« Comprendre les nuages », est le thème de la journée météorologique mondiale qui sera célébrée ce jeudi 23 mars 2017. En prélude à cette commémoration, le gouvernement ivoirien par la voix du ministre des Transports, Amadou Koné, fait savoir que ce thème traduit toute l’importance des nuages qui ont une influence sur le changement climatique.
« Le déficit général de la quantité de pluie annuelle sur l’ensemble du pays avec des baisses considérables de pluies allant de -20% à -40% dans certaines localités en 2016; le décalage du calendrier agricole dû aux effets des changements climatiques avec une réduction des saisons culturales respectivement de vingt (20) jours à Odienné et Abidjan, trente (30) jours à Bouaké depuis 1980 » ont été relevés comme des conséquences du changement climatique.
« Ce thème souligne l’importance que revêtent les nuages non seulement pour l’observation, la prévision du temps et les ressources en eau, mais aussi pour la lutte contre le changement climatique. Il est en effet nécessaire de mieux comprendre leur impact sur le climat et la manière dont ils subissent l’influence du changement climatique, car ils transportent l’eau autour de la planète et contribuent ainsi à déterminer la répartition des ressources hydrologiques à l’échelle du globe », lit-on dans le message du gouvernement dont copie est parvenue à Politikafrique.info.
Selon le gouvernement qui cite une étude menée par la SODEXAM, la structure nationale en charge des questions de climat et de météorologie, 2016 a été la deuxième année la plus chaude de la Côte d’Ivoire depuis son indépendance. Elle s’est caractérisée par un « déficit général de la quantité de pluie annuelle sur l’ensemble du pays », un « décalage du calendrier agricole dû aux effets des changements climatiques avec une réduction des saisons culturales » fait savoir le ministre des Transports, Amadou Koné.
Pour prévenir les risques liés à une telle menace, le gouvernement opte pour la vigilance en se dotant de moyens d’observations accrues. « La Côte d’Ivoire dans son ambition de devenir un pays émergent à l’horizon 2020, a donc besoin d’améliorer la qualité des services météorologiques et climatiques vers les usagers. Cette amélioration nécessite d’une part, la mise en place d’un système de vigilance, d’alerte afin de réduire les risques de catastrophes naturelles et améliorer la résilience des secteurs économiques face aux changements climatiques et d’autre part, le pays devra acquérir des radars météorologiques pour le suivi à temps réel des phénomènes climatiques afin d’informer les autorités à l’avance »,annonce Amadou Koné.
Il ajoute en outre que dans une synergie d’action, le gouvernement apportera son « expertise au plan Organisation des Secours (ORSEC), au plan de Lutte contre la Pollution Marine (POLLUMAR), à l’Action de l’Etat en Mer (AEM), pour les alertes et la prévision des orages en vue de réduire le nombre de sinistrés ».
Richard Yasseu
« Le déficit général de la quantité de pluie annuelle sur l’ensemble du pays avec des baisses considérables de pluies allant de -20% à -40% dans certaines localités en 2016; le décalage du calendrier agricole dû aux effets des changements climatiques avec une réduction des saisons culturales respectivement de vingt (20) jours à Odienné et Abidjan, trente (30) jours à Bouaké depuis 1980 » ont été relevés comme des conséquences du changement climatique.
« Ce thème souligne l’importance que revêtent les nuages non seulement pour l’observation, la prévision du temps et les ressources en eau, mais aussi pour la lutte contre le changement climatique. Il est en effet nécessaire de mieux comprendre leur impact sur le climat et la manière dont ils subissent l’influence du changement climatique, car ils transportent l’eau autour de la planète et contribuent ainsi à déterminer la répartition des ressources hydrologiques à l’échelle du globe », lit-on dans le message du gouvernement dont copie est parvenue à Politikafrique.info.
Selon le gouvernement qui cite une étude menée par la SODEXAM, la structure nationale en charge des questions de climat et de météorologie, 2016 a été la deuxième année la plus chaude de la Côte d’Ivoire depuis son indépendance. Elle s’est caractérisée par un « déficit général de la quantité de pluie annuelle sur l’ensemble du pays », un « décalage du calendrier agricole dû aux effets des changements climatiques avec une réduction des saisons culturales » fait savoir le ministre des Transports, Amadou Koné.
Pour prévenir les risques liés à une telle menace, le gouvernement opte pour la vigilance en se dotant de moyens d’observations accrues. « La Côte d’Ivoire dans son ambition de devenir un pays émergent à l’horizon 2020, a donc besoin d’améliorer la qualité des services météorologiques et climatiques vers les usagers. Cette amélioration nécessite d’une part, la mise en place d’un système de vigilance, d’alerte afin de réduire les risques de catastrophes naturelles et améliorer la résilience des secteurs économiques face aux changements climatiques et d’autre part, le pays devra acquérir des radars météorologiques pour le suivi à temps réel des phénomènes climatiques afin d’informer les autorités à l’avance »,annonce Amadou Koné.
Il ajoute en outre que dans une synergie d’action, le gouvernement apportera son « expertise au plan Organisation des Secours (ORSEC), au plan de Lutte contre la Pollution Marine (POLLUMAR), à l’Action de l’Etat en Mer (AEM), pour les alertes et la prévision des orages en vue de réduire le nombre de sinistrés ».
Richard Yasseu