PASTORALE DU MARIAGE. Des responsables des paroisses ont été formés sur le nouveau procès matrimonial.
Les curés de paroisses ont été formés sur le nouveau procès matrimonial, les mercredi 22 et samedi 25 février dernier, au Vatican. Cette initiative relève du Tribunal de la Rote romaine. Elle s’est tenue en présence du Pape François. L’évêque de Rome, inquiet des dérives matrimoniales, a saisi cette aubaine pour demander aux prêtres de prêter une attention particulière à la préparation du mariage. « Soyez proches des couples dans toutes les situations : les unions célébrées religieusement comme les unions civiles, les familles heureuses comme les familles malheureuses », a déclaré le Saint-Père. Pour lui, les curés sont appelés à être des compagnons de voyage qui témoignent et soutiennent les personnes, dans toutes les situations dans lesquelles elles se trouvent : « Personne ne connaît mieux que vous la réalité du tissu social dans le territoire, en expérimentant la variété complexe : des unions célébrées dans le Christ, des unions de fait, des unions civiles, des unions qui ont échoué, des familles et des jeunes heureux ou malheureux ». Poursuivant, le Pape a demandé que la grâce du sacrement du mariage, entre l’homme et la femme, soit mieux exprimée, que ce soit dans la préparation pour les fiancés ou dans l’accompagnement des jeunes couples, en les aidant à vivre dans les moments de joie et dans les moments de lassitude. « Le mariage est, en effet, l’icône de Dieu. L’amour de Dieu Un et Trine et l’amour entre le Christ et l’Église doivent être au centre de la catéchèse matrimoniale », a-t-il recommandé. Le Pape a, également, rappelé la centralité du catéchuménat des futurs époux, que ce soit avant ou après la célébration. « Je vous encourage à le mettre en œuvre malgré les difficultés que vous pourrez rencontrer. Je crois que la difficulté la plus grande est de penser ou de vivre le mariage comme un fait social, et non pas comme un vrai sacrement qui nécessite une longue préparation », a indiqué le Saint-Père avant de demander aussi un soutien pour ceux qui se sont rendus compte que leur union n’est pas un vrai mariage sacramentel, et veulent sortir de cette situation. Rappelons que l’objectif de cette formation est d’approfondir ce qui avait été proposé lors du Synode sur le thème "Mariage et famille".
Par Nadège Kondo
Les curés de paroisses ont été formés sur le nouveau procès matrimonial, les mercredi 22 et samedi 25 février dernier, au Vatican. Cette initiative relève du Tribunal de la Rote romaine. Elle s’est tenue en présence du Pape François. L’évêque de Rome, inquiet des dérives matrimoniales, a saisi cette aubaine pour demander aux prêtres de prêter une attention particulière à la préparation du mariage. « Soyez proches des couples dans toutes les situations : les unions célébrées religieusement comme les unions civiles, les familles heureuses comme les familles malheureuses », a déclaré le Saint-Père. Pour lui, les curés sont appelés à être des compagnons de voyage qui témoignent et soutiennent les personnes, dans toutes les situations dans lesquelles elles se trouvent : « Personne ne connaît mieux que vous la réalité du tissu social dans le territoire, en expérimentant la variété complexe : des unions célébrées dans le Christ, des unions de fait, des unions civiles, des unions qui ont échoué, des familles et des jeunes heureux ou malheureux ». Poursuivant, le Pape a demandé que la grâce du sacrement du mariage, entre l’homme et la femme, soit mieux exprimée, que ce soit dans la préparation pour les fiancés ou dans l’accompagnement des jeunes couples, en les aidant à vivre dans les moments de joie et dans les moments de lassitude. « Le mariage est, en effet, l’icône de Dieu. L’amour de Dieu Un et Trine et l’amour entre le Christ et l’Église doivent être au centre de la catéchèse matrimoniale », a-t-il recommandé. Le Pape a, également, rappelé la centralité du catéchuménat des futurs époux, que ce soit avant ou après la célébration. « Je vous encourage à le mettre en œuvre malgré les difficultés que vous pourrez rencontrer. Je crois que la difficulté la plus grande est de penser ou de vivre le mariage comme un fait social, et non pas comme un vrai sacrement qui nécessite une longue préparation », a indiqué le Saint-Père avant de demander aussi un soutien pour ceux qui se sont rendus compte que leur union n’est pas un vrai mariage sacramentel, et veulent sortir de cette situation. Rappelons que l’objectif de cette formation est d’approfondir ce qui avait été proposé lors du Synode sur le thème "Mariage et famille".
Par Nadège Kondo
