Il ne faut pas se voiler la face. Il existe bel et bien dans la Commune des comportements, qui montrent, clairement, que certaines personnes sont des ennemis de l’embellissement. Elles sont nombreuses et essaiment la Cité n’zassa. Malheureusement. Pour en témoigner et convaincre les sceptiques, il nous a fallu effectuer quelques passages pédestres dans certaines rues et avenues.
Mardi 18 avril 2017, il est 9 heures lorsque nous arrivons à la rue 43, avenue26. Une femme manque de se faire écraser par un véhicule, obligée, qu’elle était de contourner des débris de bois issus d’une menuiserie, dont les employés occupent un pan de la rue. « Ce menuisier va nous tuer », a-t-elle martelé tout en poursuivant son chemin. Cette scène n’a suscité aucune réaction des menuisiers tant elle est quotidienne. Le même jour aux abords de l’avenue 2, un piéton, qui venait d’éviter de justesse une moto, rouspétait. C’était, précisément, juste après la pharmacie du palais. Il en avait après les vulcanisateurs, les tapissiers et les menuisiers, dont les travaux rendent encore impossible la circulation sur plus d’un mètre au-delà de la chaussée. « Ce que vous faites ici est très grave. Vous mettez la vie des personnes en danger en occupant la rue. Arrêtez ces pratiques », hurlait-il. Mais c’était méconnaître les personnes concernées. Surtout les fabricants de bâches et les menuisiers, qui occupent toujours cette avenue aux mépris des usagers et conducteurs.
« Agir vite et bien »
Notre périple s’est poursuivi le jour suivant (mercredi 19 avril 2017) à la rue 13, avenue 15 où s’était encore illustré un menuisier, qui, n’ayant cure de la sécurité des populations, exerçait en pleine rue. Son habituelle arrogance a suscité le courroux d’un usager, qui lui a tenu des propos inhabituels suite à son refus de laisser passer une dame et son enfant, qui ne voulaient pas se retrouver sur la route. «Je suis obligé de vous le dire, parce que votre mauvais comportement agace beaucoup de personnes. C’est parce que vous n’aimez pas Treichville, que vous polluez cette rue. Et pourquoi vous ne voulez pas que la dame et son enfant passent au bord, mais sur la route ? Vous ne vous souciez pas des autres ? Que voulez-vous à la fin, traiter les gens de xénophobes ou quoi ? » Cette vive colère traduisait toute une rage silencieuse des riverains impuissants de voir, que la Commune est ternie par certaines personnes, qui peuvent annihiler les efforts des autres. Nous n’oublions nullement de noter deux autres points saillants, que sont la rue 9, avenue 14 et la rue 7, avenue 11. Nous y avons trouvé d’autres menuisiers, dont les attitudes anti environnementales n’avaient d’égal que la primauté accordée à leurs entreprises. « Tant pis pour la salubrité et la sécurité des autres » pouvait-on dire pour résumer les spectacles, qu’offraient leurs façons d’occuper ces voies.
A bien observer, le slogan du Maire François Albert Amichia : « Treichville Commune moderne, Treichville, Commune modèle », et épousé par un très grand nombre de la population ne pourra se concrétiser si les autorités ne trouvent pas des solutions vigoureuses pour que force reste à la loi. Surtout devant le mépris affiché par certains menuisiers, fabricants de bâches, tapissiers et tout autre genre d’ouvriers, qui salissent les chaussées et occupent les trottoirs. « On ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs. Si le Conseil municipal veut marquer de son empreinte l’histoire de la Commune de Treichville, il doit agir maintenant. Il lui faut agir vite et bien. Ceux qui salissent ne sont pas des électeurs véritables, parce qu’on ne peut pas élire quelqu’un et ne pas suivre sa vision », nous a glissé à l’oreille Jean Daniel Kouassi Kouassi lors de la scène du mercredi 19 avril 2017 à la rue 13, avenue 15. En réalité, pour que Treichville soit le pendant de sa Commune sœur, le Plateau, la Mairie se doit de prendre certaines dispositions, ici et maintenant, contre ces ennemis de l’embellissement en les éloignant des rues et avenues.
ALLBERT ABALE
Mardi 18 avril 2017, il est 9 heures lorsque nous arrivons à la rue 43, avenue26. Une femme manque de se faire écraser par un véhicule, obligée, qu’elle était de contourner des débris de bois issus d’une menuiserie, dont les employés occupent un pan de la rue. « Ce menuisier va nous tuer », a-t-elle martelé tout en poursuivant son chemin. Cette scène n’a suscité aucune réaction des menuisiers tant elle est quotidienne. Le même jour aux abords de l’avenue 2, un piéton, qui venait d’éviter de justesse une moto, rouspétait. C’était, précisément, juste après la pharmacie du palais. Il en avait après les vulcanisateurs, les tapissiers et les menuisiers, dont les travaux rendent encore impossible la circulation sur plus d’un mètre au-delà de la chaussée. « Ce que vous faites ici est très grave. Vous mettez la vie des personnes en danger en occupant la rue. Arrêtez ces pratiques », hurlait-il. Mais c’était méconnaître les personnes concernées. Surtout les fabricants de bâches et les menuisiers, qui occupent toujours cette avenue aux mépris des usagers et conducteurs.
« Agir vite et bien »
Notre périple s’est poursuivi le jour suivant (mercredi 19 avril 2017) à la rue 13, avenue 15 où s’était encore illustré un menuisier, qui, n’ayant cure de la sécurité des populations, exerçait en pleine rue. Son habituelle arrogance a suscité le courroux d’un usager, qui lui a tenu des propos inhabituels suite à son refus de laisser passer une dame et son enfant, qui ne voulaient pas se retrouver sur la route. «Je suis obligé de vous le dire, parce que votre mauvais comportement agace beaucoup de personnes. C’est parce que vous n’aimez pas Treichville, que vous polluez cette rue. Et pourquoi vous ne voulez pas que la dame et son enfant passent au bord, mais sur la route ? Vous ne vous souciez pas des autres ? Que voulez-vous à la fin, traiter les gens de xénophobes ou quoi ? » Cette vive colère traduisait toute une rage silencieuse des riverains impuissants de voir, que la Commune est ternie par certaines personnes, qui peuvent annihiler les efforts des autres. Nous n’oublions nullement de noter deux autres points saillants, que sont la rue 9, avenue 14 et la rue 7, avenue 11. Nous y avons trouvé d’autres menuisiers, dont les attitudes anti environnementales n’avaient d’égal que la primauté accordée à leurs entreprises. « Tant pis pour la salubrité et la sécurité des autres » pouvait-on dire pour résumer les spectacles, qu’offraient leurs façons d’occuper ces voies.
A bien observer, le slogan du Maire François Albert Amichia : « Treichville Commune moderne, Treichville, Commune modèle », et épousé par un très grand nombre de la population ne pourra se concrétiser si les autorités ne trouvent pas des solutions vigoureuses pour que force reste à la loi. Surtout devant le mépris affiché par certains menuisiers, fabricants de bâches, tapissiers et tout autre genre d’ouvriers, qui salissent les chaussées et occupent les trottoirs. « On ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs. Si le Conseil municipal veut marquer de son empreinte l’histoire de la Commune de Treichville, il doit agir maintenant. Il lui faut agir vite et bien. Ceux qui salissent ne sont pas des électeurs véritables, parce qu’on ne peut pas élire quelqu’un et ne pas suivre sa vision », nous a glissé à l’oreille Jean Daniel Kouassi Kouassi lors de la scène du mercredi 19 avril 2017 à la rue 13, avenue 15. En réalité, pour que Treichville soit le pendant de sa Commune sœur, le Plateau, la Mairie se doit de prendre certaines dispositions, ici et maintenant, contre ces ennemis de l’embellissement en les éloignant des rues et avenues.
ALLBERT ABALE