Abidjan - Une gendarmerie de Côte d'Ivoire a été attaquée dans la nuit de lundi à mardi à Bingerville, près d'Abidjan, par des assaillants non identifiés qui ont emporté des armes et blessé deux gendarmes, a-t-on appris mardi de sources sécuritaires.
"Une dizaine de personnes puissamment armées ont fait irruption dans la nuit dans les locaux. Ils ont maitrisé la garde et emporté des armes dont des kalachnikovs et des pistolets automatiques", a expliqué à l'AFP cette source ayant requis l'anonymat.
"L'attaque a fait deux blessés. Les assaillants ont enfermé les gendarmes dans les cellules avant de partir avec la voiture de fonction qui a été retrouvée plusieurs heures plus tard", a ajouté une autre source.
Cette attaque intervient après une mutinerie, début février, des soldats des Forces spéciales ivoiriennes qui s'étaient soulevés dans leur base d'Adiaké, à 90 km à l'est d'Abidjan, pour réclamer des primes, avant de mettre fin à leur mouvement jeudi.
Les Forces spéciales sont une unité d'élite de l'armée directement impliquées dans la sécurité proche du président Alassane Ouattara.
En 2016, plusieurs attaques de commissariats et de gendarmeries avaient précédé une première mutinerie d'anciens rebelles intégrés dans l'armée, qui avaient secoué début janvier 2017, la Côte d'Ivoire et paralysé plusieurs villes pour réclamer le paiement de primes.
Ces attaques posent le problème des armes qui circulent encore dans le pays plus de cinq ans après la fin d'une décennie de crise politico-militaire qui a fait des milliers de victimes.
ck/jlb
"Une dizaine de personnes puissamment armées ont fait irruption dans la nuit dans les locaux. Ils ont maitrisé la garde et emporté des armes dont des kalachnikovs et des pistolets automatiques", a expliqué à l'AFP cette source ayant requis l'anonymat.
"L'attaque a fait deux blessés. Les assaillants ont enfermé les gendarmes dans les cellules avant de partir avec la voiture de fonction qui a été retrouvée plusieurs heures plus tard", a ajouté une autre source.
Cette attaque intervient après une mutinerie, début février, des soldats des Forces spéciales ivoiriennes qui s'étaient soulevés dans leur base d'Adiaké, à 90 km à l'est d'Abidjan, pour réclamer des primes, avant de mettre fin à leur mouvement jeudi.
Les Forces spéciales sont une unité d'élite de l'armée directement impliquées dans la sécurité proche du président Alassane Ouattara.
En 2016, plusieurs attaques de commissariats et de gendarmeries avaient précédé une première mutinerie d'anciens rebelles intégrés dans l'armée, qui avaient secoué début janvier 2017, la Côte d'Ivoire et paralysé plusieurs villes pour réclamer le paiement de primes.
Ces attaques posent le problème des armes qui circulent encore dans le pays plus de cinq ans après la fin d'une décennie de crise politico-militaire qui a fait des milliers de victimes.
ck/jlb