Abidjan - Le gouvernement ivoirien a décidé de l’importation de 150 000 T de ciment dans les trois mois à venir pour faire face à la situation conjoncturelle actuelle et permettre de baisser la tension sur les prix.
Ces importations se feront en trois phases, à savoir 61 000 T à fin mai, 64 000 T à fin juin et enfin 25 000 T à fin juillet.
"En tenant compte des commandes payées non satisfaites, le déficit de l’offre de ciment sur le premier trimestre est évalué à environ 53 500 T de ciment", a expliqué le ministre du Commerce, de l’Artisanat et des PME, Souleymane Diarrasouba, qui co-animait, lundi, une conférence de presse avec le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou.
La Côte d’Ivoire est un "véritable chantier" ouvert qui nécessite beaucoup de ciment, a-t-il relevé.
La pénurie a développé un mécanisme de spéculation autour des prix qui est la conséquence du trafic d’influence, de la création de circuit parallèle et du racket d’intermédiaires véreux demandant 200 000 FCFA pour un chargement de 40 T, a précisé, pour sa part, M. Jean-Claude Brou.
L’Etat a donc pris des dispositions pour ravitailler les marchés afin de réduire les coûts, ont rassuré les émissaires du gouvernement, ajoutant que dans la même dynamique, le gouvernement ivoirien va permettre à de nouveaux opérateurs de s’installer dans le secteur et à ceux qui y sont déjà-là de pouvoir multiplier leur capacité de production.
En 2015, le gouvernement ivoirien avait également autorisé l’importation de 300.000 T de ciment pour faire face à un déficit sur le marché, rappelle-t-on.
(AIP)
Sgb/akn/kp
Ces importations se feront en trois phases, à savoir 61 000 T à fin mai, 64 000 T à fin juin et enfin 25 000 T à fin juillet.
"En tenant compte des commandes payées non satisfaites, le déficit de l’offre de ciment sur le premier trimestre est évalué à environ 53 500 T de ciment", a expliqué le ministre du Commerce, de l’Artisanat et des PME, Souleymane Diarrasouba, qui co-animait, lundi, une conférence de presse avec le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou.
La Côte d’Ivoire est un "véritable chantier" ouvert qui nécessite beaucoup de ciment, a-t-il relevé.
La pénurie a développé un mécanisme de spéculation autour des prix qui est la conséquence du trafic d’influence, de la création de circuit parallèle et du racket d’intermédiaires véreux demandant 200 000 FCFA pour un chargement de 40 T, a précisé, pour sa part, M. Jean-Claude Brou.
L’Etat a donc pris des dispositions pour ravitailler les marchés afin de réduire les coûts, ont rassuré les émissaires du gouvernement, ajoutant que dans la même dynamique, le gouvernement ivoirien va permettre à de nouveaux opérateurs de s’installer dans le secteur et à ceux qui y sont déjà-là de pouvoir multiplier leur capacité de production.
En 2015, le gouvernement ivoirien avait également autorisé l’importation de 300.000 T de ciment pour faire face à un déficit sur le marché, rappelle-t-on.
(AIP)
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