Abidjan – L’Union européenne a procédé, vendredi, lors d’un séminaire, au lancement du projet d’appui à la Cour des comptes de Côte d’Ivoire, financé à hauteur de 300.000 euros soit 195 millions FCFA, en présence du ministre des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Sansan Kambilé.
D’une durée de 18 mois, ce projet poursuivra l’objectif de renforcer les procédures de la Cour et les compétences de son personnel afin de doter l’institution des capacités nécessaires à un compte optimal des comptes publics et à une évaluation efficace de la performance de la gestion publique.
Il s’agit d’une part de renforcer les capacités organisationnelles de la Cour (service du greffe, des archives et de la documentation, formation interne et gestion des nouveaux arrivants) et d’autres part, d’accompagner la mise en place de la certification des comptes juridictionnels et de contrôle de gestion de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics nationaux.
Le président de la Cour des comptes, Diomandé Kanvaly a rassuré les partenaires financiers que sa structure arrivera très prochainement à un contrôle efficace de la gestion des finances publiques.
«Nous sommes tous acquis à l’idée selon laquelle les gestionnaires des deniers publics doivent comprendre que lesdits fonds ne leur sont pas confiés pour leur confort ou prestige personnel, dans l’impunité la plus totale», a dit le président de la cour des comptes.
Le rôle de la Cour consiste également à rassurer les contribuables que les impôts dont ils s’acquittent, sur la production de leur dur labeur ne sont pas abandonnés, sans contrôle entre les mains de personnes pouvant en user et abuser à leur seule convenance, a ajouté Diomandé Kanvaly.
La Cour des compte est chargée principalement de juger la régularité des comptes publics, de contrôler l’usage des fonds publics par les ordonnateurs, les entreprises publiques, la sécurité sociale, les organismes privés bénéficiant d’une aide de l’Etat ou faisant appel à la générosité du public, d’informer le parlement, le Gouvernement et l’opinion publique sur la régularité des comptes.
La Côte d’Ivoire, engagée en faveur de la bonne gouvernance, a reçu depuis 2014, un appui de l’Union européenne pour la mise en place d’une Cour des comptes, rendue obligatoire par la directive n°01: 2009 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), note-t-on.
bsp/kkf
D’une durée de 18 mois, ce projet poursuivra l’objectif de renforcer les procédures de la Cour et les compétences de son personnel afin de doter l’institution des capacités nécessaires à un compte optimal des comptes publics et à une évaluation efficace de la performance de la gestion publique.
Il s’agit d’une part de renforcer les capacités organisationnelles de la Cour (service du greffe, des archives et de la documentation, formation interne et gestion des nouveaux arrivants) et d’autres part, d’accompagner la mise en place de la certification des comptes juridictionnels et de contrôle de gestion de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics nationaux.
Le président de la Cour des comptes, Diomandé Kanvaly a rassuré les partenaires financiers que sa structure arrivera très prochainement à un contrôle efficace de la gestion des finances publiques.
«Nous sommes tous acquis à l’idée selon laquelle les gestionnaires des deniers publics doivent comprendre que lesdits fonds ne leur sont pas confiés pour leur confort ou prestige personnel, dans l’impunité la plus totale», a dit le président de la cour des comptes.
Le rôle de la Cour consiste également à rassurer les contribuables que les impôts dont ils s’acquittent, sur la production de leur dur labeur ne sont pas abandonnés, sans contrôle entre les mains de personnes pouvant en user et abuser à leur seule convenance, a ajouté Diomandé Kanvaly.
La Cour des compte est chargée principalement de juger la régularité des comptes publics, de contrôler l’usage des fonds publics par les ordonnateurs, les entreprises publiques, la sécurité sociale, les organismes privés bénéficiant d’une aide de l’Etat ou faisant appel à la générosité du public, d’informer le parlement, le Gouvernement et l’opinion publique sur la régularité des comptes.
La Côte d’Ivoire, engagée en faveur de la bonne gouvernance, a reçu depuis 2014, un appui de l’Union européenne pour la mise en place d’une Cour des comptes, rendue obligatoire par la directive n°01: 2009 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), note-t-on.
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