Abidjan - L'armée ivoirienne va envoyer pour la première fois une "unité combattante" de 150 soldats au Mali, qui rejoindra la force de l'ONU à Tombouctou (nord), a annoncé mercredi le général Touré Sékou, chef d'état-major des armées.
La Côte d'Ivoire avait déjà envoyé un "peloton de transport" à la Minusma mais jamais d'unité combattante, a souligné le général.
"C'est un engagement fort (...) c'est la première unité combattante que nous déployons au Mali. Tout théâtre comporte des risques mais nous pensons que nos hommes ont été bien formés, bien sélectionnés. Ils ont un équipement adapté. Ils devraient pouvoir faire face à la situation et assumer la mission", a affirmé le général à la presse, lors d'une cérémonie à Abidjan en présence des familles des soldats.
"C'est le retour de la Côte d'Ivoire avec des ambitions plus grandes. Nous sommes en train de préparer un bataillon de maintien de la paix", a-t-il ajouté.
Jadis très influente en Afrique de l'Ouest, la Côte d'Ivoire, qui sort d'une décennie de crise politique interne, ambitionne de jouer à nouveau un rôle diplomatique majeur, à la hauteur de son poids économique.
"Face au péril terroriste, une coopération multinationale est plus que nécessaire", a assuré le général.
"En Côte d'Ivoire en interne nous nous préparons aussi pour faire face à tout acte", a-t-il précisé, alors que la Côte d'Ivoire avait été touchée par une attaque jihadiste en mars en 2016 (19 morts).
Par ailleurs, le général s'est montré rassurant sur le niveau de ses troupes après les mutineries de début d'année qui ont secoué le pays. "Nous pensons que la participation aux opérations de maintien de la paix devrait permettre à toute l'armée d'accroitre ses capacités opérationnelles et la participation à la Minusma devrait tirer les troupes vers le haut".
Neuf soldats maliens ont été tués et cinq blessés mardi dans une attaque dans la région de Ségou, dans le centre du Mali.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés du nord du Mali par l'intervention française Serval en 2013. Mais des zones entières du pays échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.
pgf/de
La Côte d'Ivoire avait déjà envoyé un "peloton de transport" à la Minusma mais jamais d'unité combattante, a souligné le général.
"C'est un engagement fort (...) c'est la première unité combattante que nous déployons au Mali. Tout théâtre comporte des risques mais nous pensons que nos hommes ont été bien formés, bien sélectionnés. Ils ont un équipement adapté. Ils devraient pouvoir faire face à la situation et assumer la mission", a affirmé le général à la presse, lors d'une cérémonie à Abidjan en présence des familles des soldats.
"C'est le retour de la Côte d'Ivoire avec des ambitions plus grandes. Nous sommes en train de préparer un bataillon de maintien de la paix", a-t-il ajouté.
Jadis très influente en Afrique de l'Ouest, la Côte d'Ivoire, qui sort d'une décennie de crise politique interne, ambitionne de jouer à nouveau un rôle diplomatique majeur, à la hauteur de son poids économique.
"Face au péril terroriste, une coopération multinationale est plus que nécessaire", a assuré le général.
"En Côte d'Ivoire en interne nous nous préparons aussi pour faire face à tout acte", a-t-il précisé, alors que la Côte d'Ivoire avait été touchée par une attaque jihadiste en mars en 2016 (19 morts).
Par ailleurs, le général s'est montré rassurant sur le niveau de ses troupes après les mutineries de début d'année qui ont secoué le pays. "Nous pensons que la participation aux opérations de maintien de la paix devrait permettre à toute l'armée d'accroitre ses capacités opérationnelles et la participation à la Minusma devrait tirer les troupes vers le haut".
Neuf soldats maliens ont été tués et cinq blessés mardi dans une attaque dans la région de Ségou, dans le centre du Mali.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés du nord du Mali par l'intervention française Serval en 2013. Mais des zones entières du pays échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.
pgf/de