Tengrela - Les Forces spéciales, positionnées à Tengréla depuis juin 2015 à la suite d’attaques de groupes djihadistes dans des localités maliennes proches de la frontière ivoirienne, se sont retirés du département, a constaté mardi l’AIP.
Leur camp, situé aux encablures du lycée moderne de Tengréla, est à présent vide. Le départ du détachement, dans la nuit de lundi à mardi, est diversement apprécié par les populations.
Pour certains habitants de la ville, la proximité des militaires avec les élèves n’était pas bonne. « Pour preuve, lors de leur mouvement d’humeur le 07 février, ils ont tiré pendant quelques minutes des coups de feu en l’air qui ont perturbé les cours au lycée. Leur présence en ces lieux n’était pas bonne pour la quiétude dans l’établissement », a relevé un enseignant du lycée.
D’autres s’interrogent sur le motif de leur départ. « La situation s’est-elle stabilisée pour que leur hiérarchie les retire ? Nous ne sommes pas rassurés d’autant plus que les groupes djihadistes continuent de sévir au Mali et au Burkina Faso voisins. Avec les Forces spéciales, on se sentait plus en sécurité », évoquent-ils.
D’autres encore se demandent si ce retrait a un lien avec les récents mouvements d’humeur des soldats de janvier et février. « Est-ce une sanction ? » s’interrogent-ils.
Selon des sources militaires, les Forces spéciales pourraient être remplacées par un autre détachement des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).
tmpo/kkf/kp
Leur camp, situé aux encablures du lycée moderne de Tengréla, est à présent vide. Le départ du détachement, dans la nuit de lundi à mardi, est diversement apprécié par les populations.
Pour certains habitants de la ville, la proximité des militaires avec les élèves n’était pas bonne. « Pour preuve, lors de leur mouvement d’humeur le 07 février, ils ont tiré pendant quelques minutes des coups de feu en l’air qui ont perturbé les cours au lycée. Leur présence en ces lieux n’était pas bonne pour la quiétude dans l’établissement », a relevé un enseignant du lycée.
D’autres s’interrogent sur le motif de leur départ. « La situation s’est-elle stabilisée pour que leur hiérarchie les retire ? Nous ne sommes pas rassurés d’autant plus que les groupes djihadistes continuent de sévir au Mali et au Burkina Faso voisins. Avec les Forces spéciales, on se sentait plus en sécurité », évoquent-ils.
D’autres encore se demandent si ce retrait a un lien avec les récents mouvements d’humeur des soldats de janvier et février. « Est-ce une sanction ? » s’interrogent-ils.
Selon des sources militaires, les Forces spéciales pourraient être remplacées par un autre détachement des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).
tmpo/kkf/kp