Le sous-quartier de «Karata» à Andokoi dans la commune de Yopougon dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne a été, mardi, le théâtre d’une scène de démolition de plusieurs habitations par des bulldozers sous la supervision de la force publique (gendarmes et policiers).
Près d’une centaine de familles ont erré toute la journée dans les rues du quartier entièrement rasé avec leurs affaires personnelles (matelas, lits, assiettes, habits, appareils électroménagers...).
Gendarmes, armes aux poings empêchant l’accès de la voie d’entrée principale de quartier, policiers et autres loubards loués pour la circonstance encerclant les décombres où des riverains délogés continuaient jusque dans la soirée, à ramasser leurs affaires sous les décombres.
Interrogés sur place, des déguerpis expliquent la triste journée qu’ils ont vécue. ‘’ C’est vers 10 heures ce matin, que des gendarmes et policiers, accompagnés de loubards, sont venus nous sommer de ramasser nos affaires prétextant que des bulldozers vont incessamment raser le quartier’’, explique-t-il.
‘’Ils se sont concertés un moment avec les chefs de quartiers et autres imams et les minutes qui ont suivi, les machines ont commencé à tout casser sans même nous laisser le temps de prendre toutes nos affaires», raconte, peiné, un jeune homme d’une trentaine d’années.
«Des éléments de la force publique nous avaient prévenus début décembre dernier qu’ils allaient nous déguerpir le 05 de ce même mois. Ils sont revenus quelques jours avant la fin du mois de décembre et nous nous sommes opposés. Ils nous ont gazés ce jour, mais ils n’ont pas pu démolir», relate-t-il .
Quant au motif du déguerpissement, il a été expliqué aux populations que le sous-quartier aurait été vendu à un opérateur économique libanais par le chef de terre à une vingtaine de millions de FCFA. « Comment expliquer que dans notre propre pays on nous jette à la rue pour vendre l’espace à un étranger ? », s’offusque-t-il.
PIG/ls/APA
Près d’une centaine de familles ont erré toute la journée dans les rues du quartier entièrement rasé avec leurs affaires personnelles (matelas, lits, assiettes, habits, appareils électroménagers...).
Gendarmes, armes aux poings empêchant l’accès de la voie d’entrée principale de quartier, policiers et autres loubards loués pour la circonstance encerclant les décombres où des riverains délogés continuaient jusque dans la soirée, à ramasser leurs affaires sous les décombres.
Interrogés sur place, des déguerpis expliquent la triste journée qu’ils ont vécue. ‘’ C’est vers 10 heures ce matin, que des gendarmes et policiers, accompagnés de loubards, sont venus nous sommer de ramasser nos affaires prétextant que des bulldozers vont incessamment raser le quartier’’, explique-t-il.
‘’Ils se sont concertés un moment avec les chefs de quartiers et autres imams et les minutes qui ont suivi, les machines ont commencé à tout casser sans même nous laisser le temps de prendre toutes nos affaires», raconte, peiné, un jeune homme d’une trentaine d’années.
«Des éléments de la force publique nous avaient prévenus début décembre dernier qu’ils allaient nous déguerpir le 05 de ce même mois. Ils sont revenus quelques jours avant la fin du mois de décembre et nous nous sommes opposés. Ils nous ont gazés ce jour, mais ils n’ont pas pu démolir», relate-t-il .
Quant au motif du déguerpissement, il a été expliqué aux populations que le sous-quartier aurait été vendu à un opérateur économique libanais par le chef de terre à une vingtaine de millions de FCFA. « Comment expliquer que dans notre propre pays on nous jette à la rue pour vendre l’espace à un étranger ? », s’offusque-t-il.
PIG/ls/APA