Bouaké (Côte d’Ivoire) - Le Président du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM), Cheick Aïma Boikari Fofana par ailleurs, Chef suprême de la communauté musulmane a entamé, mardi, à Bouaké (Centre-Nord) une série de rencontres avec les ex-soldats mutins pour négocier un accord de trêve sociale avec ces derniers, en prélude aux 8èmes Jeux de la Francophonie, prévus du 21 au 30 juillet 2017, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Aucune déclaration officielle n’a sanctionné ce premier jour de négociations qui a duré trois heures d’horloge (11H00 à 14H00, heure locale et Gmt) au siège régional du COSIM à la grande mosquée de Bouaké.
L’objectif de cette rencontre entre soldats et religieux musulmans à Bouaké, vise à apaiser les esprits dans les casernes, où, des voix se lèveraient de plus en plus pour réclamer des reliquats de primes.
Les Imams ont demandé en substance aux soldats de faire ‘’confiance’’ au gouvernement, qui tente actuellement de contenir la pression exercée sur le budget du pays, suite à la chute des cours mondiaux du cacao, rapporte une source participante à ces discussions qui se poursuivront, mercredi.
Parti de la ville de Bouaké début janvier, un soulèvement de soldats qui réclamaient de meilleures conditions sociales s’est ensuite répandu dans plusieurs casernes du pays.
Au terme de plusieurs jours de négociations, un accord a été finalement trouvé entre le gouvernement et les soldats mutins. Cet accord dont la teneur n'a pas été révélée officiellement s’est traduit par le retour des militaires dans les casernes.
CK/ls/APA
Aucune déclaration officielle n’a sanctionné ce premier jour de négociations qui a duré trois heures d’horloge (11H00 à 14H00, heure locale et Gmt) au siège régional du COSIM à la grande mosquée de Bouaké.
L’objectif de cette rencontre entre soldats et religieux musulmans à Bouaké, vise à apaiser les esprits dans les casernes, où, des voix se lèveraient de plus en plus pour réclamer des reliquats de primes.
Les Imams ont demandé en substance aux soldats de faire ‘’confiance’’ au gouvernement, qui tente actuellement de contenir la pression exercée sur le budget du pays, suite à la chute des cours mondiaux du cacao, rapporte une source participante à ces discussions qui se poursuivront, mercredi.
Parti de la ville de Bouaké début janvier, un soulèvement de soldats qui réclamaient de meilleures conditions sociales s’est ensuite répandu dans plusieurs casernes du pays.
Au terme de plusieurs jours de négociations, un accord a été finalement trouvé entre le gouvernement et les soldats mutins. Cet accord dont la teneur n'a pas été révélée officiellement s’est traduit par le retour des militaires dans les casernes.
CK/ls/APA