Dans le cadre de sa politique de protection de l’enfant et pour une meilleure prise en charge des enfants vulnérables, le Ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité à travers son Programme de Protection des Enfants et Adolescents Vulnérables (PPEAV) en collaboration avec l’UNICEF-CI a organisé du Mardi 07 au Vendredi 10 Mars 2017, à Korhogo, un atelier de renforcement de capacités et de sensibilisation en matière de protection des enfants talibés.
Cet atelier a rassemblé les travailleurs sociaux, les acteurs et les intervenants communautaires de la protection de l’enfant des régions du Poro, de la Bagoué, du Tchologo et du Hambol. Il visait à accroitre les compétences des travailleurs sociaux et animateurs communautaires dans la prévention des risques auxquels sont exposés les enfants talibés.
L’enfant talibé est un enfant placé par ses parents chez un maître de coran afin de lui donner une éducation coranique accompagnée d’une initiation pratique à la vie communautaire.
Toutefois, Le système d’enfants talibés qui devait fournir une éducation religieuse solide, est devenu une forme d’exploitation des enfants. Les enfants talibés sont, de nos jours, un véritable fonds de commerce pour leurs familles et les maîtres coraniques. Vêtus de guenilles, pieds nus, les enfants talibés passent la majeure partie de leur journée à mendier. Sous-alimentés, ils souffrent souvent de malnutrition, de déshydratation et de maladies de peau. Rués de coups par leurs maîtres, ils sont parfois la proie facile des pédophiles et des trafiquants de drogue qui les utilisent pour écouler leurs marchandises.
L’atelier s’est donc penché sur les stratégies pour une meilleure prise en charge des enfants talibés et la mise en place d’un dispositif efficace d’accompagnement protecteur de ces enfants.
Ainsi, il a été préconisé entre autres :
la sensibilisation des familles et des maîtres coraniques aux droits fondamentaux de l’enfant, principalement celui d’aller à l’école ;
L’association enseignement coranique et formation professionnelle pour assurer l’avenir des talibés.
une action conjointe de la police et la justice pour lutter contre la mendicité des enfants et exiger de bonnes conditions matérielles et sanitaires des écoles talibés.
Mme ZAPKA Nacy Léontine, Coordonnatrice du PPAEV, a quant à elle, indiqué qu’une synergie d’actions entre le gouvernement, la Société Civile, les parents et les maîtres talibés serait nécessaire pour trouver des solutions idoines qui sauvegardent les intérêts de l’enfant.
Rappelant l’existence de loi et de règles de protection de l’enfant, elle a relevé que « le ministère est en train de sensibiliser, d’aider les maîtres talibés à être dans les règles. Mais à la longue, celui qui enfreindra aux lois sera durablement sanctionné car la maltraitance endémique de ces enfants ne pourra être éradiquée que lorsque le gouvernement demandera des comptes aux marabouts coupables de ces abus. », a-t-elle prévenu.
Cet atelier a rassemblé les travailleurs sociaux, les acteurs et les intervenants communautaires de la protection de l’enfant des régions du Poro, de la Bagoué, du Tchologo et du Hambol. Il visait à accroitre les compétences des travailleurs sociaux et animateurs communautaires dans la prévention des risques auxquels sont exposés les enfants talibés.
L’enfant talibé est un enfant placé par ses parents chez un maître de coran afin de lui donner une éducation coranique accompagnée d’une initiation pratique à la vie communautaire.
Toutefois, Le système d’enfants talibés qui devait fournir une éducation religieuse solide, est devenu une forme d’exploitation des enfants. Les enfants talibés sont, de nos jours, un véritable fonds de commerce pour leurs familles et les maîtres coraniques. Vêtus de guenilles, pieds nus, les enfants talibés passent la majeure partie de leur journée à mendier. Sous-alimentés, ils souffrent souvent de malnutrition, de déshydratation et de maladies de peau. Rués de coups par leurs maîtres, ils sont parfois la proie facile des pédophiles et des trafiquants de drogue qui les utilisent pour écouler leurs marchandises.
L’atelier s’est donc penché sur les stratégies pour une meilleure prise en charge des enfants talibés et la mise en place d’un dispositif efficace d’accompagnement protecteur de ces enfants.
Ainsi, il a été préconisé entre autres :
la sensibilisation des familles et des maîtres coraniques aux droits fondamentaux de l’enfant, principalement celui d’aller à l’école ;
L’association enseignement coranique et formation professionnelle pour assurer l’avenir des talibés.
une action conjointe de la police et la justice pour lutter contre la mendicité des enfants et exiger de bonnes conditions matérielles et sanitaires des écoles talibés.
Mme ZAPKA Nacy Léontine, Coordonnatrice du PPAEV, a quant à elle, indiqué qu’une synergie d’actions entre le gouvernement, la Société Civile, les parents et les maîtres talibés serait nécessaire pour trouver des solutions idoines qui sauvegardent les intérêts de l’enfant.
Rappelant l’existence de loi et de règles de protection de l’enfant, elle a relevé que « le ministère est en train de sensibiliser, d’aider les maîtres talibés à être dans les règles. Mais à la longue, celui qui enfreindra aux lois sera durablement sanctionné car la maltraitance endémique de ces enfants ne pourra être éradiquée que lorsque le gouvernement demandera des comptes aux marabouts coupables de ces abus. », a-t-elle prévenu.
