Un dépôt de 45 tonnes de faux médicaments a été découvert jeudi dernier à Abatta, un village ébrié dans la commune de Bingerville. C’est l’Unité de lutte contre la criminalité transfrontalière (UCT) du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique qui a mis le grappin sur cette usine de fabrique de faux médicaments appartenant à des individus de nationalité chinoise. La valeur marchande de cette prise a été estimée à plus de 3 milliards de F CFA par les spécialistes de l’UCT. « Cette unité de fabrication n’a aucune existence légale et les produits fabriqués sont de véritables poisons », a expliqué Dr Toe Aimé, chef de service de lutte contre les médicaments illicites à la Direction de la Pharmacie, du Médicament et des Laboratoires (DPML).
Selon lui, ces médicaments sont de véritables poisons, responsables des accidents vasculaires cérébraux (AVC), les insuffisances rénales, les échecs thérapeutiques (échec du traitement). L’usine a été fermée et les individus incriminés au nombre de trois ont été mis à la disposition des autorités judiciaires. Les produits pharmaceutiques illicites ont été enlevés et détruits le lendemain à Abobo baoulé.
La découverte de l’usine clandestine de fabrique de médicaments a été possible selon le service de communication du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique grâce au Réseau national de lutte contre les faux médicaments qui regroupe dix structures : la Direction de la pharmacie, du médicament et des laboratoires; la Police sanitaire ; le Comité national de lutte contre le trafic illicite et la contrefaçon des médicaments ; le Comité national de lutte contre la contrefaçon ; l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée ; le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens ; l’Union nationale des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire ; les Douanes ivoiriennes ; Interpol et la Direction de la police des stupéfiants et des drogues.
Coulibaly Zié Oumar
Selon lui, ces médicaments sont de véritables poisons, responsables des accidents vasculaires cérébraux (AVC), les insuffisances rénales, les échecs thérapeutiques (échec du traitement). L’usine a été fermée et les individus incriminés au nombre de trois ont été mis à la disposition des autorités judiciaires. Les produits pharmaceutiques illicites ont été enlevés et détruits le lendemain à Abobo baoulé.
La découverte de l’usine clandestine de fabrique de médicaments a été possible selon le service de communication du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique grâce au Réseau national de lutte contre les faux médicaments qui regroupe dix structures : la Direction de la pharmacie, du médicament et des laboratoires; la Police sanitaire ; le Comité national de lutte contre le trafic illicite et la contrefaçon des médicaments ; le Comité national de lutte contre la contrefaçon ; l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée ; le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens ; l’Union nationale des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire ; les Douanes ivoiriennes ; Interpol et la Direction de la police des stupéfiants et des drogues.
Coulibaly Zié Oumar