Paquinou, déformation en baoulé du mot pâques, tire son essence, des retrouvailles des paysans baoulés exploitant des terres dans les régions forestières de la Côte d’Ivoire. Ces paysans, à l’occasion de la fête de la résurrection du Christ, retournaient les poches pleines du fruit de la vente de leurs produits (café et cacao) pour ensuite fêter avec les leurs. Ainsi est né ‘’paquinou’’ qui était surtout tributaire de la bonne vente du binôme café-cacao. Comme par un heureux hasard, paquinou démarrait à la fin de la grande campagne commerciale agricole. Ces paysans profitaient de cette période pour faire le bilan de leur année de travail et s’égayer. Mais avec la crise du cacao pour cette campagne 2017, paquinou pour ces milliers de paysans baoulés est synonyme de morosité. « La plupart de nos frères en zone forestière ne vont pas venir, ou très peu feront le déplacement. Ce sont les citadins qui sont plus nombreux en ce moment et qui envahissent les villages », nous indique Kouamé K. Luc, originaire de Botro.
Comme quoi, la mévente du cacao continue d’impacter négativement le mode de vie des Ivoiriens.
GO
Comme quoi, la mévente du cacao continue d’impacter négativement le mode de vie des Ivoiriens.
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