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Économie Publié le mardi 18 avril 2017 | L’intelligent d’Abidjan

Adama Koné, ministre de l’Économie et des Finances: « Il n’y a pas de souci concernant le Franc CFA »

© L’intelligent d’Abidjan Par Marc-Innocent
Pétrole et énergie: le gouvernement de Côte d`Ivoire et le groupe ENI s`unissent pour le développement du bassin sédimentaire ivoirien
Abidjan le 22 Mars 2017. Les Ministres Adama Koné (photo), Abdourahmane Cissé et Thierry Tanoh représentant le gouvernement et le Vice-Président Exécutif Carrara Umberto représentant le Groupe ENI pour l`Afrique Subsaharienne ont signé un accord portant sur le Développement du bassin sédimentaire à travers l`exploitation et la production pétrolière.
La réunion des ministres des Finances de la Zone Franc s’est achevée le vendredi 14 avril 2017 à Abidjan. Dans un contexte économique marqué par des incertitudes au plan international et régional, le ministre Adama Koné et ses hôtes ont réitéré leur engagement à œuvrer pour le développement de la Zone Franc. Au terme de cette rencontre, les ministres Adama Koné (Côte d’Ivoire), Amadou Ba (Sénégal), Michel Sapin (France) ont co-animé une conférence de presse au cours de laquelle l’avenir du Franc CFA, monnaie commune aux Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) a été évoqués . « Il n’y a pas de souci à se faire concernant l’avenir du Franc FCFA. Le Président de la République de Côte d’Ivoire l’a dit il y a quelques jours. Le Franc CFA se porte bien. Nous avons l’un des meilleurs taux de croissance économique au monde, au niveau de la zone UEMOA. Nous avons une bonne monnaie, nous avons une bonne zone et nous devons nous en féliciter », a indiqué le ministre Ivoirien de l’Economie et des Finances. « Notre appartenance au FCFA nous a procuré un certain nombre d’avantages, parce que la monnaie d’un pays émergent ou en émergence doit être définie par rapport à une monnaie de référence. C’est un principe fondamental. En termes d’avantages, il y a la stabilité du cadre macroéconomique. Une zone où le taux de croissance est à 6, 8% est performante (…) On accuse souvent la France, mais je ne vois pas, dans la gestion de la BCEAO, une intervention quelconque de l’État français. Nous sommes régis par une convention que chacun des États essaie de respecter », a expliqué Amadou Ba, ministre Sénégalais de l’Économie et des Finances. « L’avenir du FCFA est radieux et doit permettre aux économies de progresser encore plus », a ajouté pour sa part Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

OD
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