cocaïne et des opiacés fait d’avantage peser une menace grave sur la santé des populations et reste une cause de la propagation du VIH/SIDA ». Avant de finir, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a sollicité un appui conséquent des partenaires pour l’écriture d’un plan national intégré de lutte contre la drogue dont doit se doter la Côte d’Ivoire.
La ministre ivoirienne de la Santé et de l’Hygiène publique, Raymonde Goudou-Coffie a remercié les organisateurs de ladite conférence pour avoir porté leur choix sur la Côte d’Ivoire pour l’abriter. La ministre a expliqué brièvement les actions entreprises par la Côte d’Ivoire dans le cadre de la lutte contre les médicaments illicites appelés communément médicaments de rue. Selon la ministre, 8% des consommateurs de drogue dans la banlieue abidjanaise sont des élèves. Quand 4% des malades hospitalisés en psychiatrie sont des addicts à la drogue. Raymonde Goudou-Coffie a saisi la tribune de la conférence pour lancer un appel à une collaboration plus soutenue entre les Etats et les organismes internationaux dans la lutte contre la drogue et les médicaments illicites.
La rencontre d’Abidjan marque un tournant important dans la mise en œuvre du Plan d’action de la CEDAO en ce qu’elle constitue la première rencontre du genre en Afrique depuis la Session spéciale de l’Assemblée Générale des Nations Unies (UNGASS) sur le problème mondial des drogues tenue en avril 2016.
Cette conférence poursuit comme objectif général « le partage des connaissances, des bonnes pratiques et des résultats récents de la recherche sur les questions d’abus de drogues », il s’agit aussi de « promouvoir des stratégies, des politiques et des initiatives fondées sur des données probantes». La rencontre d’Abidjan offre donc aux experts l’opportunité d’échanger sur l’épidémiologie de la consommation de drogues en Afrique de l’Ouest pour rendre plus efficaces les actions de prévention et de traitement.
Selon Pierre Lapaque, Représentant régional de l’ONUDC : « La rencontre d’Abidjan est une étape majeure dans la mise en œuvre des stratégies de réduction de la demande drogue en relation avec les conventions internationales ».
Les troubles liés à l’usage de substances psychoactives constituent un défi de santé publique au niveau mondial avec des conséquences négatives sur la sécurité et le développement des pays africains. Cependant dans le but de favoriser un meilleur accès à la santé des personnes souffrant de troubles liés à l’abus des drogues, d’autres approches moins répressives, fondées sur la santé publique et les droits de l’homme, intègrent les soins palliatifs, le soulagement de la douleur et le traitement de substitution aux opiacés.
L’ONUDC a consacré une partie de ses efforts d’assistance technique aux Etats à un plaidoyer afin que les troubles liés à l’usage de drogues, notamment la dépendance, soient reconnus comme un problème de santé pouvant déboucher sur des maladies chroniques. A cet égard, l’objectif est de promouvoir une démarche scientifique ; ce qui encourage ainsi les États membres à élaborer des politiques et stratégies basées sur des preuves scientifiques en matière de prévention et de traitement des troubles.
Elisée B.
Cette conférence, à l’initiative du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), réunira pendant 2 jours une soixantaine de chercheurs, d’universitaires, de responsables de structures sanitaires, de spécialistes de la prévention et du traitement des addictions ainsi que des responsables de la lutte anti-drogue, autour des derniers résultats de la recherche scientifique relatifs aux troubles causés par les substances illicites
Le ministre Hamed Bakayoko a indiqué qu’il s’agira au cours de cette conférence, d’aborder la question de la drogue dans son aspect scientifique porté essentiellement sur la prévention et le traitement des addictions aux drogues qui constituent des composantes majeures des stratégies de réduction de la demande de drogues, mais également une réponse rationnelle face aux conséquences néfastes qui en découlent.
« Les troubles liés à l’usage des drogues représentent un défi à grande échelle pour la santé publique ainsi qu’un problème de développement et de sécurité, tant pour les pays industrialisés que pour ceux en voie de développement », a affirmé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Poursuivant son intervention, Hamed Bakayoko a argué que « l’avènement des drogues de synthèses dans les pays d’Afrique de l’Ouest, en plus du cannabis, de la cocaïne et des opiacés fait d’avantage peser une menace grave sur la santé des populations et reste une cause de la propagation du VIH/SIDA ». Avant de finir, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a sollicité un appui conséquent des partenaires pour l’écriture d’un plan national intégré de lutte contre la drogue dont doit se doter la Côte d’Ivoire.
La ministre ivoirienne de la Santé et de l’Hygiène publique, Raymonde Goudou-Coffie a remercié les organisateurs de ladite conférence pour avoir porté leur choix sur la Côte d’Ivoire pour l’abriter. La ministre a expliqué brièvement les actions entreprises par la Côte d’Ivoire dans le cadre de la lutte contre les médicaments illicites appelés communément médicaments de rue. Selon la ministre, 8% des consommateurs de drogue dans la banlieue abidjanaise sont des élèves. Quand 4% des malades hospitalisés en psychiatrie sont des addicts à la drogue. Raymonde Goudou-Coffie a saisi la tribune de la conférence pour lancer un appel à une collaboration plus soutenue entre les Etats et les organismes internationaux dans la lutte contre la drogue et les médicaments illicites.
La rencontre d’Abidjan marque un tournant important dans la mise en œuvre du Plan d’action de la CEDAO en ce qu’elle constitue la première rencontre du genre en Afrique depuis la Session spéciale de l’Assemblée Générale des Nations Unies (UNGASS) sur le problème mondial des drogues tenue en avril 2016.
Cette conférence poursuit comme objectif général « le partage des connaissances, des bonnes pratiques et des résultats récents de la recherche sur les questions d’abus de drogues », il s’agit aussi de « promouvoir des stratégies, des politiques et des initiatives fondées sur des données probantes». La rencontre d’Abidjan offre donc aux experts l’opportunité d’échanger sur l’épidémiologie de la consommation de drogues en Afrique de l’Ouest pour rendre plus efficaces les actions de prévention et de traitement.
Selon Pierre Lapaque, Représentant régional de l’ONUDC : « La rencontre d’Abidjan est une étape majeure dans la mise en œuvre des stratégies de réduction de la demande drogue en relation avec les conventions internationales ».
Les troubles liés à l’usage de substances psychoactives constituent un défi de santé publique au niveau mondial avec des conséquences négatives sur la sécurité et le développement des pays africains. Cependant dans le but de favoriser un meilleur accès à la santé des personnes souffrant de troubles liés à l’abus des drogues, d’autres approches moins répressives, fondées sur la santé publique et les droits de l’homme, intègrent les soins palliatifs, le soulagement de la douleur et le traitement de substitution aux opiacés.
L’ONUDC a consacré une partie de ses efforts d’assistance technique aux Etats à un plaidoyer afin que les troubles liés à l’usage de drogues, notamment la dépendance, soient reconnus comme un problème de santé pouvant déboucher sur des maladies chroniques. A cet égard, l’objectif est de promouvoir une démarche scientifique ; ce qui encourage ainsi les États membres à élaborer des politiques et stratégies basées sur des preuves scientifiques en matière de prévention et de traitement des troubles.
Elisée B.