ENSEIGNEMENT. De nombreux chrétiens catholiques ont été instruits sur les deux Crédos de l’Eglise catholique, le dimanche 12 mars 2017, au centre Marie Eugénie des sœurs Assomptionnistes d’Angré, dans la commune de Cocody.
Le symbole des Apôtres et de Nicée-Constantinople qui sont des Crédos catholiques, selon le père-théologien Jean SinsinBayo, ne sont pas des formules toutes faites dont le chrétien aurait hérité directement de Jésus Christ. « Le credo tel que nous le connaissons aujourd’hui est la formulation progressive de ce que l’Eglise a reçu de Jésus Christ, du Père et de l’Esprit révélé comme un seul Dieu », a expliqué le père. C’était au cours de la formation chrétienne organisée par l’Institut Mont Thabor dirigé par le conférencier lui-même. Autour du thème : « Origine du crédo chrétien catholique ». Il a défini le credo comme étant le signe par lequel les chrétiens se reconnaissent en un Dieu, Père, Fils et Esprit saint. Concernant le symbole des Apôtres, il a fait savoir qu’il repose sur la foi des Apôtres et est le crédo le plus ancien de l’Eglise. Il a vu le jour au 2ème siècle. A en croire l’orateur, ce n’est qu’au 3ème siècle que des ajouts ont été apportés au texte : (Et en Jésus Christ, son Fils unique (…) d’où il viendra juger les vivants et les morts ». Par contre, le crédo de Nicée-Constantinople a été adopté plus tard, affirme le formateur, au Concile de Nicée en 325 à cause des fausses conceptions sur la divinité ou l’humanité de Jésus Christ. Et celui de Constantinople en 381 pour la réaffirmation de Jésus Christ Fils de Dieu et Dieu comme Esprit saint. Les évêques se sont réunis à ces conciles pour réfuter les hérésies du prêtre Arius qui soutenait que Dieu étant Dieu ne pouvait pas avoir de Fils. « Le Concile de Nicée a mis l’accent sur cette prière : je crois en un seul Seigneur Jésus Christ, fils unique de Dieu ». Bien d’autres ajouts ont été opérés par les évêques lors de ce Concile. « De l’univers visible et invisible (…) Né du Père avant tous les siècles, il est Dieu, né de Dieu, Lumière, né de la Lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu (…) et s’est fait homme (…) Conformément aux Ecritures (…) Je reconnais un seul baptême ». Le crédo dans l’Ancien Testament, affirme le père Sinsin, est basé sur les patriarches que sont Abraham, Isaac et Jacob et joue également un rôle historique. Enfin, le formateur a abordé les fonctions du crédo qui se résument à la reconnaissance, à la synthèse, à la règle de foi et à l’attestation publique. La messe eucharistique et l’adoration du Saint Sacrement ont mis fin à cette catéchèse sur le crédo catholique. La prochaine formation portera sur le thème : « Le péché de l’homme, c’est qu’il n’aime pas Dieu ».
Par Magloire Madjessou
Le symbole des Apôtres et de Nicée-Constantinople qui sont des Crédos catholiques, selon le père-théologien Jean SinsinBayo, ne sont pas des formules toutes faites dont le chrétien aurait hérité directement de Jésus Christ. « Le credo tel que nous le connaissons aujourd’hui est la formulation progressive de ce que l’Eglise a reçu de Jésus Christ, du Père et de l’Esprit révélé comme un seul Dieu », a expliqué le père. C’était au cours de la formation chrétienne organisée par l’Institut Mont Thabor dirigé par le conférencier lui-même. Autour du thème : « Origine du crédo chrétien catholique ». Il a défini le credo comme étant le signe par lequel les chrétiens se reconnaissent en un Dieu, Père, Fils et Esprit saint. Concernant le symbole des Apôtres, il a fait savoir qu’il repose sur la foi des Apôtres et est le crédo le plus ancien de l’Eglise. Il a vu le jour au 2ème siècle. A en croire l’orateur, ce n’est qu’au 3ème siècle que des ajouts ont été apportés au texte : (Et en Jésus Christ, son Fils unique (…) d’où il viendra juger les vivants et les morts ». Par contre, le crédo de Nicée-Constantinople a été adopté plus tard, affirme le formateur, au Concile de Nicée en 325 à cause des fausses conceptions sur la divinité ou l’humanité de Jésus Christ. Et celui de Constantinople en 381 pour la réaffirmation de Jésus Christ Fils de Dieu et Dieu comme Esprit saint. Les évêques se sont réunis à ces conciles pour réfuter les hérésies du prêtre Arius qui soutenait que Dieu étant Dieu ne pouvait pas avoir de Fils. « Le Concile de Nicée a mis l’accent sur cette prière : je crois en un seul Seigneur Jésus Christ, fils unique de Dieu ». Bien d’autres ajouts ont été opérés par les évêques lors de ce Concile. « De l’univers visible et invisible (…) Né du Père avant tous les siècles, il est Dieu, né de Dieu, Lumière, né de la Lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu (…) et s’est fait homme (…) Conformément aux Ecritures (…) Je reconnais un seul baptême ». Le crédo dans l’Ancien Testament, affirme le père Sinsin, est basé sur les patriarches que sont Abraham, Isaac et Jacob et joue également un rôle historique. Enfin, le formateur a abordé les fonctions du crédo qui se résument à la reconnaissance, à la synthèse, à la règle de foi et à l’attestation publique. La messe eucharistique et l’adoration du Saint Sacrement ont mis fin à cette catéchèse sur le crédo catholique. La prochaine formation portera sur le thème : « Le péché de l’homme, c’est qu’il n’aime pas Dieu ».
Par Magloire Madjessou