SEMINAIRE DE DALOA. Le Grand séminaire de philosophie saint Pierre a célébré ses 20 ans d’existence. Les futurs prêtres ont pris l’engagement d’être protagonistes de leur formation.
Moment de grande communion et d’effervescence avec les évêques, Maurice Konan Kouassi, Marie-Daniel Dadiet, les prêtres, les pères-formateurs, les séminaristes et les fidèles laïcs. Mais aussi d’action de grâce au Seigneur pour les festivités clôturant le jubilé de porcelaine (20 ans) du Grand séminaire. La cérémonie de clôture a eu lieu, le samedi 25 février dernier, à la chapelle dudit séminaire. Elle a été marquée par la pose de la première pierre de la stèle à la chair de l’Apôtre Pierre. Ce monument dont le coût est estimé à 600.000 F cfa, sera entièrement financé par les 82 séminaristes que compte cet institut.
Cette stèle aura une longueur de 2,60 m et sera en béton armé. Selon Wilson Nianchou, délégué des séminaristes, cette œuvre architecturale est voulue pour rendre grâce à Dieu, à travers saint Pierre, pour leur formation au sein de cette institution ecclésiale. Mgr Dadiet, archevêque métropolitain de Korhogo, a béni la pose de la 1ère pierre de cette future stèle. Il a expliqué que cette œuvre va davantage exciter la foi et offrir le cœur à la fraternité. Au cours de l’homélie, Mgr Maurice Konan Kouassi, évêque de Daloa, a évoqué la filiation du Christ avec ses disciples. Selon l’évêque, la question de Jésus Christ est d’actualité et concerne les chrétiens catholiques. « Quelle sera notre réponse dans ce monde où grouillent tant de religions, prophètes, fondateurs de religions sans oublier la science avec son cortège de surnaturalisme athée et qui amène des hommes et des femmes à avoir des sentiments inavoués », se demande-t-il. Mgr Kouassi Konan a conclu sa prédication en insistant sur le fait que le monde a besoin de la joie du chrétien pour découvrir le Christ. Enfin, il a rendu un vibrant hommage aux professeurs et éducateurs qui ont servi ce grand séminaire sur la chair de saint Pierre. Aux séminaristes venus de Guessihio, d’Anyama et d’autres endroits pour participer à cette fête, il a prodigué de sages conseils en ces termes : « Soyez heureux et rassurez-vous que la voix du Christ vous parvienne. Il vous aime ! ». Quant au père recteur du séminaire saint Pierre de Daloa, Louis Bazaré Kakou, il a déploré le fait que la société actuelle fait face à une vague de contestations superflues mettant à mal l’autorité. Du coup, selon lui, tous veulent « être chefs ». C’est pourquoi, a-t-il martelé que « nos sociétés sont malades de la conception de l’autorité » avant de relever quelques maux qui les minent : « avoir, savoir et pouvoir ». Le père Louis Bazaré a souligné que les 20 ans sont aussi le lieu d’éclosion, de manifestation visible d’une fête sobre. Rappelons que le vendredi 24 février, dans la soirée, pendant 2 h 23 minutes, les séminaristes, les chorales catholiques et méthodistes ont offert un concert à la population. Il a eu pour cadre la paroisse cathédrale Christ-Roi de Daloa.
Par Magloire Madjessou, envoyé spécial à Daloa
Moment de grande communion et d’effervescence avec les évêques, Maurice Konan Kouassi, Marie-Daniel Dadiet, les prêtres, les pères-formateurs, les séminaristes et les fidèles laïcs. Mais aussi d’action de grâce au Seigneur pour les festivités clôturant le jubilé de porcelaine (20 ans) du Grand séminaire. La cérémonie de clôture a eu lieu, le samedi 25 février dernier, à la chapelle dudit séminaire. Elle a été marquée par la pose de la première pierre de la stèle à la chair de l’Apôtre Pierre. Ce monument dont le coût est estimé à 600.000 F cfa, sera entièrement financé par les 82 séminaristes que compte cet institut.
Cette stèle aura une longueur de 2,60 m et sera en béton armé. Selon Wilson Nianchou, délégué des séminaristes, cette œuvre architecturale est voulue pour rendre grâce à Dieu, à travers saint Pierre, pour leur formation au sein de cette institution ecclésiale. Mgr Dadiet, archevêque métropolitain de Korhogo, a béni la pose de la 1ère pierre de cette future stèle. Il a expliqué que cette œuvre va davantage exciter la foi et offrir le cœur à la fraternité. Au cours de l’homélie, Mgr Maurice Konan Kouassi, évêque de Daloa, a évoqué la filiation du Christ avec ses disciples. Selon l’évêque, la question de Jésus Christ est d’actualité et concerne les chrétiens catholiques. « Quelle sera notre réponse dans ce monde où grouillent tant de religions, prophètes, fondateurs de religions sans oublier la science avec son cortège de surnaturalisme athée et qui amène des hommes et des femmes à avoir des sentiments inavoués », se demande-t-il. Mgr Kouassi Konan a conclu sa prédication en insistant sur le fait que le monde a besoin de la joie du chrétien pour découvrir le Christ. Enfin, il a rendu un vibrant hommage aux professeurs et éducateurs qui ont servi ce grand séminaire sur la chair de saint Pierre. Aux séminaristes venus de Guessihio, d’Anyama et d’autres endroits pour participer à cette fête, il a prodigué de sages conseils en ces termes : « Soyez heureux et rassurez-vous que la voix du Christ vous parvienne. Il vous aime ! ». Quant au père recteur du séminaire saint Pierre de Daloa, Louis Bazaré Kakou, il a déploré le fait que la société actuelle fait face à une vague de contestations superflues mettant à mal l’autorité. Du coup, selon lui, tous veulent « être chefs ». C’est pourquoi, a-t-il martelé que « nos sociétés sont malades de la conception de l’autorité » avant de relever quelques maux qui les minent : « avoir, savoir et pouvoir ». Le père Louis Bazaré a souligné que les 20 ans sont aussi le lieu d’éclosion, de manifestation visible d’une fête sobre. Rappelons que le vendredi 24 février, dans la soirée, pendant 2 h 23 minutes, les séminaristes, les chorales catholiques et méthodistes ont offert un concert à la population. Il a eu pour cadre la paroisse cathédrale Christ-Roi de Daloa.
Par Magloire Madjessou, envoyé spécial à Daloa
