24 heures après la veillée funèbre à l’Ivosep de Treichville, le mouvement sportif ivoirien, dans sa grande diversité, a rendu un vibrant hommage, hier, au siège de la Fif, à l’ex gloire du football ivoirien. Des images retraçant la riche carrière de Laurent Pokou, de l’Asec, au Stade Rennais de France, en passant par l’équipe nationale, ses exploits et performances ont été revues sur écran géant avec émotion. Des témoignages d’anciens coéquipiers ont été dits. Celui d’Emmanuel Moh (ancien coéquipier en équipe nationale) qui a dit de Laurent Pokou qu’il fut, un footballeur de génie, un attaquant hors pair d’ailleurs dira : « Les différents surnoms au cours de sa carrière témoignent bien du talent incontestable, du super footballeur qu’il a été ». Il a exprimé sa reconnaissance à l’ASE et à la Fif d’avoir immortalisé Laurent Pokou par l’appellation du stade de sol béni et le championnat ligue Jeune. Mais pour Moh Emmanuel, la mort de Pokou Laurent est un appel à la réflexion. « Quel héritage laisse-t-il dans un contexte où les espaces de jeu où les talents se révèlent comme ce fut le cas le Laurent Pokou est de plus en inexistants » Pour le représentait du Stade Rennais, « Laurent Pokou restera pour toujours dans la mémoire du stade Rennais pour avoir marqué l’histoire de ce club ». Il a remis un maillot de Laurent Pokou lorsqu’il évoluait dans ce club a à la famille. Le président de la ligue Sory Diabaté a retracé sa vie à la fédération « Sa grande expérience a été un atout majeur pour nous. Il était un tonton, un conseiller particulier ». Pour lui, « Laurent Pokou a donné à son pays, tout ce qu’un footballeur pouvait donner ». C’est pourquoi, le ministre Albert Amichia a rassuré que la Côte d’Ivoire continuera à rendre hommage à ce joueur qui a fait la fierté de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique « La Côte d’Ivoire lui rendra hommage au-delà de la reconnaissance de la décoration dont il a eu droit de son vivant ». À ses enfants, à son épouse, au mouvement sportif ivoirien, il a demandé de sécher leurs larmes car pour paraphraser Eugène Kacou, « on ne pleure pas Laurent Pokou, On le célèbre. »
De Bouaffo
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