Depuis le 28 mars dernier, les 200 écoliers du groupe scolaire 1 et 2 de Sérébissou ne vont plus à l’école, à cause d’une tornade qui a emporté les toitures de quatre des cinq bâtiments de l’école et les logements des enseignants, a constaté, l’AIP dimanche dans ce village situé à une vingtaine de kilomètres de Tiémélékro, dans le département de M’batto (région du Moronou).
Selon le chef du village, Nanan N’gboti Kadio, ce vent d’une violence inouïe a balayé le village le 27 mars aux environs de 18H. Outre l’école, il a décoiffé l’église du village et près de 120 habitations, jetant l’émoi au sein des 5000 âmes vivant de la localité.
« Ce sont plus de 80 familles qui sont touchées par le sinistre. Heureusement qu’il n’y a pas eu de perte en vies humaines à part deux blessés légers », a-t-il ajouté.
Nanan N’gboti a appelé à la solidarité nationale pour aider Sérébissou à se relever après un tel désastre. "Vous voyez le désastre causé par ce vent. Certains habitants dorment à la belle étoile, faute de moyen. Je demande à toutes les bonnes volontés, au conseil régional du Moronou et au gouvernement de nous aider à réhabiliter rapidement notre école primaire pour que les enfants retrouvent les salles de classe car bientôt, ce sont les examens scolaires", a-t-il plaidé, précisant toutefois que les cadres de la localité ont fait quelques dons.
ik/cmas
Selon le chef du village, Nanan N’gboti Kadio, ce vent d’une violence inouïe a balayé le village le 27 mars aux environs de 18H. Outre l’école, il a décoiffé l’église du village et près de 120 habitations, jetant l’émoi au sein des 5000 âmes vivant de la localité.
« Ce sont plus de 80 familles qui sont touchées par le sinistre. Heureusement qu’il n’y a pas eu de perte en vies humaines à part deux blessés légers », a-t-il ajouté.
Nanan N’gboti a appelé à la solidarité nationale pour aider Sérébissou à se relever après un tel désastre. "Vous voyez le désastre causé par ce vent. Certains habitants dorment à la belle étoile, faute de moyen. Je demande à toutes les bonnes volontés, au conseil régional du Moronou et au gouvernement de nous aider à réhabiliter rapidement notre école primaire pour que les enfants retrouvent les salles de classe car bientôt, ce sont les examens scolaires", a-t-il plaidé, précisant toutefois que les cadres de la localité ont fait quelques dons.
ik/cmas