Abidjan - Les Etats d’Afrique de l’Ouest entendent doubler leur taux de transformation de matières premières d’ici 2030, annonce le commissaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Kalilou Traoré.
La Politique industrielle commune de l’Afrique de l’Ouest (PICAO), adoptée en 2010, « vise à l’horizon 2030 à doubler le taux de transformation des matières premières locales, tripler la contribution des industries manufacturières au PIB régional, quadrupler le commerce intercommunautaire en Afrique de l’Ouest, décupler le volume des exportations de produits manufacturés », a déclaré M. Traoré, jeudi à Abidjan, à l’ouverture d’une réunion ministérielle régionale de la CEDEAO sur l’industrialisation du cajou et du cacao dans cet espace économique.
Les conclusions de cette réunion ministérielle serviront de base pour mettre en place des programmes et projets visant à maximiser la transformation de ces matières premières, en collaboration notamment avec des industriels, financiers, organisations professionnelles, a fait savoir Traoré Kalilou, en présence du ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean Claude Brou, ainsi que des représentants d’institutions partenaires dont l’Union européenne et l’Organisation des Nations unies pour le développement de l’industrie (ONUDI).
« Nous transformons moins de 10% de nos produits ; donc l’enjeu, c’est d’aller vers la transformation », a pour sa part confié le ministre Brou à la presse.
Avec une production 1,5 millions de tonnes d’anacarde par an, l’Afrique représente 60% de la production mondiale et 90% de l’offre. L’Afrique de l’Ouest dont 13 pays sont producteurs de cette culture, en est le plus grand exportateur. Concernant le cacao, La Côte d’Ivoire et le Ghana en sont les principaux producteurs mondiaux, représentant respectivement 40% et 20% de la production mondiale, indique la CEDEAO.
tm
La Politique industrielle commune de l’Afrique de l’Ouest (PICAO), adoptée en 2010, « vise à l’horizon 2030 à doubler le taux de transformation des matières premières locales, tripler la contribution des industries manufacturières au PIB régional, quadrupler le commerce intercommunautaire en Afrique de l’Ouest, décupler le volume des exportations de produits manufacturés », a déclaré M. Traoré, jeudi à Abidjan, à l’ouverture d’une réunion ministérielle régionale de la CEDEAO sur l’industrialisation du cajou et du cacao dans cet espace économique.
Les conclusions de cette réunion ministérielle serviront de base pour mettre en place des programmes et projets visant à maximiser la transformation de ces matières premières, en collaboration notamment avec des industriels, financiers, organisations professionnelles, a fait savoir Traoré Kalilou, en présence du ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean Claude Brou, ainsi que des représentants d’institutions partenaires dont l’Union européenne et l’Organisation des Nations unies pour le développement de l’industrie (ONUDI).
« Nous transformons moins de 10% de nos produits ; donc l’enjeu, c’est d’aller vers la transformation », a pour sa part confié le ministre Brou à la presse.
Avec une production 1,5 millions de tonnes d’anacarde par an, l’Afrique représente 60% de la production mondiale et 90% de l’offre. L’Afrique de l’Ouest dont 13 pays sont producteurs de cette culture, en est le plus grand exportateur. Concernant le cacao, La Côte d’Ivoire et le Ghana en sont les principaux producteurs mondiaux, représentant respectivement 40% et 20% de la production mondiale, indique la CEDEAO.
tm