Ivoiriennes,
Ivoiriens,
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Depuis 1996, chaque année, le 28 avril, le mouvement syndical mondial rend hommage aux travailleuses et aux travailleurs décédés, amputés ou blessés sur le lieu du travail.
En 2003, l’Organisation Internationale du Travail a adopté cette même date du 28 avril, pour commémorer la Journée Mondiale de la Sécurité et de la Santé au Travail.
Pour sa part, l’Interafricaine de Prévention des Risques Professionnels commémore, le 30 avril de chaque année, la journée africaine de la prévention des risques professionnels.
Notre pays n’entend pas déroger à ces traditions qui portent, en elles, nos espoirs de voir les travailleurs du monde entier à l’abri des fléaux que sont les accidents du travail et les maladies professionnelles.
La célébration de la journée du 28 avril offre, avant tout, au Gouvernement ivoirien, l’opportunité de dresser le bilan de la lutte contre ces fléaux et d’indiquer, par la même occasion, les stratégies retenues pour éradiquer, sinon réduire sensiblement, les accidents du travail et les maladies professionnelles qui menacent la santé et la sécurité de nos travailleurs.
Chaque jour, 6 400 personnes décèdent, dans le monde, des suites d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.
Chaque année, 160 000 nouveaux cas de maladies professionnelles sont enregistrés.
Un tiers de ces accidents du travail et maladies professionnelles se produisent en Afrique subsaharienne.
La Côte d’Ivoire n’échappe, malheureusement, pas à ce drame. En effet, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), en charge de la gestion de cette problématique, a enregistré, 7037 cas d’accidents du travail en 2014, 7394 cas en 2015 et 7575 cas en 2016.
Au titre des maladies professionnelles, la CNPS a dénombré 15 cas en 2014, 34 cas en 2015 et 48 cas en 2016.
Nous avons donc de réels progrès à réaliser.
Les entreprises ne sont pas, non plus, épargnées par les conséquences néfastes de ces fléaux qui les privent de travailleurs qualifiés, accroissent le taux d’absentéisme et renchérissent leurs charges en termes de coût de formation.
Au total, la persistance des accidents du travail et des maladies professionnelles a un impact négatif sur les économies de nos Etats et sur leur développement.
L’OIT estime, à cet égard, que 4 % du Produit Intérieur Brut Mondial, soit 2800 milliards de dollars, sont affectés, chaque année, aux dépenses en rapport avec la perte de temps de travail, les interruptions de production, les soins médicaux, la réadaptation des accidentés et l’indemnisation des victimes.
En Côte d’Ivoire, les charges de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles s’élèvent, chaque année, à environ trois milliards de nos francs.
Pour faire face à cette problématique des accidents du travail et des maladies professionnelles, notre Pays s’est très tôt engagé dans la voie de la prévention des risques professionnels.
A cette fin, il a :
- signé et ratifié les principales conventions internationales dédiées à la sécurité et à la santé au travail ;
- intégré, dans son code du travail, des dispositions pertinentes visant la réduction des risques professionnels.
Au plan institutionnel, l’inspection de la santé et sécurité au travail et l’inspection générale du travail, veillent à l’application de la législation et de la réglementation en sécurité et en santé sur le lieu de travail.
La prise en charge des victimes est assurée par la branche « accidents du travail et maladies professionnelles » confiée, par l’Etat de Côte d’Ivoire, à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS). Elle concerne la prise en charge, la réparation, mais aussi et surtout, la réadaptation et la rééducation des victimes.
Cette politique publique, à la fois préventive et curative, ne peut atteindre ses objectifs sans l’implication déterminante des premiers acteurs du monde du travail que sont les organisations professionnelles d’employeurs, les organisations professionnelles de travailleurs et les syndicats des victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Je voudrais, ici, les saluer pour leur engagement et leur disponibilité à accompagner le gouvernement dans son action de promotion d’un milieu de travail rassurant et salubre.
Assurément, les efforts de l’Etat, associés à ceux du monde du travail, devraient conduire à une baisse mesurable de la tendance à la hausse observée ces dernières années.
Ivoiriennes,
Ivoiriens,
Chers Compatriotes,
C’est fort de cette ambition qu’elle partage avec nous que l’OIT a retenu, pour cette année 2017, le thème ci-après : « optimiser la collecte et l’utilisation des données sur la sécurité et la santé au travail ».
A l’instar de tous les pays membres de l’OIT, la Côte d’Ivoire est invitée à rendre compte de la fréquence des accidents du travail mortels et non mortels, par genre et par statut, en vue de protéger les droits au travail, de promouvoir la sécurité sur le lieu de travail et d’assurer la protection de tous les travailleurs, y compris les migrants, les femmes et ceux qui ont un emploi précaire.
En effet, disposer de données fiables permet d’établir des priorités et d’ajuster les programmes de prévention, ce qui constitue un véritable outil d’aide à la prise de décisions.
En Côte d’Ivoire, les données relatives à la sécurité et à la santé au travail des secteurs publics et privés, souffrent de sous déclaration et d’un manque d’harmonisation entre les différents acteurs de la chaîne du monde du travail.
Les travailleurs de l’économie informelle, qui constituent la majorité des travailleurs, échappent aux organes officiels en charge des questions de sécurité et de santé au travail.
Pour sa part, et en marge de la 15èmeédition de la Journée Mondiale de la Sécurité et de la Santé au Travail, l’Inter Africaine de la Prévention des Risques Professionnels célèbre, le 30 avril, la 21èmeJournée Africaine de la Prévention des Risques Professionnels, dont le thème est : « évaluation des risques professionnels, gage d’une modernisation des outils de gestion de la santé et de la sécurité au travail »
Malgré l’obligation générale d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail, instituée par les textes en vigueur, le nombre d’accidents et de maladies liés aux mauvaises conditions de travail, reste, dans notre pays encore élevé.
Il importe donc d’adopter des stratégies et des outils modernes basés sur une saine évaluation des risques professionnels, pour élaborer et mettre en œuvre des programmes de prévention plus adaptés.
Pour adresser la problématique de la collecte et de l’utilisation des données en sécurité et santé au travail, notre pays dispose, depuis 2013, d’un observatoire national des accidents du travail et des maladies professionnelles.
Cet observatoire est chargé, entre autres, de mettre à la disposition des décideurs, des informations actuelles et prospectives pour la formulation de politiques de prévention des risques professionnels.
Chers Compatriotes,
Convaincu « qu’il n’y a de richesse que d’homme », le Gouvernement entend, au cours de cette année 2017, dresser un état des lieux de la santé et de la sécurité au travail dans notre pays.
Ce profil national en santé et sécurité au travail va constituer le point de départ de la définition d’un véritable programme national de santé et sécurité au travail.
Le Gouvernement ivoirien, sous la très haute autorité de son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République et sous la direction du Premier Ministre Amadou Gon COULIBALY, Chef du Gouvernement, mettra tout en œuvre pour tenir son rôle, tout son rôle, dans la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.
En cela, je voudrais saisir l’occasion de cette journée du souvenir et de l’espérance pour apporter ma compassion à toutes les victimes des accidents du travail et des maladies professionnelles et mon soutien à toutes les personnes qui luttent au quotidien pour leur rééducation et leur réinsertion.
Le Gouvernement demeure, par le canal des structures de prise en charge, à leurs côtés dans leur combat contre ces deux fléaux.
Je ne saurais terminer mon propos sans exprimer, aux partenaires au développement de la Côte d’Ivoire, nos remerciements et notre réelle gratitude pour leur soutien.
Je demeure convaincu qu’avec le concours de tous nos partenaires, tant locaux qu’internationaux, nous réussirons la mission, qui est la nôtre, à savoir : mettre les travailleurs et le monde du travail à l’abri des accidents et des maladies professionnelles.
Je voudrais donc vous inviter à partager cette foi et à prendre une part active, chacun à son niveau de responsabilité, dans la préservation de la santé, de l’hygiène et de la sécurité au travail.
Vive la sécurité et la santé au travail, pour que vive une Côte d’Ivoire plus forte, plus laborieuse, plus belle et plus prospère !
Je vous remercie.
M. JEAN CLAUDE KOUASSI
- MINISTRE DE L’EMPLOI ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Ivoiriens,
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Depuis 1996, chaque année, le 28 avril, le mouvement syndical mondial rend hommage aux travailleuses et aux travailleurs décédés, amputés ou blessés sur le lieu du travail.
En 2003, l’Organisation Internationale du Travail a adopté cette même date du 28 avril, pour commémorer la Journée Mondiale de la Sécurité et de la Santé au Travail.
Pour sa part, l’Interafricaine de Prévention des Risques Professionnels commémore, le 30 avril de chaque année, la journée africaine de la prévention des risques professionnels.
Notre pays n’entend pas déroger à ces traditions qui portent, en elles, nos espoirs de voir les travailleurs du monde entier à l’abri des fléaux que sont les accidents du travail et les maladies professionnelles.
La célébration de la journée du 28 avril offre, avant tout, au Gouvernement ivoirien, l’opportunité de dresser le bilan de la lutte contre ces fléaux et d’indiquer, par la même occasion, les stratégies retenues pour éradiquer, sinon réduire sensiblement, les accidents du travail et les maladies professionnelles qui menacent la santé et la sécurité de nos travailleurs.
Chaque jour, 6 400 personnes décèdent, dans le monde, des suites d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.
Chaque année, 160 000 nouveaux cas de maladies professionnelles sont enregistrés.
Un tiers de ces accidents du travail et maladies professionnelles se produisent en Afrique subsaharienne.
La Côte d’Ivoire n’échappe, malheureusement, pas à ce drame. En effet, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), en charge de la gestion de cette problématique, a enregistré, 7037 cas d’accidents du travail en 2014, 7394 cas en 2015 et 7575 cas en 2016.
Au titre des maladies professionnelles, la CNPS a dénombré 15 cas en 2014, 34 cas en 2015 et 48 cas en 2016.
Nous avons donc de réels progrès à réaliser.
Les entreprises ne sont pas, non plus, épargnées par les conséquences néfastes de ces fléaux qui les privent de travailleurs qualifiés, accroissent le taux d’absentéisme et renchérissent leurs charges en termes de coût de formation.
Au total, la persistance des accidents du travail et des maladies professionnelles a un impact négatif sur les économies de nos Etats et sur leur développement.
L’OIT estime, à cet égard, que 4 % du Produit Intérieur Brut Mondial, soit 2800 milliards de dollars, sont affectés, chaque année, aux dépenses en rapport avec la perte de temps de travail, les interruptions de production, les soins médicaux, la réadaptation des accidentés et l’indemnisation des victimes.
En Côte d’Ivoire, les charges de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles s’élèvent, chaque année, à environ trois milliards de nos francs.
Pour faire face à cette problématique des accidents du travail et des maladies professionnelles, notre Pays s’est très tôt engagé dans la voie de la prévention des risques professionnels.
A cette fin, il a :
- signé et ratifié les principales conventions internationales dédiées à la sécurité et à la santé au travail ;
- intégré, dans son code du travail, des dispositions pertinentes visant la réduction des risques professionnels.
Au plan institutionnel, l’inspection de la santé et sécurité au travail et l’inspection générale du travail, veillent à l’application de la législation et de la réglementation en sécurité et en santé sur le lieu de travail.
La prise en charge des victimes est assurée par la branche « accidents du travail et maladies professionnelles » confiée, par l’Etat de Côte d’Ivoire, à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS). Elle concerne la prise en charge, la réparation, mais aussi et surtout, la réadaptation et la rééducation des victimes.
Cette politique publique, à la fois préventive et curative, ne peut atteindre ses objectifs sans l’implication déterminante des premiers acteurs du monde du travail que sont les organisations professionnelles d’employeurs, les organisations professionnelles de travailleurs et les syndicats des victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Je voudrais, ici, les saluer pour leur engagement et leur disponibilité à accompagner le gouvernement dans son action de promotion d’un milieu de travail rassurant et salubre.
Assurément, les efforts de l’Etat, associés à ceux du monde du travail, devraient conduire à une baisse mesurable de la tendance à la hausse observée ces dernières années.
Ivoiriennes,
Ivoiriens,
Chers Compatriotes,
C’est fort de cette ambition qu’elle partage avec nous que l’OIT a retenu, pour cette année 2017, le thème ci-après : « optimiser la collecte et l’utilisation des données sur la sécurité et la santé au travail ».
A l’instar de tous les pays membres de l’OIT, la Côte d’Ivoire est invitée à rendre compte de la fréquence des accidents du travail mortels et non mortels, par genre et par statut, en vue de protéger les droits au travail, de promouvoir la sécurité sur le lieu de travail et d’assurer la protection de tous les travailleurs, y compris les migrants, les femmes et ceux qui ont un emploi précaire.
En effet, disposer de données fiables permet d’établir des priorités et d’ajuster les programmes de prévention, ce qui constitue un véritable outil d’aide à la prise de décisions.
En Côte d’Ivoire, les données relatives à la sécurité et à la santé au travail des secteurs publics et privés, souffrent de sous déclaration et d’un manque d’harmonisation entre les différents acteurs de la chaîne du monde du travail.
Les travailleurs de l’économie informelle, qui constituent la majorité des travailleurs, échappent aux organes officiels en charge des questions de sécurité et de santé au travail.
Pour sa part, et en marge de la 15èmeédition de la Journée Mondiale de la Sécurité et de la Santé au Travail, l’Inter Africaine de la Prévention des Risques Professionnels célèbre, le 30 avril, la 21èmeJournée Africaine de la Prévention des Risques Professionnels, dont le thème est : « évaluation des risques professionnels, gage d’une modernisation des outils de gestion de la santé et de la sécurité au travail »
Malgré l’obligation générale d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail, instituée par les textes en vigueur, le nombre d’accidents et de maladies liés aux mauvaises conditions de travail, reste, dans notre pays encore élevé.
Il importe donc d’adopter des stratégies et des outils modernes basés sur une saine évaluation des risques professionnels, pour élaborer et mettre en œuvre des programmes de prévention plus adaptés.
Pour adresser la problématique de la collecte et de l’utilisation des données en sécurité et santé au travail, notre pays dispose, depuis 2013, d’un observatoire national des accidents du travail et des maladies professionnelles.
Cet observatoire est chargé, entre autres, de mettre à la disposition des décideurs, des informations actuelles et prospectives pour la formulation de politiques de prévention des risques professionnels.
Chers Compatriotes,
Convaincu « qu’il n’y a de richesse que d’homme », le Gouvernement entend, au cours de cette année 2017, dresser un état des lieux de la santé et de la sécurité au travail dans notre pays.
Ce profil national en santé et sécurité au travail va constituer le point de départ de la définition d’un véritable programme national de santé et sécurité au travail.
Le Gouvernement ivoirien, sous la très haute autorité de son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République et sous la direction du Premier Ministre Amadou Gon COULIBALY, Chef du Gouvernement, mettra tout en œuvre pour tenir son rôle, tout son rôle, dans la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.
En cela, je voudrais saisir l’occasion de cette journée du souvenir et de l’espérance pour apporter ma compassion à toutes les victimes des accidents du travail et des maladies professionnelles et mon soutien à toutes les personnes qui luttent au quotidien pour leur rééducation et leur réinsertion.
Le Gouvernement demeure, par le canal des structures de prise en charge, à leurs côtés dans leur combat contre ces deux fléaux.
Je ne saurais terminer mon propos sans exprimer, aux partenaires au développement de la Côte d’Ivoire, nos remerciements et notre réelle gratitude pour leur soutien.
Je demeure convaincu qu’avec le concours de tous nos partenaires, tant locaux qu’internationaux, nous réussirons la mission, qui est la nôtre, à savoir : mettre les travailleurs et le monde du travail à l’abri des accidents et des maladies professionnelles.
Je voudrais donc vous inviter à partager cette foi et à prendre une part active, chacun à son niveau de responsabilité, dans la préservation de la santé, de l’hygiène et de la sécurité au travail.
Vive la sécurité et la santé au travail, pour que vive une Côte d’Ivoire plus forte, plus laborieuse, plus belle et plus prospère !
Je vous remercie.
M. JEAN CLAUDE KOUASSI
- MINISTRE DE L’EMPLOI ET DE LA PROTECTION SOCIALE