Abidjan (Côte d’Ivoire) - Pierre Lapaque, Représentant régional de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDUC), a révélé, lundi, à l’ouverture de la conférence scientifique sur la prévention et le traitement des troubles liés aux addictions aux drogues en Afrique de l'Ouest que cette sous-région est devenue ''une zone de consommation et de production de production de drogue’’.
‘’ Auparavant zone de transit, l’Afrique de l’Ouest est devenue, au cours des dernières années, une zone de consommation et même de production de drogue, au vu des dernières découvertes faites dans la région, en particulier au Nigéria et en Guinée concernant les drogues de synthèses’’,a précisé M. Lapaque.
Selon lui, les estimations financières générées par le trafic de cocaïne dans la région s’élèvent à environ ‘’1 milliard de dollars annuels dont environ 500 millions sont blanchis dans la région, soit près de 1,3 milliard de pertes pourles économies des pays ouest-africains dans les secteurs de la santé, du travail et autres’’.
Par ailleurs, Pierre Lapaque a déploré que 10% des médicaments qui circulent en Afrique de l’Ouest sont ‘’contrefaits et nuisibles à la santé avec dans certains pays des pics à plus de 30% de médicaments frauduleux’’.
Cette conférence qui se déroule dans la cadre du ‘’Projet d’appui au Plan d’action régional de la CEDEAO (Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest) en matière de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants, la criminalité organisée qui y est liée et l’abus des drogues en Afrique de l’Ouest est un tournant important dans la mise en œuvre du Plan d’action’’ de l’organisation sous régionale, a souligné le Représentant de l’ONUDUC.
Pour Babacar Carlos Mbaye, Représentant permanent de la CEDEAO en Côte d’Ivoire, la rencontre d’Abidjan a, donc, pour ‘’objet de nous aider à éradiquer, dans notre sous-région, les défis multiformes et sans cesse renouvelés auxquels l’exposent le fléau de la drogue et les réseaux criminels organisés qui y tirent profit’’.
‘’ (…) nous devons mettre notre jeunesse à l’abri des multiples troubles causés par une exposition addictive aux substances psychotropes. A cet égard, le recours aux résultats de la recherche scientifique en la matière et leur exploitation dans la formulation de nos réponses, rendront nos politiques de santé publiques plus adaptées et conformes au respect des droits de la personne’’, a-t-il espéré.
Ce qui a fait dire à Raymonde Goudou Coffie,ministre de la Santé et de l’Hygiène publique que ‘’la question de la drogue est une question de santé publique en Côte d’Ivoire où 8% des consommateurs dans la banlieue abidjanaise sont des élèves et 4% des hospitalisés en psychothérapie souffrent des additions aux drogues’’.
Pour le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, qui a ouvert la conférence, ‘’la lourdeur des défis posés par la drogue sur nos systèmes de santé soulève beaucoup de questions qui demandent des réponses durables. Car les addictions aux substances illicites qui touchent principalement la jeunesse africaine doivent être aussi appréhendées comme un problème de santé publique’’.
Les résultats des travaux de la présente conférence, s’est convaincu M. Bakayoko,‘’apporteront une contribution de haute facture dans la voie de la mise en œuvre’’ du Plan d’action de la CEDEAO.
70 experts issus des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) plus la Mauritanie,d’autres pays africains, notamment le Kenya et le Maroc, d’Europe (France,Belgique…), des Etats Unies et d’Asie, prennent part à cette conférence internationale scientifique qui prendra, fin, mardi.
HS/ls/APA
‘’ Auparavant zone de transit, l’Afrique de l’Ouest est devenue, au cours des dernières années, une zone de consommation et même de production de drogue, au vu des dernières découvertes faites dans la région, en particulier au Nigéria et en Guinée concernant les drogues de synthèses’’,a précisé M. Lapaque.
Selon lui, les estimations financières générées par le trafic de cocaïne dans la région s’élèvent à environ ‘’1 milliard de dollars annuels dont environ 500 millions sont blanchis dans la région, soit près de 1,3 milliard de pertes pourles économies des pays ouest-africains dans les secteurs de la santé, du travail et autres’’.
Par ailleurs, Pierre Lapaque a déploré que 10% des médicaments qui circulent en Afrique de l’Ouest sont ‘’contrefaits et nuisibles à la santé avec dans certains pays des pics à plus de 30% de médicaments frauduleux’’.
Cette conférence qui se déroule dans la cadre du ‘’Projet d’appui au Plan d’action régional de la CEDEAO (Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest) en matière de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants, la criminalité organisée qui y est liée et l’abus des drogues en Afrique de l’Ouest est un tournant important dans la mise en œuvre du Plan d’action’’ de l’organisation sous régionale, a souligné le Représentant de l’ONUDUC.
Pour Babacar Carlos Mbaye, Représentant permanent de la CEDEAO en Côte d’Ivoire, la rencontre d’Abidjan a, donc, pour ‘’objet de nous aider à éradiquer, dans notre sous-région, les défis multiformes et sans cesse renouvelés auxquels l’exposent le fléau de la drogue et les réseaux criminels organisés qui y tirent profit’’.
‘’ (…) nous devons mettre notre jeunesse à l’abri des multiples troubles causés par une exposition addictive aux substances psychotropes. A cet égard, le recours aux résultats de la recherche scientifique en la matière et leur exploitation dans la formulation de nos réponses, rendront nos politiques de santé publiques plus adaptées et conformes au respect des droits de la personne’’, a-t-il espéré.
Ce qui a fait dire à Raymonde Goudou Coffie,ministre de la Santé et de l’Hygiène publique que ‘’la question de la drogue est une question de santé publique en Côte d’Ivoire où 8% des consommateurs dans la banlieue abidjanaise sont des élèves et 4% des hospitalisés en psychothérapie souffrent des additions aux drogues’’.
Pour le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, qui a ouvert la conférence, ‘’la lourdeur des défis posés par la drogue sur nos systèmes de santé soulève beaucoup de questions qui demandent des réponses durables. Car les addictions aux substances illicites qui touchent principalement la jeunesse africaine doivent être aussi appréhendées comme un problème de santé publique’’.
Les résultats des travaux de la présente conférence, s’est convaincu M. Bakayoko,‘’apporteront une contribution de haute facture dans la voie de la mise en œuvre’’ du Plan d’action de la CEDEAO.
70 experts issus des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) plus la Mauritanie,d’autres pays africains, notamment le Kenya et le Maroc, d’Europe (France,Belgique…), des Etats Unies et d’Asie, prennent part à cette conférence internationale scientifique qui prendra, fin, mardi.
HS/ls/APA