Les Ministres de l’Environnement des pays ayant adhéré à la Convention d’Abidjan ont pris hier le relais des experts, réunis dans la capitale économique ivoirienne depuis le lundi 27 mars 2017. Ouvrant devant à ses pairs le segment ministériel, Anne Désirée Ouloto a traduit toute sa joie indiquant que c’est ‘’un honneur pour la Côte d’Ivoire, d’accueillir cette 12ème Conférence des Parties, qui marque la fin du processus de revitalisation de la Convention’’. Mais à la lumière du thème des assises bâties sur ‘’la gestion intégrée des océans’’, le Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable (MINSEDD) affirmera que le rendez-vous d’Abidjan devra marquer une rupture avec toute action unidimensionnelle, non-coordonnée ou fragmentée. ‘’Je souhaite qu’à l’occasion de cette 12ème Conférence des parties, les pays de la zone de la Convention, en général, prennent l’engagement de se doter d’un cadre compréhensif de gouvernance de l’océan, qui englobe tous les secteurs pertinents, afin de parvenir à un développement harmonieux et durable de notre littoral, tout en garantissant le bien-être des populations’’, a-t-elle émis avec insistance.
Pragmatique, Anne Ouloto veut ici et maintenant un mode opératoire à travers ce cadre d’échange d’expériences et de stratégies de haut niveau. ‘’Nous aurons également franchi un pas décisif, lorsque la concertation, constante et permanente, basée sur la complémentarité entre les structures, entre les disciplines, et à tous les niveaux, c’est à dire régional, sous régional, national et local, sera devenue notre modus operandi’’, dira-t-elle avant de déclarer ouverts les travaux du segment des Ministres.
Bien avant elle, les participants ont entendu quatre allocutions d’engagement. La première a été prononcée par le Secrétaire Exécutif de la Convention d’Abidjan, Abou Bamba. Pour lui, la Cop 12 offre l’opportunité aux parties ‘’de changer la face et la nature du débat sur les océans et les zones côtières en Afrique, et de poser les bases de l’application des principes de l’économie bleue dans le processus de développement socio-économique de l’Afrique’’.
De son côté Mme Mathew Wilki, Directrice de la Division des écosystèmes de Onu Environnement a indiqué que sa présence à ce sommet s’explique par le fait que la Convention d’Abidjan passe à une phase clef de son histoire.
Invité d’honneur de la Cop 12, l’Ambassadeur Tanoé Désiré, Président de la Chambre Nationale des Rois et Chefs traditionnels de Côte d’Ivoire a démontré la communauté de destin entre les populations qui partagent le littoral. A l’entendre, l’érosion côtière, la pollution des océans, la montée des mers, les inondations sont le lot des populations des pays membres de la Convention d’Abidjan. C’est pourquoi la tête couronnée a placé beaucoup d’espoir dans les recherches de solutions des Ministres de l’Environnement, des experts et des partenaires au développement rassemblés à Abidjan afin d’adopter une gestion intégrée des milieux marins et des zones côtières.
Le Ministre de l’Environnement de l’Afrique du Sud, Mme Bomo Edith a partagé l’expérience de son pays en matière d’économie bleue. Selon la Présidente du Bureau de la Cop 11, son pays a pu faire face à l’emploi jeunes, en ‘’ressuscitant’’ le tourisme, la pêche, l’hôtellerie le long de leurs côtes.
Il faut souligner qu’en marge de cette plénière, le Ministre Ouloto a offert hier au sein du Ministère des Affaires étrangères un sympathique diner à ses hôtes. Cette rencontre de haut niveau refermera ses portes ce vendredi 31 mars 2017 en milieu de journée ; le Ministre Sud-Africain de l’Environnement, Mme Bomo Edith, Présidente du Bureau de la Cop 11, aura alors passé le témoin à Anne Désirée Ouloto pour les prochaines années.
Pragmatique, Anne Ouloto veut ici et maintenant un mode opératoire à travers ce cadre d’échange d’expériences et de stratégies de haut niveau. ‘’Nous aurons également franchi un pas décisif, lorsque la concertation, constante et permanente, basée sur la complémentarité entre les structures, entre les disciplines, et à tous les niveaux, c’est à dire régional, sous régional, national et local, sera devenue notre modus operandi’’, dira-t-elle avant de déclarer ouverts les travaux du segment des Ministres.
Bien avant elle, les participants ont entendu quatre allocutions d’engagement. La première a été prononcée par le Secrétaire Exécutif de la Convention d’Abidjan, Abou Bamba. Pour lui, la Cop 12 offre l’opportunité aux parties ‘’de changer la face et la nature du débat sur les océans et les zones côtières en Afrique, et de poser les bases de l’application des principes de l’économie bleue dans le processus de développement socio-économique de l’Afrique’’.
De son côté Mme Mathew Wilki, Directrice de la Division des écosystèmes de Onu Environnement a indiqué que sa présence à ce sommet s’explique par le fait que la Convention d’Abidjan passe à une phase clef de son histoire.
Invité d’honneur de la Cop 12, l’Ambassadeur Tanoé Désiré, Président de la Chambre Nationale des Rois et Chefs traditionnels de Côte d’Ivoire a démontré la communauté de destin entre les populations qui partagent le littoral. A l’entendre, l’érosion côtière, la pollution des océans, la montée des mers, les inondations sont le lot des populations des pays membres de la Convention d’Abidjan. C’est pourquoi la tête couronnée a placé beaucoup d’espoir dans les recherches de solutions des Ministres de l’Environnement, des experts et des partenaires au développement rassemblés à Abidjan afin d’adopter une gestion intégrée des milieux marins et des zones côtières.
Le Ministre de l’Environnement de l’Afrique du Sud, Mme Bomo Edith a partagé l’expérience de son pays en matière d’économie bleue. Selon la Présidente du Bureau de la Cop 11, son pays a pu faire face à l’emploi jeunes, en ‘’ressuscitant’’ le tourisme, la pêche, l’hôtellerie le long de leurs côtes.
Il faut souligner qu’en marge de cette plénière, le Ministre Ouloto a offert hier au sein du Ministère des Affaires étrangères un sympathique diner à ses hôtes. Cette rencontre de haut niveau refermera ses portes ce vendredi 31 mars 2017 en milieu de journée ; le Ministre Sud-Africain de l’Environnement, Mme Bomo Edith, Présidente du Bureau de la Cop 11, aura alors passé le témoin à Anne Désirée Ouloto pour les prochaines années.