Le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly a annoncé mercredi à Abidjan, un audit du système de commercialisation du Conseil du Café-Cacao (organe de régulation), pour un retour à la normalisation suite aux ralentissements constatés dans la commercialisation du cacao pour la campagne 2016-2017, lors d’une déclaration télévisée.
Le gouvernement a décidé de "la mise en place d’un comité interministériel présidé par le Premier Ministre en vue d’accélérer le processus de retour à la normalisation et de procéder à un audit du système de commercialisation du Conseil Café-Cacao", a déclaré M. Sangafowa Coulibaly, à la télévision nationale.
La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial du cacao, avec une production de 1,5 million de tonnes en 2015, connaît un ralentissement des ventes.
Cette "situation est essentiellement due aux défauts d’exécution de certains contrats et à la sous-évaluation de la production sur la campagne principale, le tout pour un volume cumulé d’environ 350.000 tonnes", selon le ministre de l’Agriculture.
"Le paiement accéléré par le Conseil Café-Cacao des soutiens", le renforcement immédiat de "la lutte contre la spéculation", l’accélération des déchargements en zone portuaire et le renforcement des conditions d’agréments des exportateurs", font également partir des mesures prises par le gouvernement.
Le Conseil café-cacao ivoirien a maintenu le prix bord champ du kilogramme à 1.100 FCFA jusqu’au 31 mars, alors que le cours mondial de ce produit connaît une baisse de plus de 30% depuis le début de l'année.
Pour protester contre le blocage de plusieurs milliers de tonnes de cacao dans les ports ivoiriens, suite à l'enlisement du système d'achat mis en place par les autorités de la filière, le syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (SYNAP-CI) et d’autres associations ont organisé des manifestations, il y a une semaine.
Avec une production moyenne annuelle de 1.200.000 tonnes, soit 41 % de l'offre mondiale, l'économie cacaoyère fournit environ 40% de recettes d'exportation, et contribue à hauteur de 10% au Produit intérieur brut (PIB).
ABL
Le gouvernement a décidé de "la mise en place d’un comité interministériel présidé par le Premier Ministre en vue d’accélérer le processus de retour à la normalisation et de procéder à un audit du système de commercialisation du Conseil Café-Cacao", a déclaré M. Sangafowa Coulibaly, à la télévision nationale.
La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial du cacao, avec une production de 1,5 million de tonnes en 2015, connaît un ralentissement des ventes.
Cette "situation est essentiellement due aux défauts d’exécution de certains contrats et à la sous-évaluation de la production sur la campagne principale, le tout pour un volume cumulé d’environ 350.000 tonnes", selon le ministre de l’Agriculture.
"Le paiement accéléré par le Conseil Café-Cacao des soutiens", le renforcement immédiat de "la lutte contre la spéculation", l’accélération des déchargements en zone portuaire et le renforcement des conditions d’agréments des exportateurs", font également partir des mesures prises par le gouvernement.
Le Conseil café-cacao ivoirien a maintenu le prix bord champ du kilogramme à 1.100 FCFA jusqu’au 31 mars, alors que le cours mondial de ce produit connaît une baisse de plus de 30% depuis le début de l'année.
Pour protester contre le blocage de plusieurs milliers de tonnes de cacao dans les ports ivoiriens, suite à l'enlisement du système d'achat mis en place par les autorités de la filière, le syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (SYNAP-CI) et d’autres associations ont organisé des manifestations, il y a une semaine.
Avec une production moyenne annuelle de 1.200.000 tonnes, soit 41 % de l'offre mondiale, l'économie cacaoyère fournit environ 40% de recettes d'exportation, et contribue à hauteur de 10% au Produit intérieur brut (PIB).
ABL