Le 23 mars de chaque année, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et la communauté météorologique internationale célèbrent de concert la Journée météorologique mondiale pour commémorer l’entrée en vigueur, en 1950, de la Convention de l’OMM pour favoriser la collaboration internationale en matière de météorologie afin d’assurer la protection des personnes et des biens, de mieux faire connaître les activités des services météorologiques et hydrologiques nationaux et de faire en sorte que ces derniers soient appréciés à leur juste valeur.
Cette année, la célébration de la Journée météorologique mondiale a pour thème «Comprendre les nuages». Ce thème souligne l’importance que revêtent les nuages non seulement pour l’observation, la prévision du temps et les ressources en eau, mais aussi pour la lutte contre le changement climatique. Il est en effet nécessaire de mieux comprendre leur impact sur le climat et la manière dont ils subissent l’influence du changement climatique, car ils transportent l’eau autour de la planète et contribuent ainsi à déterminer la répartition des ressources hydrologiques à l’échelle du globe.
Aujourd’hui, plus que jamais, on s’aperçoit que l’économie mondiale et plus particulièrement en Côte d’Ivoire, les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, de la santé, du transport sont de plus en plus sensibles au temps et au climat à travers les effets de hausse de température, de moins d’humidité et de plus en plus d’inondations. Toutes les activités humaines sont soumises à l’influence du temps, du climat et de l’eau, et un nombre croissant de ces activités disposent d’une marge de manœuvre de plus en plus réduite pour faire face aux risques.
On note qu’au cours des années 2014, 2015 et 2016, cinq secteurs d’activités ont représenté 88% de l’ensemble des usagers des services de la météorologie. Il s’agit notamment de l’agriculture, des assurances, des travaux publics, de la recherche et de l’énergie.
Mesdames et messieurs,
Le bilan climatique pour l’année 2016 élaboré par la SODEXAM, donne les caractéristiques du climat national en ces termes :
Ø Réchauffement de la Côte d’Ivoire d’environ 1.13°C par rapport à la moyenne depuis 1961. L’année 2016 est la deuxième année la plus chaude enregistrée dans le pays depuis les indépendances.
Ø Déficit général de la quantité de pluie annuelle sur l’ensemble du pays avec des baisses considérables de pluies allant de -20% à -40% dans certaines localités en 2016;
Ø Le décalage du calendrier agricole dû aux effets des changements climatiques avec une réduction des saisons culturales respectivement de vingt (20) jours à Odienné et Abidjan, trente (30) jours à Bouaké depuis 1980 ;
Face à cette menace, au cours du Sommet Mondial sur le Climat de la COP22 en novembre 2016 à Marrakech (Maroc), Le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA a pris des engagements forts pour la protection de notre pays contre les risques liés aux phénomènes météorologiques et au changement climatique tout en assurant son développement économique. La priorité du Gouvernement dans la perspective d’émergence à l’horizon 2020 est d’intégrer dans nos politiques, les objectifs de développement durable et des accords efficients pour la lutte contre le changement climatique et les risques hydrométéorologiques.
Dans cette perspective, le Gouvernement continuera de soutenir la SODEXAM, structure nationale en charge des questions de climat et météorologie, pour qu’elle fournisse les meilleurs services météorologiques, climatologiques, hydrologiques, maritimes et environnementaux, dans l’objectif de protéger les personnes et les biens et de faciliter la prise de décision.
En effet, comprendre les phénomènes météorologiques et climatologiques pour protéger les personnes et les biens et aider les populations à renforcer leurs capacités d’adaptation, telle est la mission dévolue à la SODEXAM par le Gouvernement.
La Côte d’Ivoire dans son ambition de devenir un pays émergent à l’horizon 2020, a donc besoin d’améliorer la qualité des services météorologiques et climatiques vers les usagers. Cette amélioration nécessite d’une part, la mise en place d’un système de vigilance, d’alerte afin de réduire les risques de catastrophes naturelles et améliorer la résilience des secteurs économiques face aux changements climatiques et d’autre part, le pays devra acquérir des radars météorologiques pour le suivi à temps réel des phénomènes climatiques afin d’informer les autorités à l’avance.
Dans une synergie d’action, nous apporterons notre expertise au plan Organisation des Secours (ORSEC), au plan de Lutte contre la Pollution Marine (POLLUMAR), à l’Action de l’Etat en Mer (AEM), pour les alertes et la prévision des orages en vue de réduire le nombre de sinistrés.
Je vous remercie.
Le Ministre des Transports
Amadou KONE
Cette année, la célébration de la Journée météorologique mondiale a pour thème «Comprendre les nuages». Ce thème souligne l’importance que revêtent les nuages non seulement pour l’observation, la prévision du temps et les ressources en eau, mais aussi pour la lutte contre le changement climatique. Il est en effet nécessaire de mieux comprendre leur impact sur le climat et la manière dont ils subissent l’influence du changement climatique, car ils transportent l’eau autour de la planète et contribuent ainsi à déterminer la répartition des ressources hydrologiques à l’échelle du globe.
Aujourd’hui, plus que jamais, on s’aperçoit que l’économie mondiale et plus particulièrement en Côte d’Ivoire, les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, de la santé, du transport sont de plus en plus sensibles au temps et au climat à travers les effets de hausse de température, de moins d’humidité et de plus en plus d’inondations. Toutes les activités humaines sont soumises à l’influence du temps, du climat et de l’eau, et un nombre croissant de ces activités disposent d’une marge de manœuvre de plus en plus réduite pour faire face aux risques.
On note qu’au cours des années 2014, 2015 et 2016, cinq secteurs d’activités ont représenté 88% de l’ensemble des usagers des services de la météorologie. Il s’agit notamment de l’agriculture, des assurances, des travaux publics, de la recherche et de l’énergie.
Mesdames et messieurs,
Le bilan climatique pour l’année 2016 élaboré par la SODEXAM, donne les caractéristiques du climat national en ces termes :
Ø Réchauffement de la Côte d’Ivoire d’environ 1.13°C par rapport à la moyenne depuis 1961. L’année 2016 est la deuxième année la plus chaude enregistrée dans le pays depuis les indépendances.
Ø Déficit général de la quantité de pluie annuelle sur l’ensemble du pays avec des baisses considérables de pluies allant de -20% à -40% dans certaines localités en 2016;
Ø Le décalage du calendrier agricole dû aux effets des changements climatiques avec une réduction des saisons culturales respectivement de vingt (20) jours à Odienné et Abidjan, trente (30) jours à Bouaké depuis 1980 ;
Face à cette menace, au cours du Sommet Mondial sur le Climat de la COP22 en novembre 2016 à Marrakech (Maroc), Le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA a pris des engagements forts pour la protection de notre pays contre les risques liés aux phénomènes météorologiques et au changement climatique tout en assurant son développement économique. La priorité du Gouvernement dans la perspective d’émergence à l’horizon 2020 est d’intégrer dans nos politiques, les objectifs de développement durable et des accords efficients pour la lutte contre le changement climatique et les risques hydrométéorologiques.
Dans cette perspective, le Gouvernement continuera de soutenir la SODEXAM, structure nationale en charge des questions de climat et météorologie, pour qu’elle fournisse les meilleurs services météorologiques, climatologiques, hydrologiques, maritimes et environnementaux, dans l’objectif de protéger les personnes et les biens et de faciliter la prise de décision.
En effet, comprendre les phénomènes météorologiques et climatologiques pour protéger les personnes et les biens et aider les populations à renforcer leurs capacités d’adaptation, telle est la mission dévolue à la SODEXAM par le Gouvernement.
La Côte d’Ivoire dans son ambition de devenir un pays émergent à l’horizon 2020, a donc besoin d’améliorer la qualité des services météorologiques et climatiques vers les usagers. Cette amélioration nécessite d’une part, la mise en place d’un système de vigilance, d’alerte afin de réduire les risques de catastrophes naturelles et améliorer la résilience des secteurs économiques face aux changements climatiques et d’autre part, le pays devra acquérir des radars météorologiques pour le suivi à temps réel des phénomènes climatiques afin d’informer les autorités à l’avance.
Dans une synergie d’action, nous apporterons notre expertise au plan Organisation des Secours (ORSEC), au plan de Lutte contre la Pollution Marine (POLLUMAR), à l’Action de l’Etat en Mer (AEM), pour les alertes et la prévision des orages en vue de réduire le nombre de sinistrés.
Je vous remercie.
Le Ministre des Transports
Amadou KONE