ENSEIGNEMENT. Des fidèles catholiques ont participé à la récollection du temps de carême pour prendre conscience du péché qui les éloigne du Seigneur.
Pour ce temps de Carême, des chrétiens catholiques ont assisté à l’enseignement qui a porté sur le thème : « Le péché de l’homme, c’est qu’il n’aime pas Dieu ». Cette récollection a eu lieu, le dimanche 19 mars 2017, au Centre Marie-Eugénie d’Angré Cocody. « Sommes-nous tous vraiment chrétiens ou baptisés ? Ou des baptisés qui continuent à vivre en païens ? Avons-nous tous sincèrement ouvert notre vie et notre cœur à Dieu pour qu’il les change ? Connaissons-nous vraiment Dieu et avons-nous, avec lui, une relation d’intimité personnelle et profonde ? » Voici des questions posées par le père Jean Sinsin Bayo, à l’entame de son exposé, pour susciter une prise de conscience sur la relation de l’homme avec Dieu. Cette deuxième formation chrétienne organisée par l’Institut Mont Thabor intervient après celle qui a eu lieu, il y a deux semaines. Analysant avec profondeur la foi de l’homme avec Dieu, le formateur pense que l’être humain croit connaitre Dieu alors que sa vie n’est pas imprégnée de la parole de Dieu. Par l’évangélisation, affirme le conférencier, il est possible de conduire l’homme africain à Dieu « pour qu’il en fasse le tout de sa vie ». Les africains ont des cultures et croyances diverses, fait-il remarquer. Selon lui, ils pratiquent ces croyances (génies des eaux, forêts, etc.) pensant pouvoir les aider ou garantir une sécurité stable. « On ne va pas à Dieu avec les pratiques traditionnelles. Lorsqu’on va à Dieu, on ne se fie plus au fétichisme. Malheureusement, c’est avec cette mentalité qu’on vient dans l’Eglise », a dénoncé l’orateur. Sur le plan théologique, dit-il, « le péché est une réalité et non pas une légende (…) L’homme refuse la qualité de vie que Dieu lui propose ». En développant le thème, le père Sinsin Bayo a défini le péché comme étant un acte, une décision, une parole par lesquels l’homme rejette la vie que Dieu lui propose. Il soutient également que l’homme qui refuse d’obéir à Dieu et d’écouter sa Parole se met en rébellion contre Dieu et son semblable. Selon le conférencier, il y a sept (7) péchés liés à la langue. Il s’agit , entre autres, du faux témoignage, du parjure, de la calomnie, de la parole inutile, de la vantardise. Pour en guérir, Sinsin Bayo propose au chrétien une prise de conscience de son propre péché. Aussi, lui préconise-t-il également, sa conversion et son repentir. Parlant des moyens permettant de guérir du péché, il y a le sacrement de confession, la pratique de la parole de Dieu (purifie de la fausseté et du mensonge) et la prière (ouverture de soi à Dieu).
Par Céline Douah
Pour ce temps de Carême, des chrétiens catholiques ont assisté à l’enseignement qui a porté sur le thème : « Le péché de l’homme, c’est qu’il n’aime pas Dieu ». Cette récollection a eu lieu, le dimanche 19 mars 2017, au Centre Marie-Eugénie d’Angré Cocody. « Sommes-nous tous vraiment chrétiens ou baptisés ? Ou des baptisés qui continuent à vivre en païens ? Avons-nous tous sincèrement ouvert notre vie et notre cœur à Dieu pour qu’il les change ? Connaissons-nous vraiment Dieu et avons-nous, avec lui, une relation d’intimité personnelle et profonde ? » Voici des questions posées par le père Jean Sinsin Bayo, à l’entame de son exposé, pour susciter une prise de conscience sur la relation de l’homme avec Dieu. Cette deuxième formation chrétienne organisée par l’Institut Mont Thabor intervient après celle qui a eu lieu, il y a deux semaines. Analysant avec profondeur la foi de l’homme avec Dieu, le formateur pense que l’être humain croit connaitre Dieu alors que sa vie n’est pas imprégnée de la parole de Dieu. Par l’évangélisation, affirme le conférencier, il est possible de conduire l’homme africain à Dieu « pour qu’il en fasse le tout de sa vie ». Les africains ont des cultures et croyances diverses, fait-il remarquer. Selon lui, ils pratiquent ces croyances (génies des eaux, forêts, etc.) pensant pouvoir les aider ou garantir une sécurité stable. « On ne va pas à Dieu avec les pratiques traditionnelles. Lorsqu’on va à Dieu, on ne se fie plus au fétichisme. Malheureusement, c’est avec cette mentalité qu’on vient dans l’Eglise », a dénoncé l’orateur. Sur le plan théologique, dit-il, « le péché est une réalité et non pas une légende (…) L’homme refuse la qualité de vie que Dieu lui propose ». En développant le thème, le père Sinsin Bayo a défini le péché comme étant un acte, une décision, une parole par lesquels l’homme rejette la vie que Dieu lui propose. Il soutient également que l’homme qui refuse d’obéir à Dieu et d’écouter sa Parole se met en rébellion contre Dieu et son semblable. Selon le conférencier, il y a sept (7) péchés liés à la langue. Il s’agit , entre autres, du faux témoignage, du parjure, de la calomnie, de la parole inutile, de la vantardise. Pour en guérir, Sinsin Bayo propose au chrétien une prise de conscience de son propre péché. Aussi, lui préconise-t-il également, sa conversion et son repentir. Parlant des moyens permettant de guérir du péché, il y a le sacrement de confession, la pratique de la parole de Dieu (purifie de la fausseté et du mensonge) et la prière (ouverture de soi à Dieu).
Par Céline Douah