Mme Ano Adjo Jocelyne, 33 ans, mère de 2 enfants, a remporté dans la nuit de samedi à dimanche, à Bouaké (Centre-Nord), la 2è étape des présélections régionales du concours de beauté au canon africain, Awoulaba 2017, a constaté APA sur place, dans la deuxième plus grande ville ivoirienne.
Au terme de ses trois passages (en boubou, en maxi et en tenue traditionnelle), l’institutrice Jocelyne Ano Adjo n’a laissé personne indifférente dans cette salle bondée du Centre culturel Jacques Aka.
Autant le public que le jury de 5 personnes présidé par le Directeur régional de la culture et de la francophonie de Bouaké, Mathieu Ahoutou Kouadio n’ont tari d’éloge face à cette authentique beauté africaine de 85 kg et de 1,70 mètres de haut.
Avec ses 140 points obtenus sur un total de 150, Mme Ano a donc été sacrée Reine Awoulaba Bouaké 2017. Elle est suivie par Regis Carmen Nanguy, 1ère Saraman (Dauphine) avec 133 pts/150 et de Rachelle Mignélé Koné (2è Saraman avec 127 points).
Placé sous le thème : « La contribution du comité Awoulaba Côte d’Ivoire dans la lutte contre le cancer du sein », cette 2è étape des présélections de l’édition 2017 de ce concours de beauté a été selon le président du jury d’une assez belle facture. Neuf candidates étaient en lice pour la couronne régionale du Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord).
‘’Dans la région du Gbêkê, notre objectif est de faire en sorte que le concours Awoulaba connaisse plus d’engouement, d’enthousiasme et un intérêt particulier auprès de tous’’, a souligné dans son allocution, le président régional du Comité Awoulaba Côte d’Ivoire (CACI) de Bouaké, Piénan Coulibaly.
Pour sa part, la présidente nationale du CACI, Geneviève Dahon a signifié les aspirations de ce concours qui entend se positionner désormais sur le plan international.
Selon elle, ‘’le concours Awoulaba depuis deux ans veut compter sur l’échiquier national et international’’ en contribuant à une reconnaissance du canon de beauté africain’’ à travers le monde.
A ce propos, elle a révélé qu’au titre des innovations de cette année, l’Unesco a accepté d’être en partenariat avec le concours, ainsi '' l’Awaoulaba 2017 sera nommée ambassadeur de l’Unesco pour une thématique durant son mandat d’un an’’.
Quant au président de la cérémonie, l’ancien ministre et députe de Bouaké commune Paul Koffi Koffi, il a félicité la présidente nationale du CACI qui en l’espace de deux années d’édition a réussi à positionner le concours Awoulaba sur le chemin de l’international.
‘’L’origine de l’Homme c’est l’Afrique, mais pourquoi est-ce que les canons de beauté africains ne sont pas reconnus dans les concours mondiaux ? C’est le travail qu’elle (présidente nationale du CACI) est en train de faire et nous la soutenons’’, a conclu M. Koffi.
Le concours Awoulaba dans sa conception, prend en compte dans ses fiches de notation, des critères de beauté de trois grands groupes ethniques de Côte d’Ivoire, à savoir : ‘’de belles jambes et une brèche entre les dents pour le peuple Krou (Ouest), ‘’de belles fesses bien harmonisées’’ chez les Akans (Sud, Centre, Est) et enfin ‘’un cou strié’’ chez le peuple malinké (Nord).
Awoulaba est une pratique culturelle en pays Akan, qui célèbre la femme après un accouchement. A cette occasion, l’Awoulaba (la nouvelle mère) qui a été entretenue et engraissée pendant 4 ou 5 mois fait une sortie officielle pour présenter son bébé à la communauté.
CK/hs/ls/APA
Au terme de ses trois passages (en boubou, en maxi et en tenue traditionnelle), l’institutrice Jocelyne Ano Adjo n’a laissé personne indifférente dans cette salle bondée du Centre culturel Jacques Aka.
Autant le public que le jury de 5 personnes présidé par le Directeur régional de la culture et de la francophonie de Bouaké, Mathieu Ahoutou Kouadio n’ont tari d’éloge face à cette authentique beauté africaine de 85 kg et de 1,70 mètres de haut.
Avec ses 140 points obtenus sur un total de 150, Mme Ano a donc été sacrée Reine Awoulaba Bouaké 2017. Elle est suivie par Regis Carmen Nanguy, 1ère Saraman (Dauphine) avec 133 pts/150 et de Rachelle Mignélé Koné (2è Saraman avec 127 points).
Placé sous le thème : « La contribution du comité Awoulaba Côte d’Ivoire dans la lutte contre le cancer du sein », cette 2è étape des présélections de l’édition 2017 de ce concours de beauté a été selon le président du jury d’une assez belle facture. Neuf candidates étaient en lice pour la couronne régionale du Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord).
‘’Dans la région du Gbêkê, notre objectif est de faire en sorte que le concours Awoulaba connaisse plus d’engouement, d’enthousiasme et un intérêt particulier auprès de tous’’, a souligné dans son allocution, le président régional du Comité Awoulaba Côte d’Ivoire (CACI) de Bouaké, Piénan Coulibaly.
Pour sa part, la présidente nationale du CACI, Geneviève Dahon a signifié les aspirations de ce concours qui entend se positionner désormais sur le plan international.
Selon elle, ‘’le concours Awoulaba depuis deux ans veut compter sur l’échiquier national et international’’ en contribuant à une reconnaissance du canon de beauté africain’’ à travers le monde.
A ce propos, elle a révélé qu’au titre des innovations de cette année, l’Unesco a accepté d’être en partenariat avec le concours, ainsi '' l’Awaoulaba 2017 sera nommée ambassadeur de l’Unesco pour une thématique durant son mandat d’un an’’.
Quant au président de la cérémonie, l’ancien ministre et députe de Bouaké commune Paul Koffi Koffi, il a félicité la présidente nationale du CACI qui en l’espace de deux années d’édition a réussi à positionner le concours Awoulaba sur le chemin de l’international.
‘’L’origine de l’Homme c’est l’Afrique, mais pourquoi est-ce que les canons de beauté africains ne sont pas reconnus dans les concours mondiaux ? C’est le travail qu’elle (présidente nationale du CACI) est en train de faire et nous la soutenons’’, a conclu M. Koffi.
Le concours Awoulaba dans sa conception, prend en compte dans ses fiches de notation, des critères de beauté de trois grands groupes ethniques de Côte d’Ivoire, à savoir : ‘’de belles jambes et une brèche entre les dents pour le peuple Krou (Ouest), ‘’de belles fesses bien harmonisées’’ chez les Akans (Sud, Centre, Est) et enfin ‘’un cou strié’’ chez le peuple malinké (Nord).
Awoulaba est une pratique culturelle en pays Akan, qui célèbre la femme après un accouchement. A cette occasion, l’Awoulaba (la nouvelle mère) qui a été entretenue et engraissée pendant 4 ou 5 mois fait une sortie officielle pour présenter son bébé à la communauté.
CK/hs/ls/APA