La douzième conférence des parties à la convention relative à la coopération en matière de protection et de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de la côte atlantique de la région de l’Afrique de l’ouest, du centre et du sud, dénommée convention d’Abidjan s’est ouverte le lundi 27 mars 2017 à Cocody dans un réceptif hôtelier.
Placée sous le thème « politique de gestion intégrée des Océans en Afrique », cette convention a pour objectif d’assurer une gestion durable et rationnelle des ressources marines et côtières dans sa zone d’application. Elle constitue, selon Anne désirée Ouloto, ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable « non seulement un outil de protection du milieu marin contre la pollution, un outil de conservation de la biodiversité, un outil de gestion écologique des écosystèmes des zones côtières, mais également un outil de développement socio-économique, basé sur l’utilisation durable des ressources des écosystèmes marins et côtiers . Pour la ministre ivoirienne, il était nécessaire de conjuguer les intelligences afin de faire face à la pollution marine dont 80% est causée par l’action humaine.
« Nul n’ignore que 80 % de la pollution marine provient des activités humaines. La navigation, la surpêche, la fragmentation et la perte des habitats à travers la destruction des mangroves, l’urbanisation et le déplacement des populations vers les zones côtières, l’extraction de matériaux, sont autant de facteurs qui accélèrent l’érosion côtière et la perte de la biodiversité. À ceci, s’ajoute le manque ou l’insuffisance de coordination des interventions des acteurs du milieu, tant au plan national que régional », déplore-t-elle.
D’où la nécessité du renforcement de la coopération : « Cela veut dire qu’il est impératif que cette douzième Conférence contribue davantage au renforcement des liens de coopération entre nos États . Il y va de la sauvegarde de nos écosystèmes marins et côtiers, au regard des multiples services qu’ils fournissent ; que ce soit au niveau de la pêche, des matériaux de construction, du tourisme, de la régulation du climat, de l’énergie, de la prévention de l’érosion côtière et autres ».
Pour Abou Bamba, Coordinateur du programme des Nations unies pour l’environnement, (PNUE), cette convention revêt un double enjeu. Le premier, d’ordre environnemental va porter sur l’identification des problèmes auxquels sont confrontés les océans et les côtes en Afrique. Il s’agit plus concrètement, selon lui « de l’identification des problèmes environnementaux, physiques, biophysiques et même biogéographiques en ce sens qu’on va regarder ici tout ce qui concerne les problèmes d’érosion côtière, les problèmes d’établissement humain sur le littoral des pays africains et la question liée à la pollution dûe aux hydrocarbures ».
Le deuxième enjeu, au dire de Abou Bamba, est d’ordre politique, afin que les pays « se dotent d’un cadre de gouvernance permettant de façon intégrée d’adresser tous les problèmes avec tous les acteurs. C’est de voir également dans quelle mesure on peut appliquer les principes de l’économie bleue, faire de telle sorte que les problèmes physiques et environnementaux puissent être transformés en opportunité. C’est-à-dire développer le potentiel économique du littoral ivoirien et africain », a-t-il fait observer.
EF
Placée sous le thème « politique de gestion intégrée des Océans en Afrique », cette convention a pour objectif d’assurer une gestion durable et rationnelle des ressources marines et côtières dans sa zone d’application. Elle constitue, selon Anne désirée Ouloto, ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable « non seulement un outil de protection du milieu marin contre la pollution, un outil de conservation de la biodiversité, un outil de gestion écologique des écosystèmes des zones côtières, mais également un outil de développement socio-économique, basé sur l’utilisation durable des ressources des écosystèmes marins et côtiers . Pour la ministre ivoirienne, il était nécessaire de conjuguer les intelligences afin de faire face à la pollution marine dont 80% est causée par l’action humaine.
« Nul n’ignore que 80 % de la pollution marine provient des activités humaines. La navigation, la surpêche, la fragmentation et la perte des habitats à travers la destruction des mangroves, l’urbanisation et le déplacement des populations vers les zones côtières, l’extraction de matériaux, sont autant de facteurs qui accélèrent l’érosion côtière et la perte de la biodiversité. À ceci, s’ajoute le manque ou l’insuffisance de coordination des interventions des acteurs du milieu, tant au plan national que régional », déplore-t-elle.
D’où la nécessité du renforcement de la coopération : « Cela veut dire qu’il est impératif que cette douzième Conférence contribue davantage au renforcement des liens de coopération entre nos États . Il y va de la sauvegarde de nos écosystèmes marins et côtiers, au regard des multiples services qu’ils fournissent ; que ce soit au niveau de la pêche, des matériaux de construction, du tourisme, de la régulation du climat, de l’énergie, de la prévention de l’érosion côtière et autres ».
Pour Abou Bamba, Coordinateur du programme des Nations unies pour l’environnement, (PNUE), cette convention revêt un double enjeu. Le premier, d’ordre environnemental va porter sur l’identification des problèmes auxquels sont confrontés les océans et les côtes en Afrique. Il s’agit plus concrètement, selon lui « de l’identification des problèmes environnementaux, physiques, biophysiques et même biogéographiques en ce sens qu’on va regarder ici tout ce qui concerne les problèmes d’érosion côtière, les problèmes d’établissement humain sur le littoral des pays africains et la question liée à la pollution dûe aux hydrocarbures ».
Le deuxième enjeu, au dire de Abou Bamba, est d’ordre politique, afin que les pays « se dotent d’un cadre de gouvernance permettant de façon intégrée d’adresser tous les problèmes avec tous les acteurs. C’est de voir également dans quelle mesure on peut appliquer les principes de l’économie bleue, faire de telle sorte que les problèmes physiques et environnementaux puissent être transformés en opportunité. C’est-à-dire développer le potentiel économique du littoral ivoirien et africain », a-t-il fait observer.
EF