Séguéla – Le président de l’audience correctionnelle qui s’est tenue mercredi à la section de tribunal de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou) a annoncé l’ouverture, pour bientôt, d’une enquête judiciaire afin d’en savoir plus sur les différents réseaux de trafic de marchandises prohibées à la prison civile de Séguéla et de procéder à leur démantèlement.
« Nous allons prendre toutes les mesures à l’effet d’assainir le milieu. Toutes les personnes qui seront citées seront entendues », a promis le président de séance au cours du jugement de Chérif Ousmane, se disant « homme de troupe en détention », et d’Oulaï Tiédé Roland poursuivis pour violence et voie de fait sur un codétenu pour vol de cigarettes.
Une fouille de leur cellule des accusés a permis de découvrir une dizaine de paquets de cigarettes, des lames en grande quantité et un miroir.
Interrogée sur la présence de ces marchandises pourtant interdites dans la Maison d’arrêt et de correction de Séguéla, Mme le régisseur a pointé du doigt des « agents indélicats en complicité avec les prisonniers ».
« Il y va de la crédibilité de notre système », a dit le magistrat qui a requis la mise à l’écart du principal suspect, en l’occurrence Chérif Ousmane, et l’ouverture, dans les plus brefs délais, de cette enquête.
La maison d’arrêt et de correction de Séguéla compte un peu plus de 100 pensionnaires, a-t-on noté.
kkp/kp
« Nous allons prendre toutes les mesures à l’effet d’assainir le milieu. Toutes les personnes qui seront citées seront entendues », a promis le président de séance au cours du jugement de Chérif Ousmane, se disant « homme de troupe en détention », et d’Oulaï Tiédé Roland poursuivis pour violence et voie de fait sur un codétenu pour vol de cigarettes.
Une fouille de leur cellule des accusés a permis de découvrir une dizaine de paquets de cigarettes, des lames en grande quantité et un miroir.
Interrogée sur la présence de ces marchandises pourtant interdites dans la Maison d’arrêt et de correction de Séguéla, Mme le régisseur a pointé du doigt des « agents indélicats en complicité avec les prisonniers ».
« Il y va de la crédibilité de notre système », a dit le magistrat qui a requis la mise à l’écart du principal suspect, en l’occurrence Chérif Ousmane, et l’ouverture, dans les plus brefs délais, de cette enquête.
La maison d’arrêt et de correction de Séguéla compte un peu plus de 100 pensionnaires, a-t-on noté.
kkp/kp