Abidjan – Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER) estime que la transformation de l’économie de la Côte d’Ivoire passe par celle de la structure de l’économie agricole, ce secteur étant le pilier sur lequel a toujours reposé le développement du pays.
Vendredi lors d’un séminaire-bilan organisé à Afrikland Hôtel à Grand-Bassam, en vue de dresser le bilan 2016 et définir les perspectives pour l’année en cours, le ministre Sangafowa Mamadou Coulibaly est revenu sur la Déclaration de Maputo (2003) qui a recommandé qu’au moins 10% des budgets nationaux soient alloués au secteur agricole des pays africains respectifs.
« Le gouvernement est fier du chemin parcouru et il est conscient qu’il y a des efforts à faire pour augmenter la part du budget alloué au secteur agricole », a résumé le ministre ivoirien, également président de la 29ème conférence régionale pour l’Afrique de la FAO.
Auparavant, le directeur général de la planification, des statistiques et des projets, Dr Nouhoun Coulibaly, a fait une présentation technique du bilan 2016 et tracé les grandes lignes des perspectives, tout en mentionnant les autres aspects qui pourraient s’y ajouter dans la formulation de la 2ème génération du Programme national d’investissement agricole (PNIA 2).
Aussi, pour ce bilan qui paraît particulier en ce sens qu’il intervient à la clôture du PNIA 1 (2012-2016), le DG s’est appesanti sur les acquis qu’il faut capitaliser pour la formulation du PNIA 2 (2017-2021), tout tirant les leçons des insuffisances rencontrées.
Ses principaux points d’intervention ont concerné notamment la mobilisation des ressources, la collaboration fructueuse avec les partenaires techniques et financiers (PTF), les leçons apprises de tous les blocs de financement, la relance de la croissance dans le secteur agricole (cultures vivrières et de rente), les questions de revenus et d’emplois agricoles ainsi que de la sécurité alimentaire.
Il en ressort qu’au 31 décembre 2016, quelque 79,5% des ressources attendues du PNIA 1 (estimées à un peu plus de 2040 milliards FFA) ont été mobilisées. Les fonds proviennent à 25% du secteur privé, 21% de l’Etat et 54% des PTF. Ces derniers ont été salués par les deux intervenants.
Par exemple, au titre des productions, en 2016, il a été constaté une baisse de 18,5% au niveau des cultures de rente malgré un taux d’accroissement de 11,2% entre 2011-2016. Pour les cultures vivrières, il y a eu un taux de croissance de 38,5% entre 2011 et 2016, avec un rythme qui a faibli à compter de 2014.
Les perspectives ont surtout consisté en des recommandations pour la transformation structurelle du secteur agricole, dans le cadre du PNIA 2. Ainsi, au regard du bilan, Dr Nouhoun Coulibaly a préconisé un changement des paradigmes de financement, une production de maraîcher sur la maîtrise totale de l’eau, l’approche des agropoles…
cmas
Vendredi lors d’un séminaire-bilan organisé à Afrikland Hôtel à Grand-Bassam, en vue de dresser le bilan 2016 et définir les perspectives pour l’année en cours, le ministre Sangafowa Mamadou Coulibaly est revenu sur la Déclaration de Maputo (2003) qui a recommandé qu’au moins 10% des budgets nationaux soient alloués au secteur agricole des pays africains respectifs.
« Le gouvernement est fier du chemin parcouru et il est conscient qu’il y a des efforts à faire pour augmenter la part du budget alloué au secteur agricole », a résumé le ministre ivoirien, également président de la 29ème conférence régionale pour l’Afrique de la FAO.
Auparavant, le directeur général de la planification, des statistiques et des projets, Dr Nouhoun Coulibaly, a fait une présentation technique du bilan 2016 et tracé les grandes lignes des perspectives, tout en mentionnant les autres aspects qui pourraient s’y ajouter dans la formulation de la 2ème génération du Programme national d’investissement agricole (PNIA 2).
Aussi, pour ce bilan qui paraît particulier en ce sens qu’il intervient à la clôture du PNIA 1 (2012-2016), le DG s’est appesanti sur les acquis qu’il faut capitaliser pour la formulation du PNIA 2 (2017-2021), tout tirant les leçons des insuffisances rencontrées.
Ses principaux points d’intervention ont concerné notamment la mobilisation des ressources, la collaboration fructueuse avec les partenaires techniques et financiers (PTF), les leçons apprises de tous les blocs de financement, la relance de la croissance dans le secteur agricole (cultures vivrières et de rente), les questions de revenus et d’emplois agricoles ainsi que de la sécurité alimentaire.
Il en ressort qu’au 31 décembre 2016, quelque 79,5% des ressources attendues du PNIA 1 (estimées à un peu plus de 2040 milliards FFA) ont été mobilisées. Les fonds proviennent à 25% du secteur privé, 21% de l’Etat et 54% des PTF. Ces derniers ont été salués par les deux intervenants.
Par exemple, au titre des productions, en 2016, il a été constaté une baisse de 18,5% au niveau des cultures de rente malgré un taux d’accroissement de 11,2% entre 2011-2016. Pour les cultures vivrières, il y a eu un taux de croissance de 38,5% entre 2011 et 2016, avec un rythme qui a faibli à compter de 2014.
Les perspectives ont surtout consisté en des recommandations pour la transformation structurelle du secteur agricole, dans le cadre du PNIA 2. Ainsi, au regard du bilan, Dr Nouhoun Coulibaly a préconisé un changement des paradigmes de financement, une production de maraîcher sur la maîtrise totale de l’eau, l’approche des agropoles…
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