5ème congrès des évêques. Durant deux jours, les prélats se sont réunis, à Assinie, en Côte d’Ivoire pour réfléchir sur les crises en Afrique.
La Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (Cerao/Recowa) s’est tenue du 28 au 29 mars 2017, à la Résidence Jacques Anoma à Assinie, dans le département d’Adiaké. Au cours de cette 5è session, le Comité exécutif et le Conseil d’administration se sont penchés sur les questions relatives à la vie de la conférence. Les évêques ont réfléchi sur le thème principal : « La nouvelle évangélisation et ses défis pour l’Eglise famille de Dieu en Afrique de l’Ouest : Le rôle de l’épiscopat dans la prévention, la médiation et la transformation des conflits ». Les crises comme celles de l’après-élection présidentielle en Afrique, la réforme constitutionnelle, les universités et écoles paralysées, les grèves des fonctionnaires, etc. sont autant de questions qui préoccupent les 12 évêques africains et les 8 experts dans le domaine de la prévention, la médiation et la transformation des crises. « Nous sommes dans une situation d’incertitude quand il s’agit de la gestion politique en Afrique. Aujourd’hui, nous connaissons malheureusement les crises post-électorales. On en a connu en Côte d’Ivoire. La gestion des lois fondamentales dans les pays où certains chefs d’Etat veulent changer des lois pour se maintenir au pouvoir. Tout cela crée des conflits. L’Eglise catholique est préoccupée par ces problèmes qui existent en Afrique de l’Ouest », a expliqué le père Ernest Kouacou Kouadio, directeur de la communication de la Cerao/Recowa. Cette rencontre des évêques, a souligné le père, a pour objectif de donner des directives pastorales aux chrétiens afin de les accompagner dans la foi et l’espérance. Concernant le terrorisme fondamental, l’Eglise l’a toujours dénoncé et condmné par des discours en s’appuyant sur la parole de Dieu, a-t-il affirmé. Les actes terroristes perpétrés dans les pays et face au mutisme de l’Eglise, le père Kouacou a déclaré que l’Eglise n’a pas de moyens coercitifs comme l’Etat mais elle a la parole de l’Evangile.Le directeur de communication a conclu que l’Eglise a un rôle d’éducation. Pour finir, le père Ernest a invité les chrétiens et les musulmans à l’acceptation du projet de Dieu pour avoir la paix dans le monde. Les actes de ces deux jours de rencontre seront remis à Alpha Condé, président en exercice de la Cedeao.
Par M. Madjessou
La Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (Cerao/Recowa) s’est tenue du 28 au 29 mars 2017, à la Résidence Jacques Anoma à Assinie, dans le département d’Adiaké. Au cours de cette 5è session, le Comité exécutif et le Conseil d’administration se sont penchés sur les questions relatives à la vie de la conférence. Les évêques ont réfléchi sur le thème principal : « La nouvelle évangélisation et ses défis pour l’Eglise famille de Dieu en Afrique de l’Ouest : Le rôle de l’épiscopat dans la prévention, la médiation et la transformation des conflits ». Les crises comme celles de l’après-élection présidentielle en Afrique, la réforme constitutionnelle, les universités et écoles paralysées, les grèves des fonctionnaires, etc. sont autant de questions qui préoccupent les 12 évêques africains et les 8 experts dans le domaine de la prévention, la médiation et la transformation des crises. « Nous sommes dans une situation d’incertitude quand il s’agit de la gestion politique en Afrique. Aujourd’hui, nous connaissons malheureusement les crises post-électorales. On en a connu en Côte d’Ivoire. La gestion des lois fondamentales dans les pays où certains chefs d’Etat veulent changer des lois pour se maintenir au pouvoir. Tout cela crée des conflits. L’Eglise catholique est préoccupée par ces problèmes qui existent en Afrique de l’Ouest », a expliqué le père Ernest Kouacou Kouadio, directeur de la communication de la Cerao/Recowa. Cette rencontre des évêques, a souligné le père, a pour objectif de donner des directives pastorales aux chrétiens afin de les accompagner dans la foi et l’espérance. Concernant le terrorisme fondamental, l’Eglise l’a toujours dénoncé et condmné par des discours en s’appuyant sur la parole de Dieu, a-t-il affirmé. Les actes terroristes perpétrés dans les pays et face au mutisme de l’Eglise, le père Kouacou a déclaré que l’Eglise n’a pas de moyens coercitifs comme l’Etat mais elle a la parole de l’Evangile.Le directeur de communication a conclu que l’Eglise a un rôle d’éducation. Pour finir, le père Ernest a invité les chrétiens et les musulmans à l’acceptation du projet de Dieu pour avoir la paix dans le monde. Les actes de ces deux jours de rencontre seront remis à Alpha Condé, président en exercice de la Cedeao.
Par M. Madjessou