Boga Gnahoua ne mettra plus les pieds à la direction régionale du trésor public de Gagnoa où il était détaché par la mairie. Il a rendu l’âme, le samedi 18 mars dernier, alors que personne ne s’y attendait. Que s’est-il passé ? Selon un de ses collègues, Boga Gnahoua aurait été empoisonné autour d’un pot alors qu’il s’était rendu à des obsèques, le vendredi 17 mars dernier, à Nialégribouo, village de la sous-préfecture de Gagnoa. « Notre collègue Boga Gnahoua est mort suite à un empoisonnement. Ces amis qui ont également pris le pot avec lui ce jour-là ont vomi toute la nuit du vendredi et du samedi. Certainement que la dose d’empoisonnement a été de trop dans son verre», a confirmé en larmes, sous le couvert de l’anonymat, un agent de la mairie de Gagnoa rencontré dans la matinée du mardi dernier. Sentant de sérieux bourdonnements dans son ventre, Boga Gnahoua a pris la résolution de regagner la ville où il pensait avoir la solution à son mal. Malheureusement, il s’est éteint le samedi 18 mars dernier. Sa dépouille a été ensuite conduite dans une morgue de la ville de Gagnoa. Boga Gnahoua était très connu pour l’accueil chaleureux qu’il réservait aux visiteurs de la direction régionale du trésor de Gagnoa.
La nouvelle de son décès s’est emparée aussitôt des différents quartiers de la cité du fromager mais surtout des villages du canton Paccolo d’où il était originaire. De la mairie, en passant par le conseil régional puis le trésor, les agents dans leurs échanges du lundi dernier ont longuement évoqué la disparition subite de Boga Gnahoua. Il est à noter qu’avant lui, deux femmes abattues à coups de fusil ont été retrouvées mortes à leur domicile très tôt le matin du vendredi 17 mars dernier à Dodjagnoa, un village voisin de Nialégribouo. Pourquoi la mort a-t-elle décidé d’endeuiller le canton Paccolo en fin de semaine dernière ? Telle est la question que tous se posent à Gagnoa où les habitants ont encore du mal à tourner la page de la mort de Boga Gnahoua pour sa générosité et surtout pour son amour du travail. Soulignons que les agents des collectivités territoriales attendent la date de ses obsèques afin de lui rendre un dernier hommage avant l’inhumation de son corps sa vie à Nialégribouo.
Doumbia Namory
Correspondant
permanent dans le Goh
La nouvelle de son décès s’est emparée aussitôt des différents quartiers de la cité du fromager mais surtout des villages du canton Paccolo d’où il était originaire. De la mairie, en passant par le conseil régional puis le trésor, les agents dans leurs échanges du lundi dernier ont longuement évoqué la disparition subite de Boga Gnahoua. Il est à noter qu’avant lui, deux femmes abattues à coups de fusil ont été retrouvées mortes à leur domicile très tôt le matin du vendredi 17 mars dernier à Dodjagnoa, un village voisin de Nialégribouo. Pourquoi la mort a-t-elle décidé d’endeuiller le canton Paccolo en fin de semaine dernière ? Telle est la question que tous se posent à Gagnoa où les habitants ont encore du mal à tourner la page de la mort de Boga Gnahoua pour sa générosité et surtout pour son amour du travail. Soulignons que les agents des collectivités territoriales attendent la date de ses obsèques afin de lui rendre un dernier hommage avant l’inhumation de son corps sa vie à Nialégribouo.
Doumbia Namory
Correspondant
permanent dans le Goh