Les Douanes ivoiriennes ont saisi récemment à Man à l’ouest de la Côte d’Ivoire, environ 53.000 kilogrammes de cacao à destination de la Guinée. Les 02 camions transportant l’or brun ont été interceptés par les éléments du Commandant Blé ZAKARIA, Chef de Subdivision de la surveillance et des interventions grâce à un appel anonyme.
Dans la Sous-Préfecture d’Assueffry, frontière du Ghana à l’Est du pays plus de 20.000 kilogrammes de noix de cajou ont été saisis. Les noix étaient reconditionnées dans 234 sacs d’origine ghanéenne. Et nous avons pu voir à la télévision nationale ces images qui illustrent la bravoure des douaniers à protéger l’économie.
Des efforts sont faits chaque jour par les autorités pour empêcher la fuite de nos matières premières notamment le cacao et la noix de cajou dont la Côte d’Ivoire est premier producteur mondial vers les pays voisins. Hélas ! Hélas !
Nous assistons de plus en plus à une fuite massive de l’or brun et surtout de la noix de cajou à destination des pays voisins.
Selon les informations recueillies, les villes d’Agnibilékro , de Bondoukou à la frontière du Ghana à l’Est du pays et celles de kong, de Ouangolodougou à la frontière du Burkina Faso reçoivent au quotidien des clandestins qui en complicité avec des producteurs achètent les noix de cajou à destination donc de ces pays
Attention ! Attention ! Il y a danger à l’horizon dans la mesure où la noix de cajou « Made in Côte d’Ivoire » et considérée comme la meilleure au plan mondial est exportée frauduleusement vers d’autres destinations.
En effet, ces clandestins n’achètent que la bonne qualité et abandonnent la mauvaise qualité ; cela aura naturellement un impact sur la commercialisation de la production ivoirienne à destination des pays étrangers. En plus, au niveau du volume d’exportation, le taux va logiquement baissé puisqu’une quantité importante est vendue frauduleusement aux pays voisins. Conséquence, la Côte d’Ivoire risque de perdre sa place de premier producteur mondial de noix de cajou et cela contraste avec les objectifs des Autorités.
Au plan économique, la fuite de la noix de cajou pour ne citer que cet exemple, profite disons le clairement aux pays voisins qui perçoivent par tonne entre 50 et 100 dollars à la vente , soit entre 25.000 et 50.000 FCFA . On parle de Premium.
S’il est vrai que les Autorités font des efforts au quotidien pour empêcher la vente du cacao et de la noix de cajou hors des frontières, il apparaît nécessaire au regard de ce que l’on constate ces derniers temps de renforcer l’action des forces de l’ordre aux frontières terrestres et de sensibiliser les producteurs sur la préservation des productions nationales et les avantages pour le pays.
Si rien n’est fait, la fuite des matières premières pourrait influencer considérablement l’économie du pays.
A. O. (Une correspondance particulière à Korhogo)
Dans la Sous-Préfecture d’Assueffry, frontière du Ghana à l’Est du pays plus de 20.000 kilogrammes de noix de cajou ont été saisis. Les noix étaient reconditionnées dans 234 sacs d’origine ghanéenne. Et nous avons pu voir à la télévision nationale ces images qui illustrent la bravoure des douaniers à protéger l’économie.
Des efforts sont faits chaque jour par les autorités pour empêcher la fuite de nos matières premières notamment le cacao et la noix de cajou dont la Côte d’Ivoire est premier producteur mondial vers les pays voisins. Hélas ! Hélas !
Nous assistons de plus en plus à une fuite massive de l’or brun et surtout de la noix de cajou à destination des pays voisins.
Selon les informations recueillies, les villes d’Agnibilékro , de Bondoukou à la frontière du Ghana à l’Est du pays et celles de kong, de Ouangolodougou à la frontière du Burkina Faso reçoivent au quotidien des clandestins qui en complicité avec des producteurs achètent les noix de cajou à destination donc de ces pays
Attention ! Attention ! Il y a danger à l’horizon dans la mesure où la noix de cajou « Made in Côte d’Ivoire » et considérée comme la meilleure au plan mondial est exportée frauduleusement vers d’autres destinations.
En effet, ces clandestins n’achètent que la bonne qualité et abandonnent la mauvaise qualité ; cela aura naturellement un impact sur la commercialisation de la production ivoirienne à destination des pays étrangers. En plus, au niveau du volume d’exportation, le taux va logiquement baissé puisqu’une quantité importante est vendue frauduleusement aux pays voisins. Conséquence, la Côte d’Ivoire risque de perdre sa place de premier producteur mondial de noix de cajou et cela contraste avec les objectifs des Autorités.
Au plan économique, la fuite de la noix de cajou pour ne citer que cet exemple, profite disons le clairement aux pays voisins qui perçoivent par tonne entre 50 et 100 dollars à la vente , soit entre 25.000 et 50.000 FCFA . On parle de Premium.
S’il est vrai que les Autorités font des efforts au quotidien pour empêcher la vente du cacao et de la noix de cajou hors des frontières, il apparaît nécessaire au regard de ce que l’on constate ces derniers temps de renforcer l’action des forces de l’ordre aux frontières terrestres et de sensibiliser les producteurs sur la préservation des productions nationales et les avantages pour le pays.
Si rien n’est fait, la fuite des matières premières pourrait influencer considérablement l’économie du pays.
A. O. (Une correspondance particulière à Korhogo)