Anne Désirée Ouloto, ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable dans son adresse à l’occasion de la célébration de la journée africaine de l’environnement a donné les causes de la dégradation de l’environnement en Côte d’Ivoire. L’agriculture en est, selon elle, l’une des causes.
Dénommée depuis 2012, Journée WangariMaathaï, la journée africaine de l’environnement est célébrée le 03 mars de chaque année et est placée sous le thème « la protection de l’environnement en Afrique au profit des générations actuelles et futures, mise en œuvre de l’agenda 2023 ». C’est la Mauritanie qui a été retenue par l’Union Africaine pour abriter les festivités.
Dressant l’état de l’environnement ivoirien, la ministre Anne Ouloto a indiqué que la situation n’est pas rose. Plusieurs facteurs justifient ce sombre tableau. « En Côte d’Ivoire, la dégradation de notre environnement est due à des facteurs multiples au nombre desquels, l’on pourrait citer l’agriculture extensive, l’urbanisation contrôlée et le non-respect des normes environnementales par certains industriels. A cela, il conviendrait d’ajouter l’incivisme de la population en ce qui concerne la salubrité et la forte corrélation établie entre la dégradation de l’Environnement et la recrudescence de nombreuses mal.
« Qu’il me soit permis de rappeler que la vision du Chef de l’Etat de faire de la Côte d’ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, ne saurait s’accommoder avec un environnement pollué et dégradé. Car l’émergence en 2020, pour le Chef de l’Etat et pour le Gouvernement, signifie un développement équilibré qui repose sur une économie forte, un environnement sain et des valeurs socioculturelles vertueuses », a-t-elle déclaré.
Face à cette situation, la ministre a rappelé les efforts consentis par le gouvernement en vue d’apporter des réponses durables pour sauvegarder l’environnement. A travers des programmes nationaux de lutte contre les changements climatiques, de gestion des déchets, des produits chimiques, des ressources naturelles et de l’environnement côtier.
Dans ce sens, la ministre a énoncé quelques actions : poursuivre les activités de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts et engager résolument la lutte contre la désertification, à travers la pratique d’une agriculture intelligente et des actions vigoureuses de reboisement, principalement au-dessus du 8ème parallèle, en vue de restituer à la Côte d’Ivoire sa caractéristique de Pays Vert. Le développement du Réseau National d’Observation de la Qualité de l’Eau, de l’Air et du Sol par des campagnes renforcées de mesures et d’analyse. Sans compter l’amélioration de la gestion environnementale du secteur minier et assurer un encadrement technique des activités minières artisanales. « Cette Journée Africaine de l’Environnement, édition 2017, m’offre aussi l’occasion de rappeler que la gouvernance environnementale est notre cheval de bataille. J’invite donc tous les habitants de la Côte d’Ivoire, Secteur Public et Privé, Collectivités Territoriales et Société Civile, à s’engager résolument, dans le cadre de leurs activités, à atteindre les Objectifs du Développement du Durable en mettant en œuvre l’agenda 2023».
EF
Dénommée depuis 2012, Journée WangariMaathaï, la journée africaine de l’environnement est célébrée le 03 mars de chaque année et est placée sous le thème « la protection de l’environnement en Afrique au profit des générations actuelles et futures, mise en œuvre de l’agenda 2023 ». C’est la Mauritanie qui a été retenue par l’Union Africaine pour abriter les festivités.
Dressant l’état de l’environnement ivoirien, la ministre Anne Ouloto a indiqué que la situation n’est pas rose. Plusieurs facteurs justifient ce sombre tableau. « En Côte d’Ivoire, la dégradation de notre environnement est due à des facteurs multiples au nombre desquels, l’on pourrait citer l’agriculture extensive, l’urbanisation contrôlée et le non-respect des normes environnementales par certains industriels. A cela, il conviendrait d’ajouter l’incivisme de la population en ce qui concerne la salubrité et la forte corrélation établie entre la dégradation de l’Environnement et la recrudescence de nombreuses mal.
« Qu’il me soit permis de rappeler que la vision du Chef de l’Etat de faire de la Côte d’ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, ne saurait s’accommoder avec un environnement pollué et dégradé. Car l’émergence en 2020, pour le Chef de l’Etat et pour le Gouvernement, signifie un développement équilibré qui repose sur une économie forte, un environnement sain et des valeurs socioculturelles vertueuses », a-t-elle déclaré.
Face à cette situation, la ministre a rappelé les efforts consentis par le gouvernement en vue d’apporter des réponses durables pour sauvegarder l’environnement. A travers des programmes nationaux de lutte contre les changements climatiques, de gestion des déchets, des produits chimiques, des ressources naturelles et de l’environnement côtier.
Dans ce sens, la ministre a énoncé quelques actions : poursuivre les activités de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts et engager résolument la lutte contre la désertification, à travers la pratique d’une agriculture intelligente et des actions vigoureuses de reboisement, principalement au-dessus du 8ème parallèle, en vue de restituer à la Côte d’Ivoire sa caractéristique de Pays Vert. Le développement du Réseau National d’Observation de la Qualité de l’Eau, de l’Air et du Sol par des campagnes renforcées de mesures et d’analyse. Sans compter l’amélioration de la gestion environnementale du secteur minier et assurer un encadrement technique des activités minières artisanales. « Cette Journée Africaine de l’Environnement, édition 2017, m’offre aussi l’occasion de rappeler que la gouvernance environnementale est notre cheval de bataille. J’invite donc tous les habitants de la Côte d’Ivoire, Secteur Public et Privé, Collectivités Territoriales et Société Civile, à s’engager résolument, dans le cadre de leurs activités, à atteindre les Objectifs du Développement du Durable en mettant en œuvre l’agenda 2023».
EF